Lettre ouverte


Ceux qui ne bougent pas ne sentent pas leurs chaînes.
 Rosa Luxembourg










• UPDATE IN ENGLISH FURTHER DOWN


• Signez la PÉTITION qui appelle à des États Généraux du jazz !




 • Attention à tous ceux qui veulent poster - ou lire - des commentaires ; le système n'affiche que 200 commentaires par pages, et par conséquent il faut utiliser les liens suivant et précédent. C'est pourquoi, si vous venez d'écrire un message, il n'apparaîtra pas dans les premiers 200 commentaires. En outre, il n'est pas possible de publier de long commentaires. Par conséquent, et pour éviter que votre texte soit perdu quand vous cliquerez sur "publier", il est vivement conseillé de l'écrire sur un logiciel de traitement de texte, et de le copier-coller en plusieurs parties dans le champ du commentaire.



mise à jour du 19 avril :

Bonjour à tous,

Comme suggéré par certains d'entre vous, j'ai mis en place une mailing-liste - grâce à mon frère Nicolas, excellent  webmaster a qui je dois beaucoup - qui permettra aux abonnés de recevoir des mises-à-jours, des informations relatives au débat lancé ici, à la réunion à venir, et à toutes initiatives qui en découleront. Cette adresse est aussi un moyen de continuer le débat hors du blog puisque toute personne qui écrira un mail l'enverra à tous les autres abonnés.

L'adresse pour s'inscrire est { membres-subscribe@revolution-jazzmin.org }Après y avoir adressé un mail (inutile de mettre un objet, ou de rédiger un courrier), vous recevrez une réponse avec un lien où vous devrez vous rendre pour votre inscription. Pour m'écrire directement, utilisez l'adresse { contact@revolution-jazzmin.org } et si vous voulez poster un lien sur vos sites ou facebook, l'adresse du site est { www.revolution-jazzmin.org } Sur chaque courriel de cette mailing-liste figurera un lien pour vous désinscrire.

La réunion du 15 mai s'annonce bien. Déjà beaucoup de confirmations de participations. C'est encourageant. La lettre de la FSJ ce matin l'est aussi
(voir dans les derniers commentaires). L'idée de mettre en place des États Généraux du Jazz en France, avec tous les acteurs de cette musique (musiciens, programmateurs, producteurs, diffuseurs et mélomanes) et les pouvoirs publics semble aujourd'hui une évidence. Si la réunion du 15 mai permet de faire émerger une voix audible de la part des musiciens avec des idées et des revendications clairs, cela ne pourra que renforcer une initiative plus importante d'une grande table ronde qui serait organisée dans un avenir proche. Ce qui est manifeste aujourd'hui, c'est que, grâce à la prise de parole d'un grand nombre d'entre nous, les choses bougent.

Je tiens à éclaircir ici - pour une énième et dernière fois - plusieurs points :

- Le nom de révolution de Jazzmin est un clin d'oeil. Loin de moi l'idée de comparer nos souffrances à celles des populations arabes qui se sont - et sont encore en train de se - soulevées. Il n'en demeure pas moins que ces mouvements collectifs sont une inspiration incontestable, et la réaffirmation d'une vérité absolue : l'union fait la force.

- Vous ne lirez nulle part - ni dans mes lettre ouvertes, ni dans mes commentaires - que je me plains de ne pas jouer au DUC. Pour la simple et bonne raison que... j'y joue ! (ou plutôt y jouais jusqu'à la création de ce blog...). Je ne me suis pas plaint non plus que ma proposition d'émission n'ait pas été retenue. Je me suis plaint du silence intolérable de Sébastien Vidal après lui avoir envoyé un deuxième pilote. Silence qui traduit parfaitement le manque de considération qui se généralise dans ce métier. Je suis parti de cet énième épisode pour dénoncer des dérives qui ne sont plus tolérables aujourd'hui, mais dont nous sommes nombreux à souffrir depuis longtemps.

- Sébastien Vidal, le Duc et TSF ont été pris à parti parce-qu'ils occupent une position dominante dans le paysage du jazz français. Ni plus ni moins. Vous ne trouverez aucune attaque personnelle dans mes lettres ouvertes et posts. Simplement la remise en cause de cette position dominante et des abus qu'elle entraîne. Je suis d'accords avec ceux qui disent que ce ne sont pas les seuls et qu'il ne faut pas trop se focaliser sur eux. Certes, mais n'oublions pas qu'il y a trois semaines, nous étions encore dans un silence assourdissant. Il y aura un avant et un après.

Force est de constater aussi qu'un grand nombre de personnes, organismes, associations, collectifs, œuvrent à assurer la diffusion du jazz dans sa grande diversité. La lettre de FSJ est là pour nous le rappeler, et aussi des collectifs de jeunes musiciens comme Pavé Jazz, par exemple (mais il y en a d'autres). Ce sont vers eux qu'il faut se tourner pour transformer cet élan en action positive et concrète. Cela ne se fera pas en un jour. L'idée encore une fois étant d'aider à la diffusion et la promotion du Jazz dans TOUTES ses formes d'expressions, variées, riches et vivantes, tous styles, et toutes générations confondus. Je suis convaincu qu'il faut que s'ouvre un lieu à Paris qui soit plus accueillant afin que ces échanges se produisent avec le public de manière plus facile. Ce lieu manque cruellement aujourd'hui. Il ne se positionnera pas en concurrence avec les clubs de la rue des Lombards puisqu'il n'adoptera pas du tout les mêmes modes de fonctionnement.

Continuons de réfléchir afin de venir avec des idées et des propositions le 15 mai.

Et que vive le printemps.

Laurent.




• ILS EN PARLENT...


- Pierre de Bethmann a publié sur son journal un long texte très intéressant suite au débat qui s'est tenu ici ; http://pierredebethmann.com/fr/journal.html#
- Interview dans Politis du jeudi 14 avril : http://www.politis.fr/Le-souffle-de-la-rebellion,13794.html
- Article paru dans le Monde daté du jeudi 14 avril : http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/04/13/gros-malaise-chez-les-musiciens-de-jazz_1507011_3246.html
- Sur le blog du pianiste Stephen Binet ; http://www.stephenbinet.fr/?p=291
- Sur le blog d'Alex Dutilh ; http://sites.radiofrance.fr/francemusique/blog/alexdutilh/  
- Sur le blog de Jazz-Rhone-Alpes : http://www.jazz-rhone-alpes.com/110418/
- Interview en ligne sur le blog de Guillaume Lagrée. http://lejarsjasejazz.over-blog.com/article-le-jazz-en-france-inventaire-avant-liquidation-71073940.html
- Sur le site Qobuz : http://www.qobuz.com/info/MAGAZINE-ACTUALITES/CURIOSITES/Polemique-dans-la-jazzosphere55555
- Sur le blog de l'excellent photographe Juan Carlos Hernandez : http://juancarloshernandezjazzphotographer.blogspot.com/2011/04/laurent-coq.html 
- Sur le blog Ptilou's (Le Monde) : http://cooldesource.blog.lemonde.fr/2011/04/07/le-jazz-musique-bien-vivante-mais-a-defendre/
- Sur le blog JazzOcentre :  http://www.nrblog.fr/jazzocentre/2011/04/laurent-coq-vs-tsf-jazz-ca-balance-pas-cool-a-paris/
- L’hebdomadaire Politis en parle (longue ITW à venir la semaine prochaine) :
http://www.politis.fr/Un-coup-de-gueule-contre-le%E2%80%88Duc,13718.html
- Bojan Zulfikarpasic en parle dans La Voix du Nord (interview de Hélène Gasparini) : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Tourcoing/actualite/Secteur_Tourcoing/2011/04/07/article_bojan-z-en-piano-solo-au-tourcoing-jazz.shtml
- Sur le très bon Blog canadien (en anglais) de Peter Hum : http://communities.canada.com/ottawacitizen/blogs/jazzblog/default.aspx
- Toujours en anglais, sur le site LondonJazz : http://londonjazz.blogspot.com/2011/04/jazz-debate-in-france.html 
- En italien, sur le blog MondoJazz : http://blog.libero.it/MondoJazz/10110935.html 


• Deux messages dans les commentaires ont été postés de manière frauduleuse par une personne qui cherche manifestement à nuire à cet espace de parole. L'un était signé de Jeff Watts et l'autre de Bob Mintzer. Ils ont tous deux démentis la véracité de ces commentaires, et je tiens à leur présenter mes sincères excuses.

• Two messages where posted on the comment section that both were a masquerade. One was signed Jeff Watts, the other was signed Bob Mintzer. I want to publicly and sincerely apologize to them for the trouble these fraud has caused them. 


Laurent.







Amis musiciens, programmateurs, et mélomanes,

Suite à l'échange de courriels avec Sébastien Vidal (responsable de la programmation à la radio TSF Jazz, au club du Duc des Lombards, et au festival Django Reinhardt de Samois) qui ont circulé sur la toile toute la semaine, et que vous pouvez lire plus bas, je reçois chaque jour un plus grand nombre de soutiens.

Au delà du plaisir de constater une telle ferveur, force est de constater aussi que ce coup de gueule - violent et immodéré j'en conviens, comme le sont les coups de gueule - est en train de libérer une parole. Depuis quelques jours s'expriment toutes les frustrations que nous tous, les musiciens de jazz de tous âges, de tous styles et de toutes conditions sociales, vivons au quotidien dans un climat qui ne fait que se durcir davantage chaque année.

Il m'apparaît donc aujourd'hui nécessaire d'ouvrir cet espace public pour que cette parole puisse s'exprimer en toute liberté.

Il n'est pas question de s'attaquer aux personnes, et je tiens à dire ici que cette lettre ouverte ne visait aucunement le personnel qui travaille au Duc comme à TSF, et qui ne compte pas ses heures.

Il est temps de dire néanmoins une chose toute simple, tellement qu'elle semble oubliée d'un grand nombre de nos décideurs : ne pas assumer ses responsabilités (comme prendre le temps de répondre aux sollicitations normales quand on occupe un position de programmateur) ne saurait être excusé par le nombre de celles-ci. C'est précisément pour cela qu'il est préférable de ne pas trop les cumuler.

Plus généralement, il s'agît aussi de dénoncer une dérive dans la manière dont on présente cette musique au grand public, en cherchant à la formater pour la conformer à des méthodes de ventes qui sont à l’œuvre dans la pop ou la variété. C'est contre-nature et contraire à l'esprit de cette musique qui doit rester libre dans ses formes multiples.

Il ne nous faut jamais oublier que la musique, c'est nous qui la faisons, et qu'elle nous appartient en propre. Sans nous, point de clubs de jazz et point de TSF. C'est parce-que nous serons nombreux à redire cette évidence que nous aurons une chance d'être entendu.

Je constate d'ailleurs ce triste paradoxe ; alors que les albums ne se vendent plus du tout (les chiffres n'ont jamais été bien florissants de toute façon), notre salut n'a jamais autant dépendu de nos sorties de disque. Peut-être qu'il est temps aussi de se pencher sur cet étrange phénomène qui laisse tant de musiciens magnifiques sur le bord de la route.

Pour finir, j'ai voulu mettre dans l'adresse de ce blog "Révolution de Jazzmin". C'est un clin d’œil bien sur, mais je ne doute pas que vous êtes nombreux comme moi à avoir été inspirés par les mouvements de révoltes récents de nos voisins arabes.

Ils nous redisent cette magnifique évidence ; L'union fait la force !!!

Laurent Coq.


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UPDATE, March 4, 2011.

Spring is here.

To our friends who don't speak French, and yet like to SPEAK UP ;

This blog was created after I wrote an open letter to Sébastien Vidal who books the Duc des Lombards in Paris, but who is also on charge of the only "JAZZ" radio in Paris called TSF Jazz. He also books the Django Reinhardt Jazz Festival in Samois-sur-scène, near Paris.

A little bit more than a month ago, I made him an offer : to host a weekly late night show on his radio that would document the amazing scope of Jazz music that is being played and created in NYC right now, with so many genres, influences and musicians of all backgrounds, ages, and styles interacting and making this time a truly special one. So much music that this French radio hardly plays at all, despite claiming otherwise. Sébastien asked me to do a pilote, and I did, which involved a lot of time. After listening to it, he asked me to do another one... so I did, yet again, spending even more time. More than three weeks later, Sébastien hasn't return my calls, or emails yet.

I have been trying to get a hold of him for other issues as well, such as a CD release party that my very good friend Sandro Zerafa, beautiful guitar player, and booker for the Malta Jazz Festival, was trying to get since... JULY. Again, no answer.

So I wrote him a quite vicious open letter, I must say. I just felt in my guts that it was the right thing to do because I wanted to denounce an ever growing arrogant and disrespectful attitude. He could have just said no, but silence is just unacceptable.

More generally, it was also time to voice a disagreement with the way I feel jazz is being marketed these days, and the negative effect it has on the music. TSF Jazz is using jazz as a franchise to sell more commercials and make money, without any regard for the efforts it took for this music to come alive, especially by the pioneers and masters we all love, but also for many of us today, from the youngest to the older. Enough is enough. Time has come for musicians to reclaim their music and to say NO to all kind of deviant practices that are killing the essence of what we do.

Maybe we have our share of responsibility in this. Could it be that we got a little too busy selling our narrative on Facebook lately, and have forgotten that this music should remain about freedom, community and depth ? Can you imagine Thelonious Monk twitting "London, 8:00, Jetlag" ?

I say it's time to wake-up, and voice our unity, regardless of age, style, social background, and say THIS MUSIC BELONGS TO US. Facebook can be a very powerful tool though, if only we join our forces and voices...

That is precisely what this blog is all about. It's about us, the jazz musicians of all kind out there, and those who really love them (journalists, bookers, producers and most importantly JAZZ LOVERS).

So be our guest and post (in english of course) your comments, thoughts, frustrations and ideas, like many of us already did.

Please, absolutely NO HATE (or it'll end up in the trash can of this blog).

We are looking forward to reading all of you.

Laurent.

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Les échanges avec Sébastien Vidal (avec toutes les fautes d'orthographes originales !);



• mom premier mail

Sébastien,

Il est venu le temps pour moi de t'alerter sur ce que je pense être une dérive inquiétante.

Je passe sur le fait que tu ne répondes pas aux emails, messages, et propositions qui, en ce qui me concerne, m'ont demandé du temps et de l'investissement... je conçois que lorsque l'on organise des "concerts de filles" à l'Olympia, on ait plus trop le temps de s'occuper de musiciens français quarantenaires qui ne sont pas bankables ni sexy aux yeux des investisseurs de TSF. Dommage pourtant, car ma proposition (de faire une émission hebdomadaire sur TSF d'une heure pour passer la production New-Yorkaise contemporaine) aurait permis à votre boite de clamer passer "tous les jazz" sans mentir.

Non, mon inquiétude concerne le Duc des Lombards. Pour y avoir joué quelques fois ces derniers temps, et surtout pour y avoir été écouter de la musique, je suis obligé de tirer la sonnette d'alarme. Après tout, ce club, c'est aussi un peu le mien. J'y ai enregistré un disque il y a dix ans, et j'y joue depuis au moins le double.

Pourtant, je pensais qu'après la période désastreuse de Proust, l'endroit allait redevenir un allier de cette musique. Peut-être est-ce du à l'endroit lui même ? Cette espèce de décors minable pour clip de rap des années 90 ? Quoiqu'il en soit, c'est raté. Et votre programmation ni fait rien. Ne m'a-t-on pas rapporté que Brian Blade s'est mis à pleurer discrètement sur scène après avoir demandé aux gens du premier rang de manger plus discrètement, en vain ?

Le Duc, le club qui a réussi à faire pleurer Brian Blade.

Finalement, la différence avec Eurodisney, c'est que c'est au centre de Paris. Sinon, c'est le même public de comité d'entreprise qui vient en bus pour écouter un Bon jazz, avec la même bouffe infecte qu'on n'oserait pas servir au wagon restaurant du TGV. Le décor est tellement énorme que le seul endroit qui reste aux musiciens c'est ce couloir d'entrée dont le plancher flottant rappelle les sensations qu'on a sur un bateau, avec un son qui nous parvient déformé, et sans accès au bar. Ces écrans partout ne font que renforcer l'impression d'être sur un plateau de télé, avec le groupe qui joue en léger différé...

J'ai bien conscience qu'en envoyant ce mail à toi, et à quelques autres, je me grille. Du reste n'est-ce pas déjà fait, puisque j'entends dire que tu n'acceptes pas que les musiciens qui jouent "chez toi" jouent aussi ailleurs dans la rue des Lombards. As-tu définitivement pété les plombs ? Sais-tu la dureté de ce métier pour te permettre de penser et dire des choses pareilles ? Crois-tu qu'un gig tous les trois mois (au mieux) au Duc te permette d'exiger une telle exclusivité ? Même à NY, personne ne pense comme ça.

Plus largement, je pense que cette manière de voir les choses - et le Duc tel qu'il est devenu - trahissent une dérive très inquiétante. Bien sur, dans ce petit monde à l'économie si fragile, ce sont des choses qu'on n'ose pas (te) dire. Les enjeux sont trop gros, et la perspective d'être raillé des listes pousse au silence docile. Te connaissant maintenant depuis assez longtemps, et par ailleurs, ayant de la sympathie pour toi, prends ce message comme une marque d'honnêteté.

Il est grand temps de prendre conscience que le jazz est entrée en mode Sarkozy. Une manière Bling-bling de le présenter et de le vendre, qui voudrait adopter les même méthodes que pour la variété qu'on sert sur M6. Et bien, non. Le Jazz ne peut supporter pareil traitement sans en pâtir gravement. C'est malheureusement déjà le cas, et je constate avec beaucoup de tristesse que tout un pan - le plus créatif - de cette musique n'a plus droit de cité ni sur la scène du Duc, ni sur les ondes de TSF, ou alors à dose homéopathique.

Je comprends qu'il faut trouver un bon dosage entre ce qui fait vendre et par conséquent rapporte, et ce qui continue de faire avancer cette musique. Pour ma part, je pense que ce dosage n'est pas satisfaisant en l'état actuel.

J'espère que ce mail lancera un débat qu'il est plus que temps d'avoir à mon sens. C'est notre musique qui est en jeu et j'en appelle à un sursaut de la part des musiciens comme des programmateurs.

Amicalement,

Laurent Coq.

PS ; je suis bien sur prêt à en parler de vive voix avec toi.




• sa réponse


Laurent

Nous t'avons toujours accueillit au duc avec plaisir et à de nombreuses reprises.
Ce sera encore le cas à l'avenir si tu souhaites t'aventurer dans notre "Disneyland Jazzistique".

J'entends bien quand tu dis que tu n'aimes pas cet endroit, libre à toi, mais sache que nous n'avons pas de compte à te rendre.

C'est la même pour TSFJAZZ.

Pour les demandes d'exclusivités, demande aux intéressés l'intégralité de nos propos et arrête de colporter des bruits chiottes indignes de ton intelligence.

Nous programmons alternativement des artistes avec toutes les salles parisiennes.
Nous proposons des résidences mensuelle à certain d'entre eux, quand c'est le cas, oui, nous souhaitons avoir une certaine exclusivité.

C'est le cas entre autre pour Baptiste Herbin.

Par contre si tu compares notre programme avec ceux de la rue des Lombards, tu y verras pas mal de points communs de Gregory Privat à Thomas Encho en passant par Giovanni Mirabassi...

bref. On se calme. On respire, on en cause si tu veux.

Bien à toi

Sébastien Vidal.



• ma réponse




Laurent

Sébastien,


Nous t'avons toujours accueillit au duc avec plaisir et à de nombreuses reprises.

Deux soirs en tout et pour tout.

Ce sera encore le cas à l'avenir si tu souhaites t'aventurer dans notre "Disneyland Jazzistique".

Mon mail ne visait à me faire jouer là-bas plus souvent. C'était une lettre ouverte, un coup de gueule, pour alerter sur une dérive qui porte préjudice à un grand nombre de mes amis musiciens, et parmi eux, les plus jeunes, et par conséquent à la musique elle-même. Tu n'es pas obligé de me croire, mais je ne tentais pas de défendre mes petits intérêts personnels.

Ni d'ailleurs quand je te propose de diffuser la production de mes pairs sur les ondes de TSF, une heure par semaine. Je ne suis pas en train de dérouler mon plan de carrière, mais je veux juste essayer de rétablir un tout petit peu d'équilibre.


J'entends bien quand tu dis que tu n'aimes pas cet endroit, libre à toi, mais sache que nous n'avons pas de compte à te rendre.

C'est la même pour TSFJAZZ.

Là encore je suis en profond désaccord avec toi. Quand on concentre autant de pouvoir, il faut accepter ;

1/ d'être soumis à la critique, surtout quand celle-ci vient de l'intérieur. J'estime avoir toute la légitimité pour le faire. J'ai joué dans cette rue un nombre incalculable de fois depuis 20 ans, j'ai huit disques comme leader à mon actif, sans compter d'innombrables collaborations, et j'enseigne cette musique activement.

2/ d'avoir des comptes à rendre à la musique et aux musiciens qui la font et qui te font vivre. Il en va de même avec la télé. Si il n'y avait que TF1, cette chaîne aurait un devoir de pluralité que son seul statut d'entreprise privée et mercantile ne suffirait pas à l'en dispenser.


Pour les demandes d'exclusivités, demande aux intéressés l'intégralité de nos propos et arrête de colporter des bruits chiottes indignes de ton intelligence.

Nous programmons alternativement des artistes avec toutes les salles parisiennes.
Nous proposons des résidences mensuelle à certain d'entre eux, quand c'est le cas, oui, nous souhaitons avoir une certaine exclusivité.

Tu es de mauvaise fois quand tu dis cela. J'ai trop de témoignages qui contredisent cette affirmation pour te croire. Je pense que face à une situation qui devient hégémonique, tu prends des libertés qui sont intolérables, et il est grand temps que quelqu'un le dénonce publiquement.


C'est le cas entre autre pour Baptiste Herbin.

Par contre si tu compares notre programme avec ceux de la rue des Lombards, tu y verras pas mal de points communs de Gregory Privat à Thomas Encho en passant par Giovanni Mirabassi...

bref. On se calme. On respire, on en cause si tu veux.

On respire... de plus en plus mal.

La première fois que j'ai joué dans les clubs de rue des Lombards, Sunset ou Duc, je n'avais pas de disque sous mon nom. C'est aujourd'hui impensable. C'est aussi cela que je dénonce.

Car en définitive, le musicien dans la Sarkozie-TSF d'aujourd'hui se doit d'avoir toujours une "actualité", c'est-à-dire un disque qui vient de sortir (ou est sur le point de), d'avoir une mailing list énorme qui lui assure de remplir le lieu où il se produit, de s'occuper de son auto-promotion (si c'est un bon story teller, et qu'on peut le présenter de manière sexy, c'est encore mieux. Si il est TV friendly tous les espoirs sont permis), de passer sa vie sur Facebook et Twitter, sinon il est invisible, et d'accepter le dictât d'une exclusivité dans ton club, juste pour le bénéfice d'y jouer une fois par mois devant une salle bruyante. Ah, j'oubliais, c'est pas mal si il trouve le temps de travailler son instrument, de répéter, etc.. mais, dans ce contexte, au l'aura compris, ce n'est pas l'essentiel.

Oui, décidément, on étouffe.

La réalité, c'est que des gens comme Thelonious Monk, Andrew Hill, Steve Coleman, Tyshawn Sorey, Sam Rivers, Steve Lehman, Paul Bley, George Russell, late John Coltrane, Herbie Nichols... etc (je m'arrête, la liste est trop longue) n'auraient aucune chance aujourd'hui avec la politique de programmation qui est à l'oeuvre au Duc, comme sur TSF.... Tiens, je serais curieux d'ailleurs de connaître la fréquence de programmation de ces artistes sur ta radio ?

Encore une fois, si tu ne concentrais pas autant de pouvoir à toi tout seul, je te laisserais tranquille bien volontiers. Quand je pense qu'on va tous jouer gratuitement un fois par an à l'Olympia pour faire la promotion de ta radio juste dans l'espoir d'obtenir une play list... toute cette soumission pue.

Mais au fait, qu'en pensent les journalistes spécialisés ?

Laurent Coq.




MISE À JOUR.
Ci-après les échanges que j'ai eu avec le boss de TSF Jazz et de NOVA, Bruno Delport. Il avait réagit aux courriels ci-dessus, d'abord en nous écrivant juste à Sébastien et moi. Il vient de me contacter pour les publier sur ce blog.
Donc les voici ;


• son premier email.

Bonjour
Je me permets d’entrer – en tant que patron de TSF Jazz depuis le 1er jour – dans votre discussion.

Après lecture de vos mails, je trouve bien dommage  votre vision si caricaturale de notre travail (celui de Sébastien - et de toute l’équipe soit dit en passant -, que ce soit à la radio ou au Duc), et votre manière de lancer le débat  est parfaitement contre-productive. Tellement de choses simplement fausses ou fantasmées, mais balancées comme des vérités (enfin, quelqu’un ose parler !). La méthode est super limite. Donc je vous propose d’en rester là, je me débrouillerai bien tout seul de la question de responsabilité qui incombe à un média.
Cordialement,

Bruno Delport
Gérant TSF JAZZ - (depuis août 1999)

 
• ma première réponse.

Monsieur,

Vous ne décidez pas tout seul de la teneur d'un débat, ni de quand il doit se terminer. N'oubliez jamais que cette musique, c'est nous qui la faisons. Tous les musiciens des années passées que vous programmez sur TSF ont connu les mêmes difficultés que nous. Ce n'est pas nouveau. Le jazz, c'est nous. 

Et nous, c'est toute une cohorte de musiciens de tous styles, toutes conditions, et tous âges qui ont de plus en plus de difficulté à se faire entendre, coincés qu'ils sont dans un tunnel sans lumière avec d'un côté un tout petit nombre d'élus signés sur des gros labels et qui font une musique TSF friendly, et de l'autre ceux qui passent leur vie à monter des dossiers de subventions.

TSF est cette radio qui prétend diffuser tous les jazz et ne répond pas aux messages, ni ne réagit aux envois de disques, quand ceux-là ne sont pas le fait de grosses productions ou de copins.

Pour finir, je regrette bien que votre réponse pour le moins lapidaire ne me soit adressée qu'à moi et Sébastien. Je vous laisse l'initiative - et le courage - de le diffuser aux personnes qui étaient en CC dès le début de ces échanges. Dans ce cas, je vous pris d'y adjoindre ma réponse.

Dans le cas contraire, je me réserve le droit de la faire.

Laurent Coq.
Musicien - (depuis - et pour - toujours)


 
• Sa réponse

Faites comme bon vous semble. Personne ne vous interdit rien. Personne ne vous empeche de debattre. Mais je ne vois pas pourquoi je debattrai avec quelqu'un qui commence par l''agression, la mise en cause d'une personne et qui m'explique que nous ne sommes rien. Si nous ne sommes rien, ou est le problème? D'ailleurs avant nous, il y avait quoi ? Encore une fois vous avez le droit de penser que le jazz ce sont juste les musiciens. Nous n'avons jamais pretendu a l'exhaustivite. Nous n'avons pas de mission de service public. Nous ne sommes qu'une radio et qu'un club. Nous n'avons jamais empeche quiconque de faire de même. Mais nous continuerons d'etre independants dans nos choix tout comme vous en faites dans vos choix artistiques. Ca peut vous deplaire parfois ou souvent mais c'est comme ca. Quant aux couplets sur les gros et les petits, les copains et les exclus, c'est juste grotesque. Mais je sais que les cliches ont la vie dure.
Bruno Delport


• ma réponse (depuis, plus rien)

Monsieur,

Je garderai nos échanges entre nous. Je ne cherche pas la polémique contrairement à ce que vous et Sébastien pensez.

Je ne mets nullement en cause le travail des équipes du Duc et de TSF que je sais très dévouées et qui ne font que se plier aux instructions qui leur sont données. Je mets en cause Sébastien Vidal et les entreprises qu'il représente. Ce n'est pas exactement la même chose, vous en conviendrez.

Je n'ai pas exactement commencé par ces emails, puisque mes problèmes avec votre radio et Vidal remonte à loin. Il se trouve que récemment, je lui ai fait la proposition d'animer une émission d'une heure sur TSF qui s'intitulerait Jazz is Now. Au delà de la référence au disque historique d'Ornette Coleman, il s'agissait pour moi de présenter - sur une radio qui a acquit une grosse écoute - toute un production FLORISSANTE qui n'a pour l'heure pas de droit de cité, ou alors à dose homéopathique.

J'ai encore écouté la radio ce matin. Le seule truc contemporain que j'ai entendu, c'est Tigran dont le morceau est coupé.

J'en ai parlé à Sébastien qui m'a demandé de faire un pilote. Je lui envoyé, il l'a écouté, et m'a proposé d'en refaire un autre pour retravailler ma diction, ce que j'ai fait bien volontiers, admettant que la radio, c'est aussi un métier...

Je lui ai envoyé un deuxième pilote il y a plus de trois semaines, et depuis silence radio (sic). Comme vous vous en doutez, c'est une démarche qui m'a demandé du temps et de l'investissement.

Par ailleurs je lui ai laissé des messages concernant un guitariste, Sandro Zerafa, avec lequel je travaille et qui sort un disque magnifique ces jours-ci. Sandro essaye en vain de contacter Séb. Je n'ai pas eu plus de succès.

Je peux tout à fait entendre que mon deuxième pilote n'était toujours pas bon, et que décidément, ça ne marchera pas, ou que ce n'est pas possible de booker Sandro au Duc en ce moment.
Je ne peux pas accepter ces silences lâches. Au nom de quoi devrais-je le faire ?

Ne vous en déplaise aujourd'hui, oui, vous avez bien prétendu à l'exhaustivité, sinon que veut dire TSF, tous les jazz ?

Et ne vous en déplaise, Sébastien Vidal, par la concentration de ces prérogatives, est en situation de position dominante. Pour moi, il en abuse. Avec ces exigences d'exclusivité par exemple.

Par ailleurs, ne pas assumer ses responsabilités (comme prendre le temps de répondre aux sollicitations diverses) ne saurait être excusé par le nombre des celles-ci. C'est précisément pour cela qu'il est préférable de ne pas trop les cumuler.

Pour finir, je reconnais que la méthode était violente, et si j'ai blessé quiconque, je veux bien m'en excuser. D'autant plus que des blessures, j'en collectionné beaucoup.

Respectueusement,

Laurent Coq.


 • Attention à tous ceux qui veulent poster - ou lire - des commentaires ; le système n'affiche que 200 commentaires par pages, et par conséquent il faut utiliser les liens suivant et précédent. C'est pourquoi, si vous venez d'écrire un message, il n'apparaîtra pas dans les premiers 200 commentaires. 




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Commentaires

  1. Bonjour,
    D'abord une petite présentation:Je suis musicien plus ou moins amateur mais il m'arrive de jouer avec des professionnels. Et puis surtout j'aime cette musique (le jazz) comme beaucoup d'autres également (classique, tango ect,ect...). J'ai commencé par aimer Monk et Django et puis tout le reste est venu (la liste est trop longue). J'aime l'écouter sur disques, en direct devant moi, j'aime en jouer, l'étudier. Mais voilà sur TSF on écoute toujours la même chose, les disques que j'ai et qu'il faut bien sur faire connaître aux novices mais rein d'autre non plus alors je me rabat sur France Musique, sur des blogs (culturejazz2, dothemath, Iwasdoingallright, NPR et d'autres encore) et puis ça fait longtemps que je ne vais plus dans les "grands Clubs" parisiens: trop chers, mal assis, mal reçu, mauvais pianos, mauvaise batterie, mauvaise sono. Alors je cherche, je fouine, je vais à la jam, j'écoute je regarde, je vais dans d'autres lieux car pour moi ça fait longtemps que les grands clubs n'ont plus rien à proposer (aucune joie, aucun bonheur, aucune profondeur musicale). Et du talent il y en a à revendre un peu partout mais il faut le dire à Paris il y a bien peu d'échange sinon le mépris basé sur un savoir qu'on ne partage pas beaucoup dans ces lieux. Alors je cherche et il m'arrive de trouver dans d'autres lieux. Des fois je me sens coupable de jouer et de prendre la place de musiciens qui ne vivent que de leur art mais c'est quoi le jazz ? Une musique hautement qualifiée qui doit être respectée par ses acteurs, promoteurs et public. Elle ne mérite pas de manger ou de causer devant elle car elle doit être écoutée ou peut être dansée même si ce n'est plus sa raison aujourd'hui. C'est ça il faut s'indigner par les temps qui courent qui sont si cruels, pleins de populisme, de haines claironnées à haute voix par la plus haute autorité du pays, de bling-bling car sinon tout n'est que clientèle sans rêves. Moi le jazz ça m'a toujours fait rêver et je veux encore avoir ce plaisir. Merci

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  2. Jonathan JOUBERT14 avril 2011 à 08:24

    Après plusieurs longues heures de lecture attentive, j'arrive enfin au bout de ce qui a été rédigé dans cet espace de réflexion.

    Avant tout, merci d'avoir créé cette page et rendu ce dialogue possible.

    Tellement de choses ont été dites qu'il serait fastidieux d'en faire une liste exhaustive, et d'essayer de répondre à chacun des problèmes soulevés au sein des pages de ce blog.

    Effectivement, la jeune génération à laquelle j'appartiens ne traverse pas que des moments faciles sur le plan professionnel. Certes, exister aujourd'hui en tant qu'artiste de jazz en France est un combat de tous les jours. Effectivement il est possible de faire 150 dates par an en obtenant seulement 3 déclarations et en étant payé misérablement dans bien des lieux.

    Mais je doute surtout d'une chose : en mettant en opposition les créateurs et les diffuseurs, obtiendrons nous un meilleur avenir? Si le débat prend racine sur un échange à propos du Duc, de Sébastien Vidal, de la rue des Lombards, etc (pardon de résumer ainsi, je voudrais éviter de réécrire l'intégralité du blog)… peut-on penser que les problèmes rencontrés par le jazz en France, sous toutes leurs formes, en découlent?

    J'ai toujours eu la solide et naïve tendance de croire que ce sera effectivement dans l'union que nous avancerons, plus il y aura de musiciens, agents, producteurs, programmateurs de jazz se soutenant les uns les autres, plus nous aurons la chance de partager les scènes, de multiplier les rencontres avec les publics des divers jazz.

    Il y a d'excellentes idées à recenser tout le long des commentaires publiés : Maison du jazz, regroupement de plusieurs ensembles pour être programmés, réfléchir à comment rendre accessible cette musique et à lui enlever cette ridicule image élitiste qui ne correspond aujourd'hui qu'à des préjugés et un manque de dialogue, faire comprendre que notre métier est un véritable travail, pas juste une distraction marginale, et donc que cela implique aussi de gagner de l'argent…

    Plutôt que de rentrer dans l'examen du débat initial et de ses suites, je tiens juste à dire que s'il est possible d'aider dans un sens constructif, aussi peu puisse apporter ma jeune expérience, je me tiens à disposition.

    Jonathan JOUBERT guitariste, compositeur.

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  3. bonjour à tous
    tout d'abord merci Laurent d'ouvrir des portes et de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas...
    Etant de la jeune génération, je n'ai jamais, comme beaucoup de musiciens de jazz, eu à faire à Sebastien Vidal ou au Duc, contre qui je n'ai aucune raison de m'énerver.
    En revanche, le probleme de l'exploitation des musiciens dans les clubs (ou salles de concerts) où l'on ne cède rien, pas même une assiette de pâtes, concerne absolument tout les musiciens que je connais à Paris.
    Beaucoup n'osent pas écrire ici, ou ne se sentent pas légitimes (car non connus, etc...), mais ce blog fait parler de lui, ce qui est à mon avis une très bonne chose.
    Nous sommes nombreux à attendre un compte-rendu des discussions proposées ici.

    encore merci de secouer l'ordre établi !


    PS : je viens de terminer Germinal. A relire les amis...

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  4. re bonjour

    ravi que jacques mahieux soit dans cette mouvance
    comme je n'ai plus son contact je lui donne le mien

    DENIS VAUCHEL
    aubergedupont.cerilly@wanadoo.fr

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  5. @Auberge dupont quand tu écris "nous avons maintenant une foultitude de musiciens qui sont pour la plupart irreprochables techniquement mais qui n'ont rien à dire..."
    C est tellement vrai...et tellement triste
    La technique doit être au service de la mélodie
    J ai vu suffisament de techniciens ennuyeux qui ne font fantasmer...que d autres techniciens a l ame vide !...

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  6. La musique est faite pour être partagée
    Avec le public. Le musicien qui n a pas compris ça raté quelque chose. La musique élitiste est faite pour jouer dans les universités ou dans sa chambre ou en studio.
    J ai vu suffisamment de personne venant du "grand public" pensant de pas aimer le jazz, et repartir les larmes aux yeux sur des concerts si forts...où il n est pas nécessaire n être breveté de Boston pour en saisir l émotion, la pertinence et la sincérité du musicien
    Quand tu vois un concert, ou le public se tait..partage et fait régner dans la salle une atmosphère qu on appelera feeling... dans laquelle n importe quelle personne (même si il n a aucune formation musicale) vibrera...
    La musique commence, la ou s arrête le pouvoir des mots.
    Généralement, le musicien qui a quelque chose a dire, saura laisser ses milliers de notes au vestiaire n embarquera que celle qui lui sera chaude et saura vous en faire profiter.

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  7. Chaque mot de Laurent Coq respire l'évidence et l'honnêteté. On ne peut en dire autant des réponses de ses interlocuteurs tentant de clore la discussion (par mail), avec une certaine dose d'énervement ou/et de morgue (pour ne pas dire de mépris), selon le style de chacun...

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  8. Leïla Guilloteau, passionnée de jazz14 avril 2011 à 13:13

    Bonsoir à tous,
    Il n'y a pas si longtemps (dans une vie antérieure), c'est dans les clubs de jazz qu'on refaisait le monde. Musiciens, agents, public passionné, programmateurs échangeaient, dansaient, boeufaient et discutaient jusqu'à l'aube et jusqu'à plus soif. Il n'était pas rare que des groupes (des couples?) se forment à l'issue de ces rencontres. Loin de tout échange virtuel, le genre de débat de ce blog aurait eu lieu en direct, les uns avec les autres, les individualités se seraient regroupées, jour après jour, nuit après nuit... Pour vous dire qu'effectivement, aujourd'hui il manque un club de jazz à Paris, un vrai, dédié à la Musique en priorité, à l'esprit jazz et à la création.
    Que de souvenirs joyeux, heureux, musicaux....
    Je ne peux d'ailleurs manquer d'embrasser ici tous ceux que je n'ai pas vu ou entendu depuis si longtemps (ils se reconnaitront).
    Et d'avoir une pensée émue pour Chass qui vient de nous quitter, pour Mickey, pour Alby et les autres...

    Leïla

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  9. Un ami qui vous veut du bien14 avril 2011 à 13:22

    4580 amis pour TSF sur Facebook, c'est un signe fort :)

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  10. Un ami qui veut du bien à l'ami qui vous veut du bien14 avril 2011 à 14:29

    27953 amis pour "Indochine" sur Myspace, c'est encore mieux non ?

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  11. philippe laccarriere14 avril 2011 à 14:36

    philippe Laccarriere

    Cher Laurent,
    un grand merci pour l'occasion de discuter que donne ta lettre-coup de gueule!
    Pour moi, le problème vient du fait qu'on vit dans un fantasme, que tout le monde ne s'est pas aperçu du changement de statut des boites de jazz: de lieux de création elles sont devenues lieux de restitution, vitrines si on préfère ( ceci dit avec tout le respect que j'ai pour les personnes qui tiennent ces clubs et leurs problèmes) je m'explique:quand je suis arrivé à Paris dans le milieu des années 70 nous jouions UNE SEMAINE ( mes ainés,J.F jenny Clark ou ALby Cullaz me disaient que je n'avais pas de pot, qu'eux étaient engagés 1 mois à leur début!), ce temps permettait de travailler un répertoire, prendre des risques, bref faire avancer le smilblick artistique. Au milieu des années 80, l'engagement est passé à un jour, ce qui a obligé les artistes a se comporter comme dans des salles de spectacle, livrer un produit fini.Je laisse les futurs historiens de la musique nous livrer l'impact que ça a eu sur la création jazzistique.Pour moi c'était important en 90, ça a signifié un retrait volontaire de la rue des Lombards et essayer d'inventer d'autres circuits de création.Je me suis posé dans le sud de l'Essonne et ai créé l'asso et le festival AU SUD DU NORD ( je fréquentais beaucoup Uzeste et me suis largement inspiré de Bernard Lubat qui m'a beaucoup aidé en venant régulièrement)En créant un lieu de recherche pour moi j'en ai aussi fait profiter les autres puisqu'à ce jour, après 15 ans d'existence, 2000
    artistes sont passés par au sud du nord (en faisant un bilan dernièrement, nous avons sorti des chiffres éloquents:en 15 ans, 90 000 personnes sont venues voir ce qui se passait, 2 000 artistes (nous commençons à en mettre la liste sur le site Au Sud Du Nord), une trentaine de politiques ( la plupart locaux) et 4 journalistes de jazz!! Bien sûr c'est à 45 kms de Paris !! Tout ça pour dire qu'en acceptant ou en demandant de jouer dans un club rue des lombards on accepte d'être mal payé , de remplir soi-même le club etc.... mais c'est pour la plupart des musiciens de jazz et surtout des jeunes le passage obligé, à l'heure actuelle s'ils veulent faire un peu parler d'eux.
    La solution pour moi c'est que les jazzmen et women , à l'instar des théatreux ou des des
    plasticiens s'occupent enfin de ce qui les regarde ( et de ceux qui les écoutent), c'est à dire de la diffusion de leur art.
    je suis prêt a venir en parler avec vous tous dés que vous fixez une date et un lieu
    amicalement
    philippe laccarriere

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  12. Je suis un « jeune » musicien de jazz depuis presque 20 ans.
    Il est vrai qu’être vieux, c’est être jeune depuis longtemps.
    Je me dis jeune, parce que j’ai envie, et surtout parce que je suis, professionnellement, mort-né.
    La sélection naturelle s’applique aussi aux musiciens de jazz.
    Puisque tout le monde a du talent, d’autres critères entrent en jeu.
    Berlioz (célèbre musicien de jazz ;-) a dit un truc magnifique : « La chance d'avoir du talent ne suffit pas ; il faut encore le talent d'avoir de la chance »

    En l’occurrence, nous sommes en présence, avec le milieu du jazz, d’une vertigineuse pépinière de talents.
    Je défie quiconque de dresser un inventaire exhaustif des musiciens de jazz français talentueux ! Ils sont proprement innombrables, de 16 à 106 ans, que personne ne connaît, mais qui ont quelque chose d’étonnant à proposer. Secouez n’importe quel arbre, tomberont plus de jazzmen que vous ne pourrez en manger !
    Rien d’étonnant, donc, à ce qu’ils souffrent de quelque malaise, de quelque frustration. Ils ont donné leur vie, leur corps, leur âme, à une cause qui les laisse sur le carreau.

    A mon sens, le problème est très simple : Il y a une immense disproportion entre « l’offre » et « la demande ». Il y a 100 musiciens de jazz qui ont acquis au prix de sueur et de larmes de nobles compétences totalement dépourvues de valeur marchande, pour 0,001 gig payé correctement par mois.
    Franchement, le jazz, tout le monde s’en tape, en dehors des musiciens eux-mêmes, et de quelques fadas piqués de cette singulière musique.

    Comment tous ces musiciens pourraient-ils occuper la place qu’ils méritent ? Il faudrait leur dédier une ville entière ! Que dis-je, un pays entier ! Un pays ou tout le monde travaillerait, mais personne ne serait payé…

    Il y a une bonne nouvelle : On peut toujours faire un autre « métier ».

    Moi, perso, un beau jour, j’en ai eu marre d’essayer de mordre ce (tout) petit bout de gras qui ne veut pas se laisser manger.
    Depuis, je fais toujours de la musique, mais j’y prends plus de plaisir.

    Comme « travailler c’est trop dur, voler c’est pas beau, et demander la charité, je ne veux plus le faire » mon banquier fait la gueule. Mais je l’emmerde !
    Jusqu’à ce qu’il me le fasse regretter.

    Ainsi va la vie.

    Fabian Daurat, guitariste de jazz, mais surtout, être humain.

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  13. super ce blog... à quand l'apli sur Iphone ?

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  14. Salut à tous,

    Je me permet une nouvelle intervention, qui dépasse le cadre du jazz mais bon, moi je me sens musicien pas Jazzman.

    Voila, je vis maintenant entre Tours et Paris, et il y a à Tours une expérience très, très belle à mon sens qui est en train de se produire.
    Je pense que cela pourrait être une source d' inspiration pour Paris.

    Je m' explique.

    Le Bateau ivre était une salle de concert mythique à Tours (musique actuelles, chansons, mais cela importe peu) . Elle à fermée ses portes en décembre 2010 en raisons des désaffections financières des collectivités locales.

    Plutôt que de livrer le lieu aux promoteurs en tout genres, les artistes locaux sous la houlette de frank mouget ( comédien) ont initié un mouvement: reprendre la gestion du bateau de manière collective.

    Voila le lien pour les curieux.
    http://www.ohedubateau.com/

    Je suis pas encore très au fait de comment ça se passe, mais je peux vous dire que c' est du sérieux, qu' il y a un paquet de gens motivé et que pour ma part je vais foncer pour y apporter ma pierre.

    Pour reprendre une salle quand il y lieu de le faire, il faut être ensemble, jouer collectif.

    C 'est dans un sens le but de se blog, n' en déplaise aux grincheux qui pour court-circuiter la dynamique qui est en train de naître ici, n' y voient qu' un défouloir.

    Je dis grincheux mais je me retiens de dire autre chose.
    Je trouve dommage que la Samup ait décrété une réunion comme ça de but en blanc, on est pas à 2 semaines près que je sache.

    Bon je veux pas jeter de l' huile sur le feu inutilement, et je respecte le travail et le rôle fondamental de cette institution.
    Mais un mouvement citoyen est un mouvement citoyen, il faut lui laisser prendre de l' ampleur et se réguler par lui même. Donc pour moi la réu samup, ce fût une bonne initiative, mais un peu totalitaire dans la méthode.
    Totalitaire parcequ' on doit être ensemble.
    Ce mouvement est initié par Laurent, alors laissons à Laurent la possibilité de nous réunir ce fameux dimanche de mai.

    Romain Coltier.

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  15. Benoit Martin a dit…
    Pourquoi personne ne parle jamais du public sur ce blog? 
je trouve ça choquant. 

Ca fait un peu raisonnement de fonctionnaires non?

Faudrait organiser une belle manifestation "musiciens en grève" devant les locaux de TSF!
J suis sûr que ça réveillerait les médias.
    14 avril 2011 01:53

    Anonyme a dit…
    quand je lis que sebastien vidal est un bienfaiteur du jazz un amoureux de la musique ..je suis tres impressionné !!!!!il n'a rien créé ;juste repris des affaires qui tournaient et pour lesquelles d'ailleurs il est gracement payé 
de plus il fait mal son travail ;tous les musiciens qui ont eu a faire a lui le savent .alors les defenseurs anonymes ou meme si c'est vidal lui même qui se cache :::::::::::::fuck you !
bravo tom cantor 
on est a fond avec toi 
t'inquiete ça va bouger 
ne serait -ce que pour faire chier la mafia de la rue des lombards !et de TSF
    14 avril 2011 04:44


    Avec des commentaires pareils on touche le fond... Dans le second, on pourrait presque retrouver le fameux fake Jeff Watts... Tout cela est simplement lamentable.

    La discussion est stérile ici bas, car même si le sujet est propice à la réflexion, ce n'est pas un sujet nouveau, dans le jazz ou l'art en général. A partir du moment où la notion de marché à pénétré l'art (ou l'inverse ?), les inégalités de visibilité se sont fortement accentuées. Problème qu'on retrouve déjà dans les écris philosophique antiques, posés alors avec plus de naïveté mais aussi plus de qualité.

    N'arrêtons pas de débattre, mais faisons le correctement.

    Car pour le moment, on peut le dire, tout ce qui se passe ici ne va nul part. Ça fait un peu de bruit (cf. les quelques blogs qui ont repris, Le Monde parce que Francis Marmande y écrit...), et c'est tout. Et il semble que pour un sujet aussi vital culturellement, un peu de bruit ne soit surtout pas suffisant.

    Il faudra probablement commencer par arrêter d'énumérer des banalités, voire des inepties ou impostures (je pense à nouveau à Jeff Watts mais aussi à Bob Mintzer qui, selon son agent, ne s'est pas plus exprimé ici que son homologue batteur...).

    Au final, musicien, universitaire et acteur des médias, ce sujet ne peut que m'interpeler et pourtant, à la lecture de la plupart des commentaires ici, je n'ai qu'une envie : fuir. Parce que ça fait mal de voir ce qu'on fait avec les gens, avec le jazz, avec l'art, avec l'expression.

    Nous devons très vite nous ressaisir et élever le débat au niveau qu'il mérite. Si cela n'arrive pas, c'est que peut-être, au fond, ceux qui s'expriment ici n'expriment qu'une frustration incontrôlée, sous couvert d'une juste cause. Et c'est sûrement la pire balle dans le pied qu'on puisse se tirer.

    Pour parler plus concrètement, un appareil de diffusion médiatique entre les mains des musiciens, ce serait sûrement risqué, difficile à gérer, mais probablement utile pour tenter de rétablir un équilibre dans la visibilité des artistes. Je sous-entends par ailleurs que seule l'initiative, à débattre mais aussi et surtout à passer à l'acte, peut servir de moteur à la recherche de solutions viables.

    Espérons que la réunion de Laurent, si elle a lieu, saura aller dans ce sens de l'action et de rognage du superflu.

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  16. Stephane Nicault15 avril 2011 à 02:30

    Bon on va croire qu'en prenant encore la défense du Samup j'ai des accointance avec ce syndicat.
    Mes seuls liens avec cette "institution" sont ceux de l'amitié que je porte à son président.

    Alors oui, la date proposée est venu un peu tôt mais il n'était pas interdit d'en demander une autre.
    Au lieu de ça il a été question de récupération et autre propos peu flatteurs, comme quoi ce n'était pas l'affaire du Samup.

    En fait qu'à fait Jean-Paul Bazin ?
    Dans tout le bordel de son activité trépidante il est venu lire ce qui se passait ici.
    Comme il n'a pas le temps d'enfiler des perles il s'est fendu de 2 ou 3 messages avec une proposition concrète, une réunion au Samup, c'est à dire dans un endroit accessible à tous au sein de Paris et dans des locaux pour lesquels il ne faut pas attendre des mois pour qu'ils soient disponibles.

    A noter que cela fait bien 6 ou 7 ans que j'ai entendu Jean-Paul exprimer toutes les doléances qui se manifestent ici et qu'il est en quelque sorte préparé à cette crise, à cette révolution de jazzmin.

    Alors normal qu'il se déclenche quand enfin les gens de ce milieu se réveillent.

    Donc pour moi il est assez pénible de lire les critiques qui sont faites à propos du Samup.
    Un peu plus haut quelqu'un signalait que les musiciens de jazz américains ont un syndicat.
    Je me demande si ça ne fait pas un siècle qu'il en est ainsi (on peut me reprendre, je dis peut-être des conneries) en tout cas il serait peut-être bien que les jazzmen français comprennent la nécessité d'avoir une structure solide pour défendre leurs intérêts.

    Je tiens à préciser que je ne suis pas syndiqué et que je n'ai pas eu Jean-Paul au téléphone depuis des lustres (au passage salut JP !! ;o) ).
    Mais je sais de lui qu'il se casse le cul pour sauver la cause de dizaines et de dizaines d'intermittents et que sans doute parmi ceux-ci il y a des jazzmen.

    On peut tout de même reconnaître sa légitimité à entrer dans ce débat.
    A noter aussi que si il pose problème à certains c'est sans doute parce que c'est un des intervenants qui a le plus de pouvoir d'action à l'heure actuelle de par la structure qu'il conduit.
    Alors peut-être que ceci explique cela.

    Et pour finir, une citation d'Albert Einstein :
    "Le monde est un endroit dangereux, non pas à cause de ceux qui font du mal, mais à cause de ceux qui observent ce qui se passe et ne font rien."

    @JB : je n'ai pas pris mes pilules ce matin ;o)

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  17. Jean-Paul BAZIN15 avril 2011 à 03:57

    Il est plus facile de dire que de faire.
    Dire que la méthode était totalitaire en parlant de la réunion du SAMUP, indique simplement que celui qui utilise ce mot n'en connait pas la signification.
    Si la méthode avait été totalitaire vous auriez tous été obligés de venir sous peine de subir de graves représailles, voir d'être envoyés en camp de rééducation. Ce n'est pas la première fois que des excès de ce genre sont commis sur ce blog dans l'utilisation des mots. Tout cela n’élève vraiment pas le débat.
    Laurent a dis lui-même qu’il ne pourrait rien faire tout seul et je ne vois malheureusement toujours rien de concret se dessiner dans tous ces échanges, en dehors de la réunion qui a eu lieu au SAMUP.

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  18. Entierement d accord avec Stephane Nicault sur son dernier message...ça devient vraiment lamentable. Très fort pour le yaka yaka faukon...Mobilisés pour critiquer les seuls clubs de Paris qui programment du jazz (rhaaa les salauds ils se font de l argent sur le dos des musiciens de jazz)- ET bien faites le vous !! sortez vous les doigts du cul !

    Mais vous êtes trop négatifs, juste apte a cracher sur ceux qui FONT quelque chose, qui ouvrent un club ou qui parlent de jazz, ou se mobilisent si ça ne parle pas de VOTRE musique le petit milieu se rassemble et sait balancer sa verve...pour se mobiliser et se mettre au boulot, y a personne, et il y aura personne.

    Ce petit bouchon de jazz fermé élitiste, prétentieux, amère, aigre, pleine de technique et vide d émotion n interesse plus personne depuis longtemps et c est tant mieux...Allez vivre un peu a New York et vous comprendrez la différence, comment la bas ils savent offrir la musique, leur musique, même dans la rue...pour TOUT le monde.

    Si j ai bien compris, ceux qui râlent

    Ils veulent produire une musique que personne n écoute, Comme ja i pu lire, vous ne voulez pas du grand public car nous sommes des beaufs Mais vous vous prenez pour qui ?

    Vous n êtes pas la non plus pour faire l éducation, ni pour plaire...

    Faut aussi vous passer dans les festivals même si ils n interessent que 10 personnes (sinon t inquiète, ils seraient programmés dans les clubs...) et si le Samup se propose a filer un coup de main pour les defendre, on lui demande de quoi il se mêle et se fait envoyer bouler...

    Jouez dans votre salle de bain,que voulez vous que je vous dise !

    Grace a votre pub, j ai découvert le Duc des lombards et sa programmation d avril...je vais transmettre A Steve Turre et TExier que ce sont des musiciens d ascensseurs...
    P.Baudoin amateur jazz (mais pas du votre)

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  19. Ah, merci pour ce coup de gueule salutaire.
    Effectivement, à l'écoute de TSF, on s'endort souvent et par là, c'est le jazz qu'on enterre.
    Diffuser cette musique au plus grand nombre ne doit pas passer par un travestissement en pop music ni par la promotion d'une musique sans âme ; longue suite de performances techniques.

    Je fais partie d'une équipe qui anime une émission de radio sur le jazz sur une radio locale (http://www.radio-chalette.com/-Somethin-Else-.html) Sans prétention aucune, je pense que nous faisons un bon travail pour présenter la DIVERSITE du jazz.
    D'ailleurs, c'est avec plaisir que nous accueillerions Laurent, pour une programmation totalement ouverte et pourquoi pas pour débattre encore...
    En tout cas merci à toi.

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  20. Stephane Nicault15 avril 2011 à 04:13

    @P.Baudoin

    Merci de me citer mais je ne suis pas en accord complet avec vos propos...

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  21. Bonjour à tous....

    Pour info il y a eu une excellente enquête de Pascal Anquetil publié dans le numéro de jazzman de juin 2008 intitulée :
    VIVE du JAZZ MISSION IMPOSSIBLE !!
    Ca calme et ça à le mérite de recadrer les choses.

    Pour le reste j'aime bien l'idée que le jazz a paris c' est aussi ce que musiciens et patrons de clubs en ont fait et parfois avec une certaine arrogance et en oubliant l'élément central : le public.

    Deuxième point, Paris (j'y ai vécu dix ans) n'est pas le point référent sur lequel le curseur national doit être réglé, il y a nombre de salles en province qui font un boulot exceptionnel sur le(s) jazz (et autres) tout en proposant des conditions décentes aux artistes en terme de cachet et d'accueil.

    De mon modeste point de vue, TSF, Vidal, les Ducs (seul club a proposer un cachet déclaré à paris) ne me semblent pas être le noeud du problème.
    Pour ma part, Je suis musicien, crée et porte mes propres projets, ce qui revient a diviser mon temps en deux pour pouvoir travailler à trouver les moyens de les écrire, financer, produire et diffuser.

    le dernier projet sur lequel j'ai bossé à été monté en partenariat avec un festival à "fort ancrage rural" (comme on dit dans les bureaux) situé dans le bocage bourbonnais.
    Un endroit ou des gens du cru ont fait d'une "centre d'élevage" une salle de concert qui à entre autre accueilli Marcus Miller mais aussi nombre de musiciens hexagonaux.
    Des exemples comme ça ? il y en a plein le pays, il suffit de feuilleter l'annuaire du jazz pour s'en rendre compte..

    Après on peut aussi continuer perdre son temps à aller jouer pour 50 euros rue des lombards en gueulant que c'est indécent !!
    mais qu'est ce que ça va changer ??

    Allez !!!! après la citation boudhiste de Christophe Deghelt, une petite phrase d'Audiard pour conclure.
    Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche..!!

    cordialement

    Marc Glomeau

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  22. Et ça continue de râler, de pleurer et a casser le duc ou tsf ou un syndicat qui veut aider...
    Maintenant c est le samup qui va se faire pendre pour avoir proposé d aider...pfff.
    C est vrai que les français sont forts pour ça !
    10 jours apres sur ce forum, il n y a toujours pas un seul motif de débat ou une ligne de conduite...mais encore duc des lombards et tsf...
    Si il y a un responsable qui ne passe pas votre musique, c est le service public...et comment se fait il que, depuis le début, il n y a pas un seul mot dessus ? le service public seul a le devoir de culture et ne passe rien dans le domaine jazz nouveau talent et pour sa défense.

    Maintenant, il serait agréable que cette "élite snob" ait également un peu de respect pour le grand public. Ce grand public aime Tsf (et quoi que vous disiez, sa qualité n est pas a remettre en cause, même si c est pas votre soupe.
    Ayant lu en large et en travers les tirs extremistes sur le duc en comparant sa programmation "disneyland ou soupe" ...ayant jeté un coup d oeil a sa programmation, je trouve ces propos injurieux, prétentieux,( en avril la programmation est ouverte, large, et de haute qualité...qui amenera certainement le grand public. Que de jalousie mal placés pour certains. Traitez de beauf et de mc do celui qui va écouter Steve Turre ou Henri Texier ...vous rendez vous compte de l imbécilités de ces propos ?
    Encore une fois, arrêtez de pleurer et créez, ou allez voir les institutions publiques pour aider la culture. CREEZ !!!vous serez plus crédible.
    J aimerai voir ce blog avancer sur du concret...mais il fait du plat depuis le début.
    Ceci explique cela.
    Je sais que Laurent Coq n a pas le temps de diriger tout cela, mais sans direction, sans proposition, on fait du blablabla

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  23. Stephane Nicault15 avril 2011 à 05:08

    Mouais, m'enfin il faut être honnête tout de même, tsf ce n'est pas terrible, on a droit de le dire si on sait que c'est vrai.
    Où alors je n'ais pas ouvert le poste à la bonne heure mais pour moi c'est un peu de "tsf" et ensuite "rires et chansons", ben oui, pour garder le sourire tout de même.

    Mais je ne critique pas plus que ça, je trouve que la démarche est naze, je n'écoute pas, si certains trouvent leurs bonheur avec ça et bien tant pis pour eux, ils n'ont peut-être pas le temps d'aller à la médiathèque, pas le temps d'être curieux et pas le temps d'ouvrir les oreilles et de les mettre en connexions avec leurs cerveaux, ce n'est pas forcément de leur faute, ils n'ont pas les bonnes informations c'est tout.

    Alors je suis d'accord avec ceux qui trouvent que ce n'est pas cool de taper sur tsf mais on voit que ça peut être pour des motivations différentes.

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  24. Bonjour à tous, Bonjour Laurent.


    Merci pour ce blog ouvert aux commentaires et à la possibilité qu'il offre au débat, que beaucoup attendaient probablement sans peut-être même le savoir ? (j'en fais partie).

    C'est peut-être une des premières fois depuis le questionnaire sur "Les conditions de vie du musicien de jazz en France aujourd'hui" de l'Irma, qu'il y a une discussion ouverte sur le monde sociologique du jazz et sur son fonctionnement. Je trouve ça très important.
    Le monde du jazz m'apparaît souvent comme moins structuré et moins coordonné que le monde du théâtre ou de la danse par exemple. L'existence du SAMUP ou de l'UMJ est une bonne chose, et il serait bon d'utiliser ces structures comme des outils et des leviers pour réfléchir, de manière plus systématique ?
    Une vraie discussion de fond m'apparaît donc comme souhaitable et constructive pour l'avenir de notre musique et de notre métier.


    Je suis musicien, j'ai 27 ans, et l'avenir du milieu dans lequel j'évolue m'importe beaucoup.
    Une question fondamentale me taraude : de quoi ai-je besoin en tant que musicien, et a fortiori musicien de jazz et d'improvisation ?


    J'ai besoin de jouer, de produire ou de faire produire mes oeuvres, que ma musique soit représentée auprès du public, dans des festivals et dans les médias.
    Evidemment, il existe autant de festivals que de programmations, les choix en la matière sont subjectifs, et le public sait suivre les scènes qui diffusent les musiques auxquelles il est plus sensible que d'autres.

    Dans le cas spécifique d'une radio - comme TSF- je ne comprends pas pourquoi l'ensemble de l'Histoire et de la création contemporaine du jazz n'y est pas représenté. A l'instar de France Musique par exemple où toutes les musiques y sont présentes.
    Cela est d'autant plus important que TSF est une des seules radios spécialisée dans le Jazz. Dans ce cas là, je ne me sens pas représenté par TSF, et je trouve cela vraiment regrettable. Pour moi cette radio devrait avoir un rôle pédagogique et de diffusion DES jazz, beaucoup plus marqué.

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  25. SUITE...

    J'habite Paris depuis 3 ans maintenant, j'y ai joué 5 fois, dont 2 dans un des clubs de la Rue des Lombards.
    95% de mes concerts se passent dans une autre ville que celle où j'habite (si j'étais dans une village d'Auvergne, ça pourrait se comprendre, mais à Paris !), et 70% à l'étranger.
    A Londres où je vais souvent, mes amis musiciens jouent 4 à 6 fois par semaine, dans des clubs différents. Il y a un enjeu culturel pour eux comme pour le public à voir comment le Jazz évolue - musique vivante et en création par essence - quels virages, quels caps il prend, au travers de la "scène" qui le fait vivre. Et le plus positif est le travail en commun des différents acteurs de ce milieu (artistes, programmateurs, diffuseurs, médias, journalistes…) et leur confiance mutuelle. Sans vouloir dresser un tableau trop miraculeux (la scène anglaise n'est pas parfaite !), mais chacun semble savoir que quelque soit les esthétiques défendues, au fond, ils sont tous dans le même bateau et travaillent dans le même sens : défendre les Jazz, leurs légitimités, leurs originalités et leurs complémentarités.
    J'ai donc été très surpris (venant de Paris) de voir des soirées partagées par 3 groupes au style très très différents (jazz "traditionnel", musique improvisée, électro-jazz), de voir un public qui vient avant tout pour se laisser surprendre et découvrir "Les Jazz Londoniens d'aujourd'hui", et de voir des clubs et festivals prendre le "risque" de faire jouer en plateau un jeune trio et deux légendes comme John Betsh et Evan Parker.
    Bref, tout cela respire l'ouverture, la confiance et un état d'esprit clairvoyant sur le fait que ce qui est important, c'est avant tout de diffuser LE Jazz, sous toutes ses formes.
    Evidemment les conditions de travail et de vie des musiciens anglais est le corollaire de la quantité de gigs qu'ils peuvent avoir chaque semaine, et leur nécessité de jouer très régulièrement pour vivre. Point d'intermittence, point de sécurité sociale…mais au fond quelle différence au niveau des conditions avec certains clubs de Paris ?


    Là-bas, le sens de "musique vivante" prend tout son sens.
    A Paris j'ai une sensation de vitrine permanente, de showcase et de mort lente d'une musique qui est, avant tout, une revendication sonore et sociale de créateur.
    Heureusement à Paris, des collectifs existent et prennent les devants en créant leur propres festivals, leurs propres rendez-vous réguliers. Mais ceci apparaît encore comme un travail laborieux et difficile à faire connaître.
    Pourquoi ?

    ...

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  26. SUITE...

    Pourquoi les jeunes groupes et musiciens comme moi doivent avoir un disque labellisé ou "bankable" pour avoir le droit d'être diffusé ou programmé dans certains festivals français ou radios ?
    Je comprends très bien les nécessités économiques des diffuseurs : la musique est aussi un business. Mais dans toutes entreprises, on peut avoir des "produits" phares, qui permettent le financement des autres qui font moins gagner d'argent, pour les diffuser aussi et rester ainsi ouvert.
    Pourquoi est-ce que je ne trouve pas en France, et à Paris, la même ouverture d'esprit partout, le même plaisir de faire découvrir de nouveaux musiciens qui font tout autant vivre le Jazz d'aujourd'hui que leurs aînés, qu'à Londres, en Autriche, en Allemagne, en Scandinavie ou en Belgique ? J'aime beaucoup joué là-bas, mais encore une fois, je ne me sens pas assez représenté par les autres partenaires du Jazz en France, ce qui exclut de fait toute possibilité de créer une émulation ici. Pourtant, nous sommes tous inter-dépendants les uns des autres. Ce lien 'de fait' devrait nous pousser à mieux nous organiser et nous structurer. C'est une force !
    Biensûr il y a de nombreux lieux et festivals français qui défendent des projets singuliers et qui savent prendre des "risques", mais j'ai le sentiment que les programmateurs croulent sous les propositions, et n'ont plus le temps de tout écouter (l'ont-ils jamais eu ?). D'où aussi l'impression d'un manque chronique de lieux de diffusion, et d'un espace culturel saturé, engorgé.


    Je n'ai aucune solution, ni même de propositions concrètes à donner.
    En revanche je suis plus que prêt à poursuivre cette discussion avec vous, toujours avec en tête cet esprit d'interdépendance positive et à réfléchir à des objectifs communs, des moyens à mettre en oeuvre pour les réaliser et les diffuser.


    Bonne journée à tous,
    Adrien Dennefeld - guitariste, violoncelliste
    a.dennefeld@gmail.com

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  27. La liberté d'expression c'est important mais si comme moi vous n'écoutiez plus tsf (ne participez plus aussi à ses nuits des musiciens) et aller ailleurs qu'au duc, plutôt que de se lamenter sur la diversité de ce microsome?
    Tsf programme ce qu'elle veut tout comme le duc, moi je m'en bats les c...

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  28. Justement, je n'écoute pas TSF et je ne joue pas au Duc, et d'ailleurs j'aimerais bien ne pas parler d'eux car le débat n'est pas là, ils ne sont que la représentation d'une situation plus générale en France.

    Alors que puis-je écouter d'autre comme radio ?
    Ou puis-je faire vivre régulièrement ma musique, ici à Paris, en Hertz ou en Live ?

    Ce n'est pas le problème de programmer qui on veut, c'est avant tout d'avoir une quantité minimum de lieux d'expression pour faire vivre cette musique, et si possible dans de bonnes conditions humaines, matérielles et financières.

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  29. c'est fort intéressant tout ce que je lis sur ce blog ! J'ai pas encore tout lu (ya de quoi faire !) j'en suis au 9 avril !

    Le constat général est quand même pas réjouissant !

    je voulais juste intervenir sur un point qui m'a bien fait rire !

    j'ai lu dans un des commentaires de Philippe Chagne une seconde couche , rapport au silence des glorieux anciens :

    " Comme je l’ai ecrit aussi il y a qq jours je ne lis aucune ligne de certaines de nos « stars »….ou sont les aldo romano ,henri texier, michel portal… "

    euh ....

    Philippe ,

    le prends pas mal mais ces stars là ont 70 berges ( 75 pour Portal)

    tu connais beaucoup de septuas qui animent la blogosphère ?

    non pas que je veuille défendre ces glorieux anciens , mais soyons réalistes !

    les papis sont pas trop réactifs sur le net !

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  30. J'ai tout lu!Seul constat très désobligeant me concernant car je fais partie régulièrement du public du Duc: qui que nous soyons, nous méritons votre respect Mr Coq. Sans nos applaudissements, dans d'importe quel endroit, vous ne vous pavaneriez pas tel un paon avec votre égo prêt à exploser. Je ne viens pas avec un comité d'entreprise, quand bien même penseriez-vous que l'achat des tickets soit avec de l'argent "sale"Je trouve toujours un coin sympa et comme je suis concentrée sur les musiciens, mes éventuels voisins ne me perturbent pas. Et combien de spectacles se jouent devant des gens qui mangent??? Parfois c'est heureux qu'ils soient là! Et qui sait si parmi ce public que vous critiquez, n'en serait ce qu'un chaque soir, n'y aurait-il pas un humain qui deviendrait "accro" au jazz???? Je fréquente des clubs de jazz dans le monde entier grâce à mon métier. Et spitttt, vous savez? Un bon musicien c'est comme un prof qui sait captiver ses élèves en étant intéressant: il est écouté et respecté.

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  31. Quand coq écrit en préambule à delport "Je garderai nos échanges entre nous", comment le croire aujourd'hui? Je n'aime pas beaucoup ce genre de correspondance privée, livrée à la lecture de tous, pas très classe et peu respectueux du cadre privé.
    Tout ce débat qui fait du bien à chacun n'aura que ce mérite. Pour le reste,excusez mon pessimisme mais ce débat tombera dans l'oubli d'ici quelques mois.Souvenons nous de l'échec de l umj devenu aujourd'hui un simple local de répétition pour musiciens franciliens (mais c'est déjà ça) après avoir soulever les mêmes (et réels) problèmes que l'on pointe ici dans ce blog sans fin...

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  32. Bravo le gars, c'est très positif tout ça.
    Bravo Laurent, bien que j'aurais préféré que ta proposition d'émission soit sur la production française contemporaine (sans doute avec un quart d'heure New Yorkais) car ce qui manque pour la plus part d'entre nous c'est de la diffusion. Il y a des canaux, mais le problème de base sont les filtres.
    Quelques uns décident ce qui va s'écouter ou pas. Le publique a rarement l'occasion de choisir.
    Très dur de franchir les filtres car nous les acceptons et nous les courtisons.
    Alors l'union fait la force je veux bien.
    Mais notre milieu est extrêmement individualiste...
    J'espère et je souhaite qu'on arrive a être unis.
    Sergio Gruz

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  33. Stephane Nicault15 avril 2011 à 09:30

    Je ne connaissais pas Laurent Coq, j'ai écouté quelques vidéos sur youtube.
    Je lis desattaques qui semblent dirigé contre son travail et son jeu.
    Faut arrêter car ça le fait.
    Mais évidemment si on vient au concert de jazz pour entendre la charley martelée sur les deux et quatre on reste un peu sur sa faim.

    A noter que quelques vidéos on été enregistré au Duc, du coup on sent un petit hiatus dans les propos de Laurent Coq.

    Et puis il a un petit défaut : il n'a pas beaucoup de cheveux.

    A part ça je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher.

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  34. a Stephane Nicault. Les attaques faites sur Laurent Coq sont le fruit d un mauvais départ de sa part et d un mauvais tir qu il a fait sur le duc des lombards ou sur Sebastien Vidal. Après tout...n était ce pas LA base de ce débat ?
    Quant on sait une bonne fois pour toute que cette boite est privée, elle a le droit de programmer ce qu elle veut.
    D aller lire (comme j ai lu) que le duc programme de la soupe ou du jazz de disneyland, je trouve les teneurs de ces propos irresponsables, prétentieux et du plus grand manque de respect pour les 3/4 des grands musiciens de la scène jazz français qui se sont déja produits dans ce lieu. Ce tir a boulet rouge représente bien la frustration de certains elitistes,(et Laurent Coq ne voulait peut être pas ouvrir ces portes à ces extremistes mais ça a été fait !)
    Nous noterons. Pour une personne qui ne connait rien du jazz, lire ces commentaires doit les dégouter a tous jamais...
    On va dire que je radote, mais encore une fois,
    Il serait bien, (si on veut bien avancer) de fermer ce débat, de regarder la racine, et d ouvrir un vrai thème (le malaise des musiciens de jazz) et de voir comment les responsables a la culture PUBLIQUE peuvent aider.

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  35. Bonjour,

    Je fais partie de ce public qui vient vous écouter en concert (mais pas à Paris où je ne vis pas), et qui achète vos disques (si, si). Vos échanges sont passionnants car ils dévoilent un peu l'envers du décor aux non initiés comme moi. Bien sûr il y a des propos excessifs, mais c'est le propre d'un débat.

    Ma modeste contribution consistera à dire que le jazz, dans sa très grande diversité (et c'est peut-être un peu ce qui le pénalise), a besoin de vitrines. A commencer sur la TV publique. Ne pourriez-vous pas, musiciens, agents, producteurs, ... influer sur ça ?

    L'autre vitrine possible, c'est internet. Là aussi, ne pourriez-vous pas, les mêmes, vous organiser pour monter un Wikijazz textuel, sonore et visuel, qui deviendrait une référence ? De tous les Jazz, de tous les musiciens, de tous les publics...

    J'ai toujours été interpellé par la différence de place accordée dans les médias, entre la littérature et la musique ! Je ne l'explique pas mais n'y a-t-il pas matière à inspiration pour trouver des recettes au malaise que vous exprimez ?

    Voilà, ce sont les 3 euros de participation d'un modeste amateur de Jazz, en train d'écouter Yaron Herman...

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  36. Autre idée peut-être complètement irréaliste : pourquoi ne pas inventer le festival de Jazz itinérant et de plein air, avec des moyens mobiles, faciles à installer et a remballer ? Je suis sûr qu'il existe nombre de places où, avec le concours des municipalités, il est possible de jouer dans des conditions agréables, et avec une grande proximité avec le public.

    J'ai déjà assisté à bon nombre de concerts, avec de très bons musiciens (pas forcement de Jazz), dans des conditions assez sommaires. Alors je me dis que si la municipalité a juste à fournir l'espace et à organiser l'accès, cela devrait ouvrir des portes.

    Mais je rêve peut-être un peu... :-)

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  37. @ Tristan, c'est joli mais ça ne sonne pas rentable...

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  38. Re ....

    Mise au point: Jamais je n' ai critiquer la samup en tant que telle, mais la promptitude de cette réunion. Je n' ai jamais dit qu' on avait pas besoin de la Samup ! c' est malhonnête de faire croire ça.

    J' admet que le mot totalitaire était fort de café, mea culpa si j' ai pu blesser.

    J' aurais plutôt vus en 1 tous à l' umj , en 2 tous à la samup pour schématiser..
    bref, si on commence à se vexer c' est mal barré.

    Ensuite et pour faire court, j' aime moyen les dernières interventions de ondajazz ( thierry c' est ca ?) et P.Baudoin.
    Je les aimes moyens parceque j' ai l' impressions que vous lisez les commentaires de ce blog uniquement pour y relever les attaques de tsf et du duc alors que c' est tout de même bien plus riche que cela au bout de 441 commentaires ...

    En plus vous prêtez aux autres des pensées qui ne sont que vos propres fantasmes, c' est même assez haineux dans l' ensemble
    et c 'est bien dommage.

    Certes l' élitisme et le snobisme existent dans le jazz, mais c' est pas sur ce blog que vous allez en avoir l' aperçu le plus concret, soyons sérieux ..

    Comme a dit sergio gruz "J'espère et je souhaite qu'on arrive a être unis".

    c' était d' ailleurs le but de mon intervention quand je vous ai parlé du collectif "ohé du bateau".

    Les alternatives existent, c' en est une, quelqu'un est il allé voir ce site ???
    j' en doute ...

    En tout cas voilà un exemple de salle qui est sur le point d' appartenir aux artistes.
    Qu' on arrête de dire que ce débat tourne en rond, par pitié !

    Cordialement, Romain.

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  39. D'après tout ce que j'ai lu ici :
    -AMR
    -Crescent
    -Périscope
    -Le Camion Jazz (connais que de réputation, d'ailleurs ils jouent ce soir au périscope...)
    -Bruxelles (je connais qu'en rêve)
    -Smalls (je connais qu'en rêve)
    -La Fontaine
    -plus des tas d'autres projets j'imagine
    ...

    Il y a donc quelques pistes à relever, au moins partiellement, pour s'en inspirer, plus les bonnes idées que quelques personnes intelligentes croisées ici pourrons développer en se rencontrant (à Paris ?)...
    Ca rend optimiste

    Donc maintenant plus la peine de larmoyer ou montrer les crocs svp.

    Dada, guitariste médiocre

    PS : ceux qui, pleins d'enthousiasme en parlant de cette (bonne) initiative, font allusion aux tunisiens, égyptiens ou esclaves américains sont ils intermittents ? au RSA ?..

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  40. oups !! j'avais pas tout lu ! il restait une page ! donc peut-etre qu'il y a encore plus d'exemples ou des propositions...

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  41. Très bien vue la remarque de Loulou "Un bon musicien c'est comme un prof qui sait captiver ses élèves en étant intéressant: il est écouté et respecté."...
    c est pas toujours facile, mais je pense également qu une personne passionnée arrive toujours a faire passer son envie aux autres.

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  42. @Romain, oui c est vrai je relève beaucoup d attaques contre tsf et contre le duc et ça m a choqué car comme c était le départ et la base de ce débat, je trouve que ce dernier était complètement faussé, et si je peux être un peu "lourd" insistant dessus, c est simplement parce que..."pour savoir où tu vas, regarde d où tu viens...et si il est vrai que il existe un malaise chez les musiciens de jazz, que Laurent Coq a rendu même public et qu il faut reconnaitre que c est grace a lui qu il y a débat...la base de ce débat est completement faussé et qu il faudrait le recadrer.
    Sinon, Il ne faut pas remonter loin dans les commentaires pour relire des attaques sur le duc...Même si je vois quand même de belles propositions de créations faites par des amateurs de jazz ou de jeunes musiciens...ne dites pas que que je prête aux autres des pensées qui ne sont que mes propres fantasmes, je serai obligé de lancer juste un filet pour ramener a la surface de recents commentaires odieux gluants de certains concernant le grand public ou les programmateurs...
    Heureusement qu il existe des points positifs,et de propositions (lancée egalement par le public) mais pour bien avancer, faisons le sur des bases saines et justes...et malheureusement, elles ne le sont pas.
    Pourtant toutes les personnes qui sont passionnées et sincères sont sur le même bateau...A partir du moment où on défend, La musique...et non la notre.
    Après 400 commentaires pensez vous qu il y a une majorité qui demande a impliquer le service public pour cette musique et donner des conditions pour divulguer le Jazz ?

    Amicalement, Thierry, Onda

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  43. Bonsoir à tous,

    Ça y est, on a une date et un lieu pour nous réunir, faire le point sur ce qui a été dit ici avec une synthèse et voir quelles sont les propositions à retenir.

    Ce sera le dimanche 15 Mai, à 15H00, à l'UMJ (que je remercie sincèrement pour nous offrir cette opportunité).

    Je rentre à Paris ce dimanche et commencerai bientôt à sérieusement préparer ce rendez-vous. Je suis d'accord avec tous ceux qui prônent l'unité. Ce rendez-vous ne sera pas une foire d'empoigne, ni l'occasion de régler des comptes personnels. Il faut que nous réfléchissions à des angles d'actions afin d'améliorer le sorts des musiciens dans leur grande diversité, la diffusion de notre musique et la nécessité de faciliter les rencontres entre le public et tous les musiciens qui la font vivre.

    Ce rendez-vous est ouverts à tous, musiciens amateurs et professionnels, programmateurs, journalistes, syndiqués, et mélomanes ! Que ceux qui sont certains de s'y rendre me le disent par email (il est sur le blog). Nous pourrons ainsi avoir une idée du nombre de participants.

    À très vite donc...

    Laurent.

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  44. R comme Ralingue15 avril 2011 à 13:47

    Salut Laurent et bonsoir à toutes et à tous.

    Je m'présente, je m'appelle Henri, j'voudrais bien réussir ma vie, être aimé... Nan, je déconne. Sérieusement, je suis un ch'tit amateur de jazz et il m'arrive de chroniquer quelques disques sur Amazon... Je sais, ça n'est pas très joli (je ne me fais guère d'illusion, c'est un site marchand, y a que le fric qui compte, etc... mais bon, c'est aussi un lieu d'échanges avec quelques amateurs). Bon, ce que j'écris n'est pas terrible, mais enfin, voilà, mon budget passe par là aussi: les disques et les concerts.

    Quant à TSF, très peu pour moi. En fait, je n'écoute pas du tout: me suis vite aperçu que ça ronronnait grave. Quand j'en ai l'occasion, je me branche plutôt sur France Musique ("jazzistique" de Frank Médioni, ou encore "jazz club" de Xavier Prévost)

    Bon, tandis que j'écoute le quartette de William Parker (Sound Unity, Aum fidelity) avec Lewis Barnes, Hamid Drake et Rob Brown (some like it hot, baby...), je vous livre mes impressions sur ce débat. Nous autres mélomanes et amateurs, on se déplace en fonction de nos coups de coeur mais on prend aussi des risques (un artiste qu'on ne connaît pas). Pour ma part, étant dans une situation précaire, financièrement, c'est juste. Donc, je me renseigne bien avant de me déplacer.

    Quant aux festivals qui marchent comme de grosses industries, ça fait lurette que je n'y vais plus. Ces zones touristiques n'ont plus de place pour moi. Je préfère encore les petits festivals où les programmateurs prennent des risques. Cela dit, il m'est arrivé de préférer le festival off au cours d'une quinzaine à un festival. Y découvrir Siegfried Kessler m'a bouleversé à jamais. Et cet été, il est possible que j'aille voir Sonny Simmons à Luz Saint Sauveur.. Sonny Simmons qui vit dans une galère pas possible... Il fait même des disques artisanaux qu'on trouve difficilement...

    Sinon, Laurent je suis passé t'écouter à Bordeaux, souviens-toi, c'était au "Thelonious". T'étais venu avec Olivier Zanot et David El Malek (en 2007 je crois). Dans le public, on était quoi? Huit personnes à peine... Ecoeurant. Je me souviens que t'étais sacrément déçu. Moi même j'avais essayé de faire venir du monde, mais en vain. Tout le monde n'avait pas encore facebook et twitter...

    Ce que je regrette surtout, c'est qu'il n'y ait pas de club comme à New York ou à Chicago, des clubs où les artistes peuvent jouer trois, voire quatre soirs de suite. Souvenez vous aussi des contrats de Monk et de Trane au Five Spot Café ou de Bill Evans au Village Vanguard. Des contrats d'une, voire deux et trois semaines !!! Et les types jouaient jusqu'à quatre heures du mat... C'est ça qui nous manque en France, c'est ça qui nous manque aujourd'hui à Paris et dans les grandes villes. Non? si j'avais des tunes, je monterais bien un club, tiens... (nan, je déconne... ce me ferait trop de responsabilités que je ne serais pas sûr de gérer...)

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  45. Bonjour, bonsoir, bon sieur, madame, .. mes hommages! ;)

    C'est superbe de pouvoir s'exprimer, et c'est encore mieux quand ça donne un point de vue intéressant, donc que ça contribue peut-être à faire avancer les choses!

    Ceci pour dire que je peine à lire ce tout, à cause d' hommes/femmes qui veulent soit se justifier soit trouver des querelles pour se faire les dents.

    Celà étant dit, continuons ceci, vive la vie, .. le partage, quoi. Et les révolutions, car la terre en a bien besoin. **** (et le Jazz est parti de là, et quand il sue la vérité, ça sent vachement bon, et c'est ce que toute personne aime au fond d'elle-même)

    lol

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  46. Denis Charolles

    bonjour,

    comme quoi , du bruit, du bruit, cela profite à qui finalement ?

    c'est ce que l'on dit dans les médias " le buzz" , c'est une logique et elle fonctionne très bien dans le monde ultra libéral.

    de mon côté, je suis musicien, ai joué au duc, ai été reçu comme çi comme ça,
    y ai vu des concerts fabuleux, il y a longtemps et à la suite d'une belle altercation avec l'actuel patron, au sujet des intermittents du spectacle ( ce monsieur avait menaçé des musiciens qui voulaient faire la grêve) et bien je me suis dit que je n'y mettrai plus jamais les pieds


    chose dîte


    la vraie révolution commence le jour de la reconstruction,il ne faut pas se tromper
    c'est aujourd'hui et demain que tout se fait

    les seuls lieux vivants et qui donnent à écouter de la musique vivante , sont tenus par des gens vivants et passionnés:
    d'où la question et l'engrennage et le doigt:
    "à quoi vas tu t'atteler Laurent ?"

    et puis l'autre il sent déja le sapin ....



    plutôt que New York, va à Uzeste c'est plus près, il y aussi Caen, Rouen, Tours, plein de festivals et d'assos qui se battent et montent des lieux festivals avec leur huile de coude et leurs passions.
    le duc est un musée , comme TSF,
    c'est tout un buziness, rien à faire

    quoi qu'il en soit, c'est très courageux à toi de dénoncer tout cela

    de grace, dépense ton énergie à ce que tu as de mieux à faire

    tu te trompes d'interlocuteur,

    du jazz il y en a partout ailleurs , prend le large moussaillon, hors de la rue des lombards !!!


    bien à toi


    Denis

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  47. @Thierry, ondajazz

    C 'est vrai que les collectivités ont un rôle à jouer dans tout ça, elles le font d' ailleurs quand on arrive à les solliciter, c 'est le moment en tout cas d' y réfléchir sérieusement.
    Entièrement d' accord : il faut défendre la musique et non "la notre".

    bref, créons des alternatives !

    Romain.

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  48. Je suis écœuré, je viens d'écrire tout un texte qui n'a pas été publié sur le blog à cause d'une erreur indépendant de notre volonté disent-ils.

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  49. C'est un blog sur la place du Jazz en France ou sur la place du jazz à Paris? Combien d'excellents musiciens résidant en Province pourraient vous raconter leurs problèmes de prog et de survie?
    Un provincial résolu à le rester malgré tout. (sur ce, je vous laisse au blabla et vais retrouver la Musique)

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  50. Stephane Nicault16 avril 2011 à 01:46

    @ondajazz

    Moi j'ai le sentiment que Laurent Coq n'est pas un idiot et j'ai aussi le sentiment que si il pousse une gueulante après TSF et le Duc ce n'est pas après deux ou trois chicaneries mais bien parce qu'il n'en pouvait plus.
    Car quoi que tu dises il faut reconnaître que la prog de TSF a un effet très pervers (je ne connais pas le Duc actuel et je ne l'ai jamais apprécié car je n'ai jamais pu y jouer alors que j'ai fais les autres club de la capital, lol, donc je ne m'exprime pas là dessus).
    Pourquoi un effet pervers concernant TSF ?
    Parce que s'affirmer comme étant la vitrine de "tous les jazz" pour servir de la musique qui ne va que jusqu'au années 60 c'est faire du révisionnisme.
    C'est oublier que le jazz est avant tout une musique vivante et du vivant.
    C'est aussi formater l'oreille d'un public qui va aller considérer que la musique de Laurent Coq est intello alors que c'est tout simplement de la belle musique (du peu que j'en ai entendu).
    C'est affirmer que le jazz n'est que du swing.
    Certes ça confirme les propos de Duke Ellington qui disait que sans le swing cette musique ne serait rien mais serais-tu ok pour nier l'existence et la légitimité du terme jazzman pour des musiciens allant de Bill Evans à Steve Coleman en passant par Michael Brecker et Cecil Taylor ?
    N'est ce pas ça faire du révisionnisme purement et simplement en s'autoproclamant "TSF, la radio de tous les jazz" alors que somme toute l'offre en terme de jazz est très limité ?
    Comment l'auditeur lambda, qui ne connait pas la richesse de ce monde foisonnant, fait sa culture musicale si on lui dit à longueur de temps, sur la grande radio française du jazz, que le jazz c'est le chabada ? Le résultat est qu'en descendant dans les clubs il n'est pas préparé à ce qu'il va entendre, ce qui lui laisse penser qu'il a affaire à de la bouillie intello pour masturbés du bulbe alors qu'il est juste en présence d'une musique qui est servit par des musiciens qui n'ont fait que suivre le cour naturel de l'évolution de ce mouvement musical ?

    Normal que dans un tel contexte Laurent Coq s'en prenne à de tels symboles, qui détruisent sont travail avec perversité. Il l'a fait plutôt honnêtement puisqu'il a clairement expliqué qu'il s'attaquait à ces symboles plus qu'aux personnes qui en sont les leviers.

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  51. Stephane Nicault16 avril 2011 à 01:47

    @ondajazz suite...

    Par ailleurs, j'ai enseigné le piano pendant 25 ans et bien je m'inscrit en faux complet avec cette affirmation débile qui dit que "Un bon musicien c'est comme un prof qui sait captiver ses élèves en étant intéressant: il est écouté et respecté."... un prof est d'autant meilleur si il a en face de lui des élèves qui sont en condition d'être réceptifs à ce qu'il a à proposer.
    Quand on a des élèves qui passent leur temps à tripoter leurs téléphones portables pendant un cours on peut être le meilleur prof du monde, on ne captivera personne car les gens en présences ne sont pas là pour les raisons qui en principe les y conduisent.
    Si sur scène tu mets un Laurent Coq et que le public vient pour entendre une musique qui est celle d'Oscar Peterson, parce qu'il ne connait rien d'autre de connecté avec le mot jazz, il est fort probable que même si le Laurent Coq va chercher au fond de son art de quoi captiver l'auditoire il se prendra un bide car il sera rayé de l'écoute du public dès les première notes.
    Si je pense ça c'est parce que l'analogie me prouve, d'expérience, qu'elle est fausse.
    La relation prof élève se noue pour l'excellence à partir du moment où l'un et l'autre est d'accord pour faire le chemin vers l'excellence.

    Et l'exemple que je donne peut être pris dans l'autre sens, celui qui veut entendre à la radio du Joachim Khün sera dépité quand il tombera sur du Michael Bubblé.
    Dépité à tort car sa culture à lui n'est peut-être tout simplement pas suffisamment vaste pour savoir apprécier ce genre d'artiste, ce qui est tout aussi coupable...

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  52. Stephane Nicault16 avril 2011 à 01:58

    @Romain Coltier

    "Mise au point: Jamais je n' ai critiquer la samup en tant que telle, mais la promptitude de cette réunion. Je n' ai jamais dit qu' on avait pas besoin de la Samup ! c' est malhonnête de faire croire ça.

    J' admet que le mot totalitaire était fort de café, mea culpa si j' ai pu blesser."


    Tu emplois le mot malhonnête, qui est plutôt fort et dénigrant, pour t'absoudre en retour de ton ressenti envers la Samup tel que tu l'as exprimé avec le mot totalitaire.

    Bien essayé mais ça ne marche pas.

    Essai encore... ;o)


    (cordialement :o) )

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  53. Nan sa me saoule :))) j' ai mieux à faire, j' ai largement contribué à ce blog.

    Alors rentrer dans des polémiques stériles non merci.

    Bon WE.

    Romain.

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  54. Stephane Nicault16 avril 2011 à 02:37

    "bref, si on commence à se vexer c' est mal barré."
    R.Coltier


    Merci :o)

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  55. philippe chagne16 avril 2011 à 02:48

    j'etais absent 2 jours ...je rentre et je vois au moins 60 commentaires nouveaux et surtout un rdv pour cette reunion tres attendue ..comme quoi ce blog est utile et interesse pas mal de monde ;moi je pense que maintenant il va falloir regarder devant ;le temps du constat est révolu :tous ceux qui ont des oreilles et qui aiment le jazz savent que TSF est faisandé et meme constat pour ceux qui connaissaient le DUC d'avant ..
    donc RDV à cette reunion du 15 mai a 15h !j'y serai ...et vous ?
    en tous cas merci laurent pour cette initiative ..et je suis bien placé pour savoir l'energie que cela te demande !!!

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  56. Robert ménière16 avril 2011 à 04:15

    j'y serai aussi

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  57. @Philippe Chagne,
    Après deux jours d absence, ce serait cool si on passait à autre chose que le duc ou tsf non ?
    Comment évoluer sérieusement dans un débat quand je lis de tels commentaires (16 avril 2011 02:48)? ou alors votre sphère est elle si limitée a Paris?...si tu fais partie de ceux qui veut avancer sans les clubs et sans les radios..tu te retrouveras vite seul face a un mur !
    Concernant le duc d avant, ça me fait doucement marrer...du temps de " l ancien Duc" avec Didier (qui avait un coeur gros comme ça et que j adorais le rencontrer la bas), a l époque j entendais les mêmes plaintes, les mêmes pleurs et les mêmes critiques de certains...ce genre de commentaire de personne prétentieux voulant décider ce qui est bon jazz ou jazz "faisandé" (je te cite), qui est une insulte pour les nombreux musiciens qui se produisent au duc. Insulte pour Christophe Wallemme, Benjamin Henocq,Rosario Giuliani,Manu Codjia, Jef Neve, Henri Texier, Steve Turre qui y seront en ce mois d avril,
    On avance ou quoi ?
    Laurent a pris rendez vous le 15 mai a 15h a l UMJ mais c est pour avancer !et pas salir le jazz qui n est pas "le tien".

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  58. @Stephane Nicault
    Pas d accord avec toi quand on parle du bon musicien qui est celui qui sait captiver le public (comme le bon professeur..)C est relatif aussi, on parle du bon musicien pour la scène, car personnellement je connais d excellents musiciens et j en suis fan, mais je préfère leur album a leur live car sur scène...ils sont ennuyeux...donc j achete le cd et basta, d autres vivent entièrement en jouant...jouer en club, c est (malheureusement ou heureusement) un mélange de scène et de musique...

    Je programme tous les jours des concerts (5 jours par semaine) dans une salle depuis 7 ans. Le public est repertorié en trois partie. 1- ceux qui viennent car ils ont entendus parler du lieu et veulent voir un concert...2. Le public qui se déplace specialement pour l artiste qui est a l affiche
    3- Le public qui vient simplement parce qu il connait notre lieu et nous fait confiance,vient pour l ambiance, ne connait pas forcement l artiste mais sait qu on a choisi vraiment le concert. Pour beaucoup, ils savent juste que nous, on aime, et comme ils viennent découvrir.!! j ai vu plusieurs fois des musiciens avec une musique difficile savoir approcher le public et les emmener dans son voyage...tout simplement. Il me semble qu il n y a pas plus heureux qu un musicien quand il voit que la liaison fonctionne...un "feeling" qui n est pas toujours gérable...on ne sait pas comment ça vient et comment ça repart. j ai vu une salle bruyante au début d un concert se taire completement et aspirer toutes les ondes du concert offert. Il ne faut pas prendre le grand public. Pour mon plus grand plaisir, mon public n est pas un public de jazz, mais un public de mélomanes (bien plus ouverts)
    Il serait cool d arrêter de prendre le grand public pour un public imbécile qui viendrait pour écouter du Oscar Peterson et qui serait déçu si c est pas ça...le grand public vient a la rencontre de découverte et de différence...mais il faut savoir lui présenter son art et n importe quel artiste qui vit sa vie sur son instrument peut faire partager sa passion. Cordialement

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  59. Stephane Nicault16 avril 2011 à 07:00

    Ondajazz, c'est sympa de discuter avec toi.

    Oui comme tu le dis, il y a des musiciens qui sont plus charismatiques que d'autres et il y a des musiques qui s'apprécient mieux avec un casque sur les oreilles au fond d'un fauteuil.
    Néanmoins, tu conviendras que si tu as dans la salle que des fans pur et dur de Metallica tu auras bien du mal à capter leur attention avec quelque musicien de jazz que ce soit.
    Tout comme tu déplaceras difficilement les participants de ce blog pour aller écouter un concert de Kylie Minogue et si tu y arrives, tu sais quels seront les commentaires sur place.
    Pourtant la donzelle a du charisme et sait se comporter sur scène il me semble.

    Sinon pour te situer ce que j'appelle pour ma part "le grand public" je peux aussi te faire part de mon expérience.
    Depuis quelques années je joue régulièrement dans un restaurant.
    Au début je programmais avec moi de bons musiciens de jazz et des chanteuses.
    Puis au bout de 2 mois le patron m'a demandé de ne programmer plus que des chanteuses.
    Il m'a fallu plusieurs semaines pour me remettre de cette déception.
    Il m'a aussi fallu souvent mettre le poing dans la poche au début quand j'entendais les gens venir complimenter la chanteuse pour sa voix sans même me jeter un coup d'oeil alors que sans mon travail il n'y aurait pas de soirée.
    Il m'a fallu relativiser quand à la fin de certaines soirées des gens me disaient un petit mot gentil parce que... j'avais joué (pas très bien) 4 notes d'harmonica alors que j'ai 40 ans de piano derrière moi.
    Parfois on joue toute la soirée et on a aucun applaudissements alors que la salle est pleine, et ce quelques soit la chanteuse que j'accompagne, et d'autres soirs c'est la liesse.
    Pourtant d'une semaine sur l'autre nous sommes peu ou prou les mêmes.
    Quand nous avons des tables d'anglo-saxons nous recueillons des applaudissements dès le deuxième morceau.
    Pourtant nous on a pas changé, on met toujours la même énergie pour jouer.
    Il y a trois semaines j'ai joué là bas en trio "jazz", sax, piano, basse.
    On a vidé la salle avant l'heure car au dernier set on a joué des morceau de jazz fusion tels que Chameleon, Spain, Chicken ou encore Friday night at the Cadillac club...
    Pourtant ça jouait pas mal, avec les mêmes copains il nous est arrivé de mettre les gens debout sur les table dans des contextes plus favorable à cette musique qu'une salle de restaurant.

    Bref tout ça non pas pour pleurer sur mon sort car je suis très content de ce que je fais mais pour dire que le "grand public" je le côtoie toutes les semaines et je te promet qu'il va te dire que oui il aime le jazz mais à l'instar du patron de ce restaurant il faut que ce soit "du bon jazz", soit 4 blacks en costard qui font chabada avec le sourire.

    Alors certes, il est un peu spécieux de faire des généralités mais je ne pense pas qu'il suffise d'être un excellent musicien avec du charisme pour captiver les gens, il faut aussi que le contexte s'y prête et il faut aussi que les gens en question renvoient au musicien une image valorisante de ce qu'il fait.

    Après je vais être aussi le premier à dire que trois ou quatre mecs qui jouent entre eux en étant fringué comme des sdf, ce n'est pas du tout vendeur et beaucoup ferait bien de lâcher leur petit égo deux minutes au moins pour aller s'acheter des fringues de scène de façon à être plus présentable auprès des gens qui ne sont pas initié à leurs merveilleuse musique.

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  60. @Stephane Nicault-
    Je sais tres bien ce que tu ressens et ce que tu veux dire dans cet exemple important et très représentatif. Mais il faut souligner ce fait important, quand tu parles du restaurant et de ce que demande le programmateur (jouer moins fort...ou alors avec des chanteuses...) et la bien sur, il n est pas question de présenter ton projet, c est de la musique ambiance...le musicien fait "décor" et ça fait bien d avoir un zicos dans sa maison, mais tu seras d accord il s agit d un restaurant !...Le public présent n est pas venu pour le concert.
    La différence en programmation dans un club c est que tu payes une entrée...et cette entrée c est simplement...pour voir un concert. Nous on fait egalement restaurant, mais les gens qui viennent, ne viennent pas que pour diner, ils veulent voir le spectacle et quand le show commence, la scène est au musicien...et nous n avons aucun standard...ce ne sont QUE des compositions des musiciens qui viennent. Et le grand public vient pour découvrir...rien a voir avec les restaurants ou hotels ou la musique fait partie de la "musique ambiance" mais je ne critiquerai même pas ce fait...ça ne peut être qu un début pour "les rares personnes qui t auront remarqué...salué, et demandé où tu te produits et où on peut te voir.
    Mais ne mélangeons pas les problèmes...les restaus ou hotels veulent juste une musique d ambiance...et pas un concert...il est frequent qu ils viennent voir le musicien en lui demandant de jouer moins fort ou alors..." vous connaissez Summertime ?....:o) ou vous pouvez jouer Happy birthdays...:o)
    Parfois...pour avoir un peu de sous...on fait des concessions non ?...:o)

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  61. Stephane Nicault16 avril 2011 à 09:19

    Ondajazz, tu entendrais la version de Summertime que je proposes, tu aurais le sourire aux lèvres car elle ne reflète pas ce que tu évoques (on la joue avec une rythmique groove qui rend le morceau assez éloigné de l'idée que tu donnes) ;o)

    Par l'exemple de la musique en restaurant je voulais simplement mettre en avant ce que j'appelle le "grand public".
    Nous sommes bien d'accord que c'est de la musique d'animation et que les personnes présentes viennent dîner avant d'écouter de la musique.
    Mais lorsque j'ai des tables d'anglo-saxons j'entends bien qu'il y a une culture de la musique qui n'est pas celle de la France.
    Eux comprennent qu'en encourageant les artistes ils obtiennent une meilleure prestation ce qui est tout bénef pour tout le monde.

    Donc je maintiens ce que je pense, un bon musicien dans un milieu hostile devient un moins bon musicien, son talent ne peut pas tout faire et ce n'est pas un argument que d'exiger de lui d'en avoir suffisamment pour convaincre un public qui n'a pas les oreilles éduquées pour percevoir celui qu'il possède au prix de son travail.

    Et que manque t'il la majeure partie du temps au public dans son ensemble, musiciens y compris pour avoir ces oreilles "éduquées" ?
    La bienveillance, la patience et la confiance.

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  62. Stephane Nicault16 avril 2011 à 09:22

    La bienveillance, la patience, la confiance et... la curiosité.

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  63. Je suis d'accord avec le fait que si nous n'apprécions pas les méthodes du Duc, ou des autres clubs de la rue des Lombards d'ailleurs, qui ont depuis bien longtemps franchi les limites de l'irrespect envers les musiciens et le public, et bien n'y allons plus... du tout!
    Mais faisons le vraiment!

    Je vois pleins de musiciens faire les piliers de comptoirs dans ses clubs tous les soirs, seul moyen de copiner avec la direction, et d'espérer une programmation où ils ne gagneront évidemment pas le dixième de ce qu'ils ont dépensés en bière!

    Essayons de chercher d'autres lieux, d'autres concepts.

    Il est malheureux de voir que les endroits qui accueillent bien les musiciens et le public ont du mal à perdurer plusieurs années à cause de problèmes de voisinage, de police etc...
    Essayons peut-être de soutenir ses endroits, car il y en a, auprès des élus locaux par exemple.

    Il faut essayer aussi de faire en sorte que le public de jazz à Paris accepte de se délocaliser un peu ailleurs que dans le 1er ou 5ème arrnbdissement.

    D'autres "clubs" ou bars dans d'autres quartiers quartiers proposent des choses sympas et auraient bien besoin que le public les soutienne.
    En tout cas essayons autre chose...
    David Gerbi

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  64. Enfin ...un coup de pied dans la fourmillère !!tout à fait d'accord avec les propos de Laurent ,malheureusement la cupidité de ces nouveaux 'people' comme S.Vidal ne sont que la partie émergée de l'iceberg ! il faut se révolter ,boycotter ces clubs et créer autre chose...et surtout ,écoutez les bonnes Jazz-webRadio où les seules 'stars' sont le Jazz et la créativité ...pas les propriétaires ,ni les animateurs !!
    J-Baptiste

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  65. Je regrette de voir, que...si le temps avance...les uniques commentaires qui apparaissent dernièrement (a part exception) viennent encore une fois pour parler du duc ou Vidal ou du duc...Visiblement le débat resterait centré la dessus ?...paris sera toujours paris !
    Bloqué sur UN club sans être capable de voir ce qui se passe a coté...
    A ceux qui bavent sur le duc (visiblement le sunset est épargné jusqu a la...) pouvez vous être plus précis (en dehors du fait que vous ne jouiez pas la bas) qu avez vous a reprocher a la programmation d avril !?. Ne me parlez pas du prix d entrée, c est le même que celui du Sunset. ! je n ai jamais été fan du duc, mais de le voir tant attaqué, je trouve cela ridicule.
    En dehors du fait d insulter Tsf...z aimez pas ? changez de bouton...il y a suffisament de choses a faire.
    @Laurent, as tu contacté Fred Charbot ? ou d autres animateurs qui se bougent avec le jazz ?
    As tu contacté des invits a des radios importantes associatives ?
    @David Gerbi, Paris, la France, L Europe manque irremediablement de salles, d espaces de créations, et ce n est pas (malheureusement) pour les simples raisons que tu donnes (prob de voisinage et police) mais simplement parce que Tenir un lieu de musique coute TRES CHER et trop souvent trop cher...et tenir le coup est très compliqué. Le public n est pas suffisament au rendez vous...avoir un équipement, l investissement du temps et participation des musiciens pour faire vivre le lieu est plus que compliqué. Rahhhh oui, en proposition j en ai eu des centaines...maintenant ceux qui le font vraiment et qui s investissent c est plus que réduit.
    L idéal est un lieu qui reste la maison du musicien, et que ce dernier puisse accueillir le public et présenter ses morceaux. PARTAGER...hic coté des musiciens,,,tout le monde ne sait pas partager ! y a pas plus enrichissant.
    Creez autour de vous, et faites découvrir votre musique.

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  66. @Stephane Nicault. Bien sur mon clin d oeil sur Summertime n etait qu un clin d oeil.
    Mais je persiste a dire qu il ne faut pas sous estimer le Grand Public. Il sait écouter quand on a quelque chose a lui offrir et ne vient pas avec des idées préconçues comme certains.
    Jouer dans les hotels ou restaurants, le concept est différent, généralement le taulier ne veut qu une décoration jazz !! et le public ne vient pas pour la musique.

    Pour moi, le seul grand responsable d une non culture musicale en France reste le service public !!...Maintenant, je sais par mon métier voir que une grande partie du grand public ne demande qu a découvrir... Généralement les plus grandes armes sont la radio et la television (oui, nous sommes fainéants ...) Devant la pauvrete´des propositions, il ne faut pas avoir peur a pousser le public a sortir et découvrir la musique "non imposée" celle qui n est pas au top 50, mais celle qui peut plaire, qui sort des tripes, celle qui a quelque chose a dire.
    Quand le public vient chez nous, il paye une entrée. Ils viennent pour un concert, et savent que cet argent EST pour les musiciens. Quand tu payes, tu écoutes bien plus pourquoi tu as payé...(les concerts gratuits sont généralement moins écoutés)...c est con mais c est comme ça.
    Pour reussir, il faut que le musicien sache que le club est le sien, sa représentation est la notre, notre succès est le sien, le travail fait pour pousser le musicien a aller plus haut est aussi le notre, le combat est commun.
    Ouvrir un club de jazz est compliqué parce que contraire a une entreprise commerciale. En commerce, tu regardes d abord ce qu écoute le gros public, et tu programmes sa musique...tu remplis. En culture, tu as tes gouts, tu programmes TA musique et celle que tu défends et tu sors dans la rue pour vendre ta passion. Voila pourquoi l entreprise est compliquée !
    Mais quand le public fait confiance a ta programmation, les lumières s allument.

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  67. Je regrette surtout de voir que les derniers commentaires ici sont devenus un dialogue entre Ondajazz et S. Nicault...
    @M. Nicault, crois-tu vraiment que tes commentaires de 1:58 et 2:37 soient construcifs? As-tu lu autre chose que le mot "totalitaire"? As-tu essayé de comprendre le discours de M. Coltier?

    Oui, ça parle beaucoup de tsf et du Duc, mais pas que, bon sang.
    @M. Ondajazz: as-tu lu uniquement les commentaires qui parlent de ça?
    Est-ce que quelqu'un est vraiment allé voir ce qui se fait ailleurs? Ohé du bateau? Pavé Jazz? Paris Jazz Underground?... J'espère que les artistes anonymes impliqués dans ces projets viendront quand même à cette réunion pour partager leur(s) expérience(s) sûrement intéressante... il n'y a pas que les noms connus du jazz qui ont des choses à raconter... Et il n'y pas que les idées bankables qui sont bonnes. Car si se diriger vers un fonctionnement plus collectif parait être le bon chemin, il faut bien se rendre compte que c'est tout sauf bankable, et qu'il faut parfois bosser gratos, et oui, et penser plus à des échanges de services contre d'autres services plutôt que des sous.

    Mais en fait, quel est le débat ici? Le statut du jazzman en France? La diffusion de sa musicque? La responsabilité des structures privées?

    Les premiers jours ce blog était intéressant, je pensais avoir plein de choses à dire, mais là ça part dans tout les sens, je ne sens pas beaucoup d'écoute, ça coupe un peu l'envie.

    En espérant que la réunion ne ressemblera pas à une AG de manif étudiante...

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  68. @ Anonyme (joli nom)-
    Oui j ai pris la peine de lire Tous les commentaires, et de constater malheureusement la grande majorité vient et revient simplement pour baver sur un club (sans jamais déposer un seul argument acceptable)
    En dehors de la démarche de Laurent Coq qui est passé outre cette querelle et tentera de créer
    dans le positif pour demain, la majeure partie n est que pleur et fixation maladive sur Tsf et duc.
    J ai pu lire quand même des commentaires de passionnés qui auront donné des idées de créations, d associations, de bateau, de reprises de lieux de musique, mais leurs posts sera tombé (malheureusement) dans un gouffre sou les autres posts parisien qui ne possèderait visiblement qu un club public ...:o)
    Bon, ok, on va moins parler...:o)
    Thierry- Ondajazz

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  69. François Laudet16 avril 2011 à 15:34

    Désolé d'avoir zappé ce blog durant quelques jours, mais je constate qu'il regorge de commentaires, ce qui est une bonne chose...

    1°) Je remarque une forte opposition Paris/Province qui me semble lamentable. Nous, les Parisiens, serions des enfants gâtés qui cracheraient dans leur soupe. C'est débile... Et le "provincialisme" est tout aussi réel et stupide que le "parisianisme". Quand quelque chose ne va pas, il faut le dire, où que ce soit...

    2°) C'est vrai, il n'y a pas que TSF et le DUC dans la vie. C'est pourquoi, bien qu'y ayant travaillé durant 5 ans, je n'écoute plus cette radio. Je préfère ma discothèque. Quant au Duc, j'y ai beaucoup joué du temps de Didier (mon big band une fois par mois, un cd live) et pas mal du temps de Proust. Je n'y joue pratiquement plus aujourd'hui, car je n'ai rien de "nouveau" à proposer...

    Donc, en dehors de TSF et du DUC, il y a tout de même des gros malaises qu'il serait injuste de réduire à des lieux, des gens, ou des régions...

    3°) Mais en lisant ce blog dans la continuité (c'est long), je reste consterné par les "anonymes". Ils ne disent pas tous des choses fausses, loin de là, mais je ne supporte pas les gens qui avancent masqués... C'est à la fois anti-démocratique et extrêmement impoli. Quand on n'a pas le courage, on se tait...

    Alors, je vais cesser de m'exprimer ici, car les "anonymes" me les brisent menues... Si d'aventure l'un d'entre eux venait à me croiser dans un club (s'il en reste), je ne lui souhaite pas de se présenter... Quelle bande d'abrutis !!!

    Bravo et merci à Laurent Coq pour sa démarche, ainsi qu'à tous ceux qui ont osé s'exprimer à visage découvert. Les autres ont tout gâché...

    Salutations distinguées. FL.

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  70. François Laudet16 avril 2011 à 15:41

    Et je soutiens Philippe Chagne dans ses propos, jusqu'à la moindre virgule... Comme ça, c'est fait... FL.

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  71. Stephane Nicault17 avril 2011 à 03:35

    @Anonyme du 16 avril de 13:09
    (Au passage assez d'accord avec F.Laudet pour son point de vu sur les anonymes et puis les anonymes pourraient au moins prendre un pseudo, ce serait quand même plus simple).

    Donc je reprends @Anonyme, rien à battre de savoir si c'est constructif ou pas, ça m'a fais marrer de voir les commentaire de R.Coltier et de constater qu'il prêche la tolérance pour ce qu'il avait écris alors qu'à la base il aurait tout simplement fallut proposer une autre date si celle proposée était venue trop tôt (ce que je pense aussi).
    Mais aller dire : "oui j'ai casser le Samup mais ce n'est pas ce que je voulais dire, c'est un syndicat super et voilà ce que je pensais bande de malhonnêtes qui ne savez pas lire et pervertissez mes propos" moi ça me fais rigoler.

    Quand ensuite le gars te dit "si on commence à se vexer c'est mal barré" et qu'au premier post en réponse il se vexe, je me marre derechef.

    Moi je vois simplement que le gars n'a pas envie de causer avec moi.
    Et je m'en fout mais je lui dit tout de même, je suis comme ça.

    Donc rien de constructif mais faut t'il que tout le soit ici ?
    On doit respecter un code de conduite pour répondre ?
    Qui l'a instauré, toi ?
    Qui tu es ?
    (pas la peine de répondre à la dernière question, ce n'en est pas une)

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  72. Stephane Nicault17 avril 2011 à 03:49

    @Ondajazz

    Salut gars !! :o)

    Je pense en définitive qu'on est assez d'accord sur le fond.
    En tout cas j'aime bien la façon dont tu participes au blog.
    Je trouve ça mieux que l'anonyme qui vient poser son cake et qu'on ne revoit plus ensuite.
    Cela dit certains non anonyme ont fait la même chose.
    Bon, je vais de mon côté essayé de moins poster, je suis assez prolixe de nature, petit défaut pas toujours apprécié... ;o)

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  73. Bonjour,

    Il me vient une question suite au message de Pierre Gros.
    Pourquoi ai-je si peu envie d'aller en clubs?
    En particulier rue des lombards?
    Est ce parce que la programmation ne m'intéresse pas? Non, ce n'est pas cela, c'est justement ce qui me motive pour y aller trainer mes guêtres.

    Les concerts tardifs? ET annoncés avec une heure précise (pour me faire consommer) et qui commence avec 30 à 45 mn de retard? Oui, ca contribue à ma flemme.
    Parce que je suis reçu comme du bétail, que je me sens agressé par un personnel de qualité médiocre (qui ne respecte ni les clients, ni la musique) parfois méprisant, que je suis mal assis et entassé, traité comme un porte-monnaie?
    Oui, définitivement, c'est la raison principale et vraie.
    Les clubs, vous avez tant à améliorer pour attirer votre public et pas seulement celui des artistes...

    Jerome Gransac

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  74. Définitivement, il faut que j'arrête de lire les commentaires, je m'agace, je m'emporte...
    Tellement envie que cette musique ait une vraie audience...

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  75. philippe chagne17 avril 2011 à 06:38

    pour repondre a ondajazz (un pseudo c'est pas non plus une vraie personne pour moi... mais passons .)si TSF et VIDAL reviennnent en boucle sur ce blog , c'est que precisemment c'est de là que tout est parti ..et ce qui saute aux yeux depuis que tu ecris sur ce blog c'est qu'il y a ds notre demarche de denoncer les derives dont parle LAURENT COQ ,qq chose qui te derange ...tu es de mauvaise foi ou pas informé ..dans les 2 cas rumine tranquille et tiens le toi pour dit une fois pour toutes on va se réunir pour construire qq chose et ce qui est sur aussi ,c'est qu'on regarde devant et qu'on va faire des propositions dans ce sens !
    Il ya trop de gens investis et interessés par ce qui se passe pour que ça reste lettre morte ..et si ça peut faire chier 2 ou 3 roitelets du microcosme jazzeux parisien c'est tout benef!
    pour repondre a je ne sais plus qui , qui me disait que les stars dont je parlais ("portal texier ...) etaient des septuagenaires :maintenant c'est presque impossible de construire qq chose :c'est encore une fois par là qu'a commencé laurent coq :une radio jazz (la radio de ts les jazz) qui zappe tt ce qui n'est pas bankable,ou identifiable par les septuagenaires (encore eux)comme le vrai jazz ,des clubs qui te programment si tu as sorti un disque (qui de ttes façons ne se vendra pas);ce n'est pas de la faute des septuagenaires cités plus haut mais je trouve un peu lamentable de n'en n'entendre aucun sur les sujets cruciaux soulevés ici ;
    j'ai un vieux fond de croyance ds l'autogestion et je pense que si on se réunit on est plus fort pour faire bouger les choses ;j'adorerais qu'un nouveau lieu pour le jazz soit créé ,qu'un collectif de musiciens lance une serie de disques avec un titre par groupe ..si tt le monde paye un peu et vend un peu chacun de son coté ça peut etre viable ..en ts cas les risques seraient divisés d'autant !

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  76. Questions.
    -Pourquoi personne ne veut ouvrir un club de jazz ?
    Pourquoi quand un club ouvre, généralement il ferme 4 mois plus tard

    -Pourquoi quand on lit un magazine de jazz on a envie de se tirer une balle dans la tête, tant que c est ennuyeux a lire? que Balzac parait un livre de blagues a coté. Une masturbation de technique qui n interesse que si peu de monde.

    - Pourquoi certains font tout pour faire de cette musique une musique fermée, élitiste, intello, critique quand un un musicien fait un album pour tout public et pleure ensuite si personne vient le voir et qu il joue devant une salle vide !?
    -Que fais le musicien jazz (qui ne tourne pas) pour respecter le public ? (le nombre de concerts que j ai vu ou on a l impression d assister a une repet...tout le monde le nez sur sa partoche) tout juste si ils ne jouent pas en pyjama !

    Mais visiblement, a lire ce forum, la faute revient au club du duc des lombards et le vilain S Vidal qui trahit le jazz (car Tsf est écoutée)!...consternant !

    Arrêtez vos blablas sur le duc et autres clubs, et posez vous les bonnes questions. Bon courage a Laurent Coq que j admire pour son initiative et sa passion, malgré les dérives de certains sur ce site qui n ont pas débloqués du duc...
    P. Baudoin

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  77. Philippe , quand tu dis

    " pour repondre a je ne sais plus qui , qui me disait que les stars dont je parlais ("portal texier ...) etaient des septuagenaires ...."

    c'est moi qui disait çà !

    je voulais seulement dire que ces septuas , bien souvent , ne se sont jamais servi d'internet et en sont bien incapables , voire qu'ils s'en foutent bien pas mal de l'outil internet (souvent , ils auraient plutot de la défiance envers ce moyen d'expression )

    c'est tout ce que je voulais dire !

    je connais perso , depuis longtemps , certaines stars du jazz , encore bien plus connus que les 3 que tu citais (Portal , Romano et Texier) ; ils ont 70 ans , voire plus ; ils se sont jamais servis d'un clavier et s'ils connaissent l'impact du net , ils n' ont jamais fait d'apparition sur la blogosphère ; tout simplement parce qu'ils en sont bien incapables !

    c'est pas un outil de leur génération ; c'est tout !

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  78. @Philippe Chagne,
    Merci de m avoir répondu.
    Pour te répondre, oui je signe avec le pseudo Concernant ma signature, Ondajazz, mais c est le contraire d anonyme ! si tu cliques dessus, tu auras toutes mes coordonnées ! Ondajazz est le nom de mon club de jazz pour lequel une équipe se bat tous les jours depuis 7 ans et donne a la capitale Portugaise une sonorité jazz, Invitant les musiciens français et leur faisant regulierement partager la scène avec les grands musiciens portugais. Voila pour la pub !et je signe toujours ce que je fais ! Maintenant j ai signé ondajazz simplement parce que c etait le compte google sur lequel je bosse ! Voila pour le détail !
    J ai lu tous les commentaires, et si, je comprends la révolte de certains musiciens, et je trouve légitime leur combat, je trouve (et je l ai dit depuis le début) la cible est une erreur totale et irrelevante ! pour les motifs suivants
    1- Le club est un club privé
    2- Le jazz appartient tout le monde et chacun a le droit de donner SA couleur sans devenir extremiste stupide pour dire "ça c est jazz" ou "ça c est du jazz de dysney" (comme j ai entendu dire sur ce forum. Propos démesuré quand on regarde qui joue au duc !
    Sur les motifs de conflits entre zicos et duc, ils n ont rien a voir avec la condition du musicien d aujourd hui. le Duc restant une boite privée, son but est d être rentable et si il n etait pas la...il n y aurait rien !
    Chacun est libre de programmer ce qu il veut non ? a moins que le duc touche une grosse somme du ministère de la culture l obligeant a passer un % de musiques de creations qui ne lui plaise pas !
    Je comprends les difficultés des musiciens, et je ne comprends pas qu avec tous les talents qu il y a, on ai pas pu ouvrir une structure culturelle a Paris (ou ailleurs) où la programmation serait confiée a un musicien...mais je ne me fais pas de doute...très rapidement, ce musicien programmateur se fera lyncher par ceux qui ne passent pas la bas !

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  79. @Philippe Chagne (suite et fin) :o)
    Je ne comprends cependant pas trop ce choix débile de demander un cd avant de programmer quelqu un !...et j ai du mal a y croire !
    ça, c etait valable hier !...aujourd hui n importe qui peut faire un cd...et personnellement, ces cd me gonflent ! pour programmer je demande simplement une maquette ou un lien youtube ou myspace...c est bien plus rapide, concret et ça donne le principal des infos...a partir de la, j aime ou j aime pas !

    Maintenant, tu ne feras jamais chier 2 ou trois roitelets du microcosme parisien...cette querelle ne leur fait que de la pub !!
    Comprenez cependant que un club se doit passer des musiciens qui ramènent du monde non ? sinon, ils déposent le bilan rapidement !
    Je n ai pas a juger le duc des lombards simplement parce que c est une boite privée et je trouve grotesque les commentaires de certains qui le critique mais qui ne seront pas capable d ouvrir le moindre club...
    Sur Sebastien Vidal, c est pareil, je n ecoute pas Tsf, mais je tire mon chapeau a toute personne qui bouge pour faire ce qu il pense de bien pour le jazz... a partir de la, il aura toujours des ennemis.
    La critique est facile !!
    si on faisait des forums pour tout club ou radio qui nous gave ce serait pas intéressant...faisons des blogs pour des choses qui nous plaisent et qui font avancer !
    Le mauvais c est que beaucoup de musiciens sont trop individualistes...beaucoup crachent sur le duc pour l unique raison qu il n y ont pas été invité a jouer !...c est grave non ?? et lamentable.
    Ceux qui défendent LA MUSIQUE dans son ensemble, ils savent qu ils avanceront AVEC les clubs car musiciens et clubs sont liés. C est ce que fais Laurent Coq (il me semble) en dehors de son coup de gueule du départ, il est pour bosser avec ceux qui veulent faire avancer les choses.
    Le jazz est assez compliqué comme ça, unifiez vous, sinon vous allez disparaitre !
    Personnellement, vivant a Lisbonne je ne pourrais pas me rendre a votre réunion, sinon je serais venu avec plaisir.
    Mais toujours dispo pour bosser a distance si besoin !
    Cordialement
    Thierry- Ondajazz

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  80. Jean-Paul BAZIN17 avril 2011 à 12:21

    Je suis ravi d’apprendre qu’une réunion aura lieu le 15 mai 2011 à 15h à l’UMJ, comme j’étais ravi de la réunion du SAMUP qui a eu au moins le mérite de se tenir dans un délai très bref. J’y serais si mon emploi du temps me le permet.
    Par contre, j’espère que cette réunion donnera lieu à des propositions concrète et que les échanges ne seront pas, comme certains propos tenus dans ce blog, inutilement injurieux et caricaturaux.
    A ceux qui se livrent à ce genre d’exercice : Ce n’est pas en essayant de salir tel ou tel et de détruire ce qui a le mérite d’exister, que vous construirez quelque chose.
    Au lieu de diviser, rassemblez !

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  81. François Laudet17 avril 2011 à 14:50

    Pour Jean-Paul Bazin:

    C'est facile de critiquer après coup un mouvement d'humeur légitime... C'est toujours l'initiateur qui trinque et les moralistes s'en sortent toujours bien...

    Oui, une révolution, c'est sale, je ne sais pas où vous avez vu jouer que c'était propre... Noble peut-être, inévitable certainement, mais propre?

    Et puis ça commence obligatoirement par détruire ce qui existe déjà pour construire du neuf sur les ruines. Je suis violent? Mais quand ce qui existe est moche, pourquoi s'en contenter et pourquoi construire du beau à côté? La place est limitée, alors pas d'état d'âme, place au beau, point barre...

    Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, les musiciens parlent ici de leur survie, ni plus ni moins... Fins de mois difficiles pour tous, surendettement pour certains, angoisse permanente de nos calendriers vides et du renouvellement hypothétique de nos droits...

    Comme le disent les chevaliers Perceval et Karadoc dans Kaamelott: "Sire, on en a gros"!!! Et à ma connaissance, le dernier roi de France a plutôt mal tourné, si vous voyez ce que je veux dire... Alors vos leçons de morale, vous voyez bien ce que j'en pense...

    Cordialement. FL.

    PS: J'avais dit que je ne dirais plus rien sur ce blog, mais quand faut y aller...

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  82. François Laudet17 avril 2011 à 15:25

    Quant aux crétins qui se sont fait passer pour Jeff Watts et Bob Mintzer, ils ne font qu'aggraver les choses. C'est leur but, visiblement... J'avoue m'être laissé piéger par le faux Mintzer, à qui j'ai répondu en toute bonne foi... En vouloir à Laurent Coq pour ce genre dérapage est injuste, car ce sont les risques habituels d'un blog... La démocratie est à ce prix, elle a ses faiblesses, tout comme nous... FL.

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  83. Je ne crois pas que ce soit le moment de se laisser aller à casser du sucre sur le dos des gens qui se laissent berner par un slogan mensonger tel que le pratique TSF. La radio de tous les jazz est une manière de dire que le jazz est resté figé à une espèce de postbop remis au goût du jour par quelques bons musiciens qui n'ont pas voulu révolutionné le monde de la musique, mais simplement l'améliorer. Qu'ils pensent que l'histoire du jazz est plus importante que son devenir les conforte dans leur quotidien.
    Maintenant quelle est cette révolution proposée sur ce blog, faut-il tout détruire pour mieux reconstruire? Je ne le pense pas, le passé nous a appris que les révolutions passaient par des périodes de terreur que nous ne voudrions pas revivre.
    La révolution du free-jazz est déjà dépassée, elle a entrainé des batailles plus que violentes, bien des jazzmens y ayant participé en sont revenus. Par exemple Archie Sheep a mis de l'eau dans son vin et se contente de revenir au standards plus classiques. Ornette Coleman tant qu'a lui prétend avoir inventé l'harmolodie, mais ne nous renseigne pas sur la façon de la pratiquer et s'enferme dans un silence hermétique quand on lui demande de transmettre son invention.

    Le bilan de la révolution de jasmin en Tunisie n'est pas encore positif, d'autant qu'elle était, parait-il, déjà nommée ainsi lors de la prise de pouvoir de Ben Ali.
    S'il y a un parallèle à faire avec ce blog, je souhaite que les rancœurs et les différents personnels soient dépassés pour ne pas sombrer dans la haine qui serait une invitée inopportune.

    Christophe

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  84. SI LE JAZZ SE RÉVOLUTIONNE, LA TERRE ENTIÈRE FERA PEUT-ÊTRE DE MÊME, CAR SOUVENT L'ART PRÉCÊDE LE RESTE, ET LÀ C'EST L'ART PAR EXCELLENCE DE GROUPE & D'EXPRESSION SPONTANÉE (les musiciens tendent vers cette infinie qualité).

    GROUPE & EXPRESSION SPONTANÉE >> BESOIN DE PARTAGES PRÉSENTS & SINCÈRES D'AMOUR-RESPECT-ÉCOUTE PLUS QUE JAMAIS, CAR NOUS NOUS "MONDIALISONS" ET DEVONS NOUS PRÉPARER/HABITUER À CELA.

    IL NOUS FAUT NOUS ASSAGIR !! MA PETITE PERSONNE VOUS RESPECTE TOUS, QUI QUE VOUS SOYEZ, ET TENTE DE VOUS COMPRENDRE, NON DE VOUS JUGER. (Et moi, je tente de vivre au plus proche de qui je suis profondément, à tous les instants.)

    POUR CETTE "RÉVOLUTION JAZZMINE" >> MONTER DES ASSOC DE MUSICIENS ET MÉLOMANES, CRÉER DES CLUBS, FESTIVALS, FÊTES, WORKSHOPS, JAMS, ÉCHANGER AVEC D'AUTRES PROJETS SIMILAIRES, ... ET POUR Y ARRIVER, TROUVER LES GENS CAPABLES DE COMMUNIQUER AVEC LE "PUBLIC" ET LE "PRIVÉ" POUR UN MINIMUM DÉCENT DE POGNON, POUR DES ACTIONS DIGNES DE LA CRÉATIVITÉ.

    BON NOMBRE DE CHOSES VONT MAL PARTOUT, TOUT EST LIÉ, IL EST DONC LOGIQUE QUE LE MÉTIER DE MUSICIEN SOIT SI DUR, COMME TANT D'AUTRES MÉTIERS.


    S'OUVRIR À SOI ET AU RESTE DU MONDE EST LA MEILLEURE DES SOLUTIONS, ou plutôt LE MEILLEUR DES CHEMIN, CAR IL TEND VERS LA VÉRITABLE CONSCIENCE DE L'EXISTANCE.

    IL Y A PLUSIEURS COUCHES D'ACTIONS POUR PLUSIEURS ÉCHELLES DE RÉPERCUSSIONS . . .

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  85. Je suis amateur de jazz, mais je ne coure pas la scène jazz non plus. Je suis allé 2 ou 3 fois au Duc des Lombards, parce que c'est connu et que la programmation m'intéressait. Bref, j'ai pas trouvé l'ambiance hyper cool. Un peu aseptisée, formatée, pas d'échange, pas de rappel etc. C'est peut-être pas toujours comme ça mais bon.
    La seule question que je me pose c'est: pourquoi vouloir changer ce lieu, qui a ses propriétaires, son public, son business etc ?
    Si effectivement le genre de programmation et d'ambiance souhaitée par Laurent Coq est aussi souhaitée par le public, ce serait pas trop compliqué à mon avis de créer un lieu alternatif !! C'est arrivé à bien d'autres salles de changer d'ambiance, et d'autres ont pris le relais, quoi de plus normal ?

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  86. @François Laudet...
    Qu est ce qu il ne faut pas lire dans ce blog !
    Quand vous écrivez
    "C'est facile de critiquer après coup un mouvement d'humeur légitime... C'est toujours l'initiateur qui trinque et les moralistes s'en sortent toujours bien..."
    ça devient vraiment du n importe quoi !
    Le coup d humeur de L.Coq n a rien de legitime, et est d un ridicule basé sur un reglement de compte hysterique ..le niveau est adolescent !...ce blog n existe en fait simplement parce que quelques musiciens sont insatisfaits de ne pas voir leur nom jouer au duc des lombards...si L.Coq avait son emission de radio, il ne dirait plus rien.

    Sauf le respect que je dois pour les musiciens, par pitié, n enfonçez pas le ridicule a assimiler vos jalousies des uns ou des autres a ne pas jouer dans ce club et a venir parler maintenant de revolution !
    1- Vous sciez simplement la branche sur laquelle vous etes assis...
    2- Apres 15 jours d existence, vous aurez craché 50 fois sur un club privé qui presente un jazz qui ne vous plait pas
    Monsieur Laudet, Vous n avez pas le monopole du jazz et de dire ce qui est bon ou mauvais si vous vous permettez de critiquer la programmation de Tsf, d autres peuvent preferer cette radio a votre musique de clan fermée.
    Sur ce blog de "revolutionnaires" comportant au moins 50 inscrits (quelle revolution), pas une seule fois vous n aurez remis le service public en cause...c est trop fort !! mais simplement cracher sur une radio qui n est pas votre et un club qui vous deplait... les deux étant privés et legitimes.
    Tsf rassemble des millions d auditeurs qui se rient bien de vos querelles de gamins immatures inconscient de la realité de la rue.
    Revolution ?...alors créez, ouvrez un club, une radio, faites vous createurs...
    Mais jusqu a la, vous n etes doués que pour tirer sur les seuls qui font quelques choses.
    Le monde est grand monsieur Laudet, vous pouvez ouvrir des clubs partout...(meme si je ne pense pas que vous aurez suffisament de public pour rester ouvert trois mois)
    Mais je respecte avant tout ceux qui font quelque chose...ce qui n est pas votre cas !!
    3- Pour finir...please...n assimilez pas votre jalousie et celle d une dizaines de frustrés aigris a une revolution...c est un non respect pour ceux qui font vraiment la revolution
    Votre mouvement de frustrés et de jaloux pompant commencent a gonfler menu le jazz (celui qui ne vous plait pas)
    Cet art ne vous appartient pas ! désolé de vous l apprendre.
    P. Baudoin

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  87. Ps: j écoute de temps en temps Tsf, et ça me plait ! quand je n aime pas, je change de station...
    Quand je vois un groupe que j aime, si il passe au duc et que je peux y aller, j y vais...autrement si j aime pas...je vais a un autre club. Le sunset (je ne sais pas si vous connaissez, c est pas trs loin...mais visiblement vous ne connaissez pas car dans vos sources je ne vois que le duc...)
    P. Baudoin

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  88. Grosso modo, à paris vaut il mieux jouer au café des sports ou au duc des lombards ?

    Le blème c'est le fric, autant pour le musicien que pour l'organisateur.
    Le mot rentabilité et le mot jazz sont presque incompatibles, pour vivre, un musicien de jazz doit presque forcement enseigner, et un organisateur doit toujours vendre de la bière.
    La révolution n'a pas grand chose à voir là dedans...

    Sauf que les musiciens de jazz ont l'air si mal payés qu'on va de plus en plus les entendre jouer dans les squatts punk rock et dans la rue, ou qu'on ne vas plus les entendre.

    De toute façon, c'est pas mitterand et guéant qui vont augmenter le volume des subventions destiné aux musiciens et aux lieux de jazz.
    xas

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  89. Stephane Nicault18 avril 2011 à 04:34

    Bon moi qui ne voulais plus vampiriser le blog me revoilà.
    Mais je ne peux pas fermer ma gueule après avoir lu ça.

    Monsieur P.Baudoin, votre message est génial, il fait la démonstration parfaite de ce que L.Coq dénonce, un formatage de la pensée qui conduit à une pensée unique.
    Et par là même un raisonnement parfaitement inique.

    Continuez ainsi, c'est très bien...

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  90. Jean-Louis Damant18 avril 2011 à 04:38

    @ François Laudet post de 14h50:

    Tu me fais presque autant plaisir à te lire qu'à jouer avec toi. J'aurais aimé que l'on puisse te qualifier uniquement d'extrèmiste, mais malheureusement, tu es juste RÉALISTE.Ce que tu décris de notre situation (qui est vraie) dépasse le cercle des musiciens de "jazz" et touche une population de plus en plus large, même dans les pays très riches.Tant qu'il y a un peu de viande sur l'os à ronger,on peut contrôler les chiens, quand il n'y a plus rien, c'est le plus grand des dangers que tu nous décris, et l'histoire, malheureusement se reproduit avec les mêmes causes et les mêmes effets.

    @Jaaazman: les saltimbanques sont des précurseurs des révolutions car ce sont les premiers à crever la dalle.......

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  91. A stephane Nicault

    Désolé de ne pas vous plaire mais votre Laurent vit dans une piole fermée...se fermant egalement au public...il parle de formatage de la pensée ?
    Mais sans dec, c est quoi ce reglement de compte malsain avec le duc étalée sur la toile ? et vous voulez melanger cela a la culture ?
    Leur jazz se meure dans un enfermement qui n interesse plus personne...regardez ces critiques, PAS UNE SEULE ne vise le service public. Plus facile pour ce clan de laver leur linge sale sur la toile !...
    Ou alors Laurent Coq reste credible et refait sa page de base ...sa lettre ouverte est une misère et reflete simplement le reglement de compte malsain.
    Tous ces gens qui se plaignent ne seraient pas foutus d ouvrir une quelconque boite de jazz
    P. Baudoin

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  92. J'approuve complètement le propos de Philippe Baudoin, tout cela est stérile.

    Le coup de la pensée unique etc. selon Stephane Nicault, c'est une jolie démonstration de pensée binaire. La subtilité reste la clé de la compréhension dans un débat, et affirmer blanc et prendre tout son différent pour noir, c'est là que s'active le formatage de la pensée.

    Les pouvoirs publics sont les premiers responsable de la part légitime du coup de gueule de départ. Pour le reste de ce qui se dit ici, ce n'est que ramassis de ressentiments déplacés, banalités déjà dans le débat à l'époque des philosophes grecques ou inepties sur ce qui est cru pensé par un bout de public, un bout de producteurs, de programmateurs, de musiciens... Bref, rien de réellement discutable parce que rien de très clair ni de valable.

    Le débat est légitime au fond mais la forme qui lui est imposée ici est simplement trop chaotique pour faire émerger quoique ce soit de producteur.

    Débattons, mais faisons correctement, ou nous allons droit dans le mur.

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  93. Bon alors je vais me présenter tout en conservant l'anonymat puisque je suis un nobody parmi des noms prestigieux. Disons simplement que j'ai suffisamment parlé dans le micro d'une radio associative (et joué des disques aussi), porté d'amplis pour organiser des concerts en province, critiqué des albums et des concerts pour connaître un peu la musique, ses moeurs parfois détestables et ses coutumes adorables même si j'avoue que je ne goûte que très peu au jazz.

    J'ai l'impression que ce débat (et les coups de gueule parfois déplacés qui vont avec) n'est en fait que la traduction de la très longue crise qui secoue la musique en général et le disque en particulier.

    J'ignore si les moeurs du microcosme du jazz ont caché sous le tapis les grandes questions que ça soulève ou pas mais les malaises qui sont mis à jour ici sont à peu près communs à toutes les musiques : des grilles de programmation radios de plus en plus formatées, des de scènes qui proposent souvent des affiches de moins en moins osées. Il y a rien de neuf à tout ça, ça fait presque vingt ans que je le déplore en tant que mélomane et il suffit de regarder l'état général de ce qui est proposé dans toutes les musiques (sauf peut-être le classique que je ne suis pas) pour se rendre compte que c'est partout pareil ou presque.

    Oui, partout pareil, ou presque, parce que les autres musiques ont sans doute mieux apprivoisé que le jazz des moyens alternatifs de se faire connaître.

    Je vais faire un peu de name dropping ci-après en prenant des exemples éloignés du jazz, voyez-y des cas réussis de gens qui ont contourné le système pas forcément des jugements de qualité sur telle ou telle production.

    Ca fait des années que les rappeurs s'échangent des mixtapes éditions limitées, petits tirages, qui leur permettent de gagner un peu d'argent (en s'asseyant certes sur le droit d'auteur) mais surtout de faire découvrir ce qu'ils écoutent et produisent.

    De la même manière, le net regorge de jolis sites consacrés à la musique électronique (Resident Advisor, XLR8) qui proposent une à deux fois par semaine des DJ Mixs où sont invités des grands noms du genre qui donnent une heure de leur production actuelle ou des archives de leurs performances.

    Tout comme il me semble naturel de dire à ceux qui trouveraient que les institutions du jazz Rue des Lombards ne remplissent plus vraiment leur rôle d'essayer de trouver de nouveaux lieux ailleurs, quitte à les créer. Avec la pratique du live-streaming de concert qui se multiplie, je pense qu'un collectif de jazz avec une offre un peu différente de ce qui est habituellement proposé par les sites les plus connus pourrait trouver sa place.

    Si jamais la programmation de TSF ne vous plaît pas, faites votre propre radio. Avec un minimum de bagage technique côté son et informatique, un peu de soutien au niveau juridique pour régler la question des droits d'auteur avec la SACEM, ça ne doit pas être trop difficile de mettre ça en place pour distribuer un podcast musical d'une heure toutes les semaines.

    Avec un peu d'acharnement et de persistance, il est même possible d'envisager de syndiquer le programme (c'est à dire de le fournir à des radios du genre associatif qui couvrent le territoire et meurent sans doute d'envie d'avoir une émission de jazz pour remplir leur grille de programme). Là encore pour prendre des exemples concrets, le Label Ninja Tune, Gilles Peterson ou Laurent Garnier ont fait ça. Résultat, l'émission de Garnier passe sur les radios de service public dans 4 pays (France/Belgique/Suisse/Mali).

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  94. Curieux,comme les rares contributions vraiment dignes d'intérêt( entr'autres Lacarrière,De Wilde,Mahieux,un"ancien",soit dit en passant),ne suscitent aucun commentaire...Sortez un peu des récriminations microcosmiques,que diable!

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  95. Stephane Nicault18 avril 2011 à 06:45

    Ouais, toujours les mêmes réponses misérables : faites donc votre radio pour compenser la désinformation faite par celle qui prend actuellement toute l'audience.

    Ben voyons, un musicien de jazz n'a pas besoin de travailler l'instrument, c'est sur il n'a que ça à faire, créer une radio, vendre ses disques de la main à la main (remarque ça il sait faire) Il lui suffit de faire comme le groupe de rap du coin qui mixe simplement des disques, après tout, ce n'est pas bien difficile tout de même.

    Putain, prenez un sax, une trompette, un piano et bousillez vous les lèvres, cassez vos doigts et votre dos, apprenez à travailler, développer vos capacité d'écoute et ensuite, quand vous aurez appris le sens du mot respect, venez donner des leçons !!!

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  96. "Stephane Nicault a dit…

    (...) Il lui suffit de faire comme le groupe de rap du coin qui mixe simplement des disques, après tout, ce n'est pas bien difficile tout de même.(...)"

    J'espère que c'est ironique. Si ça ne l'est pas, je vous conseil de cesser rapidement de raconter n'importe quoi ici, sous peine de perdre définitivement toute crédibilité.

    Et c'est quelqu'un qui s'est ruiné le dos et ronger les doigts sur une contrebasse pendant plus d'une décade qui vous le dit.

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  97. A stephane Nicault
    Je vous rappelle cependant que la crise initiale faite par monsieur Coq vient du fait qu il n est pas embauché par Tsf pour faire une emission de radio...(et qu il ne joue pas au duc)
    Et c est pour cela que tsf se fait casser !...
    C est aussi etonnant qu il ai cherché a se faire embaucher sur cette radio si il la critique tant..
    Vous êtes des tristes !

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  98. Bonjour à tous, Bonjour Laurent!

    Je vais faire synthétique en quelques points, histoire de ne pas ajouter aux débats fourre-tout mais bien plutôt aux bribes d'analyses, bonnes idées, et valeurs défendues ici par certains.

    -Tout d'abord, je suis frappée de l'ignorance généralement répandue chez nous autres -jazzmen &women-,ou pire, d'un désaveu latent des nombreuses structures et institutions que nous avons en france à notre disposition.
    Les réseaux, associations, centres de ressources existent, ils sont certes moribonds pour certains, mais le plus grave c'est qu'ils sont DESERTES par les artistes, en tant que praticiens, porteurs de projets et de reflexions.
    A paris, le stigmate est encore plus profond parce que le jazz, en dehors d'une programmation publique prestigieuse (Cite de la Musique etc), d'un reseau de clubs privés et de petites associations peu visibles, n'a pour ainsi dire pas de LIEU.
    J'entends par LIEU une veritable institution dédiée à la création et à la culture jazz, à l'image des salles membres de la FSJ qui maillent tout le territoire sauf Paris Intra-Muros.
    Un LIEU qui assure la diffusion, les actions en direction des publics, les résidences...
    un LIEU voulu par et pour les Jazz.
    Ce rêve là se fait avec beaucoup d'argent public, des partenaires, et une association dirigée par des professionnels serieux.
    (je reviendrai sur les options collectives à développer d'urgence un peu plus bas, attendu que les rêves, c'est toujours bien d'en avoir plein, et à plusieurs)

    -Le professionnalisme est une notion capitale de nos jours, comme l'ont rappelé dans ce jeune débat A.Duthil, C.Deghelt etc...
    Les acteurs "non musiciens" de notre milieu sont aux prises avec la même récession, les mêmes crises, les mêmes problèmes d'offre et de demande.Les politiques et les institutionnels aussi, seulement voilà:
    pour ceux qui ne le sauraient pas déjà, le Jazz en France est classé dans les Musiques Actuelles (plutôt chouette, sur le papier), et les budgets alloués sont très serrés par rapport à ceux du classique, du théatre, du cirque, de la danse.
    Suivez la lune mais suivez aussi mon doigt:
    pourquoi je parle de ces autres disciplines?

    -Parce qu'elles sont représentées par une majorité d'individus et de compagnies vivaces, engagées,rêveuses (j'insiste...).
    Ces gens travaillent et créent, comme nous, MAIS en plus ils écrivent, se rassemblent, se syndiquent, se rapprochent de leur public, ont une vrai culture du projet et oeuvrent depuis des décennies à des réflexions et des actions pensées autant en direction du public qu'en constant repositionnent de leur esthétiques et de leurs RITUELS.

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  99. suite et fin...

    Le jazz a besoin d'autres rituels,
    et le rituel du club où il faut boire des bières jusqu'à 2h du mat pour taper ses trois grilles,et "écouter" des mecs fabuleux dans les brouhahas du chaland, pardon, mais j'estime pouvoir m'épanouir en tant qu'artiste sans y souscrire.

    -Les initiatives collectives (comme le Periscope à Lyon animé par Le Grolektif, la Meson à Marseille, Yolk à Nantes et j'en passe...) sont véritablement à la portée de la scène parisienne.
    Alexis Avakian le propose, à nous d'en disposer, et pourquoi pas, penser un projet alternatif du Jazz à paris, complémentaire des structures déja existantes.
    Il y a mille façons de faire, inutile de les détailler ici et je serai là le 15 Mai pour parler de ce point.
    Ce qui est juste c'est de se réapproprier la diffusion de notre musique dans une certaine mesure, mais avec une vraie vision et une vraie intelligence.
    Ainsi on pourra imaginer des LIEUX (physiques ET virtuels) qui manquent pour:
    créer,
    réfléchir, essayer,découvrir, se souvenir,rendre hommage,faire le boeuf, frotter le jazz aux autres formes artistoques,transmettre et pourquoi pas...co-produire.

    Voilà en gros ce que je souhaitais dégager, insistant une fois de plus sur le besoin que nous avons de grandir, de murir de vrais positionnements politiques (le Jazz c'est surtout ça),d'en finir avec l'attitude puérile qui consiste à fantasmer qu'on nous confisque le débat alors que c'est nous mêmes qui l'avons bien souvent déserté par flemme, ignorance, snobisme ou pire: couardise.
    On reste les jazzmen les plus bordés de nouilles du cul qui soient: statut, subventions,sociétés civiles,réseaux...

    Reste donc, dans ces temps de changement (voyez le comme un nettoyage de printemps...) à se ré-approprier et le REVE, et l'ENGAGEMENT.

    Bonne soirée à tous et au 15 pour ceux qui en seront,
    je pense que cette réunion se prépare autre part que sur un blog, via par exemple la liste mail des gens motivés pour y réflechir en amont.
    au cas où, voici le mien: marionrampal@hotmail.com

    Marion Rampal
    (Chanteuse, songwriter, professeur de voix)

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  100. notez qu'Aristote s'est coquinement glissé dans les autres "disciplines artistiques"
    OUPS
    POET
    TURNAROUND
    &
    CODA
    (re POUET)

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  101. Je reviens tout juste d'un concert au Périscope, dont il a été plusieurs fois question ici, et je confirme : un tel lieu manque à Paris

    Nous en parlerons le 15

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  102. Jean-Louis Damant18 avril 2011 à 08:14

    Bravo à l'initiative du débat par mail.Le blog a rempli son office de soulever un lièvre, la suite doit se faire par mail.
    le mien: jldamant à yahoo.fr

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  103. @ Stéphane Nicault :

    Ne déformez pas mes propos en les caricaturant alors que j'ai explicitement dit qu'il fallait y voir des exemples "de gens qui ont contourné le système" en dehors de l'estime qu'on peut avoir ou pas pour ce qu'il produisent.

    Après si vous croyez que seuls les jazzmen ont besoin de travailler et de développer des capacités d'écoute pour parfaire leur art et que tous les autres musiciens, ces fainéants ont des liasses d'euros qui leur tombe du ciel directement dans les poches, vous vous mettez le doigt dans l'oeil. Le musicien classique a aussi la colonne vertébrale en puzzle, le mec qui fait des scratchs sur une platine ou des riffs sur une Stratocaster a aussi les doigts qui saignent et c'est pour ça que je respecte chacun sans a priori (à l'exception notable des mal-embouchés qui ne l'ont pas compris).

    Je vais supposer que c'est une lecture en diagonale qui vous a fait mal comprendre mon commentaire et non un mépris absolu de tout ce qui n'est pas du jazz.

    J'ai volontairement pris l'exemple du hip-hop et des musiques électroniques parce que ce sont des musiques relativement nouvelles qui, il y a vingt à trente ans, n'avaient ni lieux où se produire, ni radios qui passaient leurs musiques.

    Aujourd'hui : devinez quoi ... Non seulement, elles ont réussi à se faire une place dans le paysage mais, en plus, elles ont une place bien plus importantes que les genres mieux installés.

    Pourquoi elles surnagent mieux dans la crise actuelle, ces musiques ? Parce que, contrairement aux autres, elles ont encore le réflexe qui leur a permis de percer à leur naissance, celui de ne pas s'adosser forcément aux institutions (Radios, Salles de concerts, Labels phonographiques) pour se faire connaître.

    Parce que ce triumvirat-là qui a fait vendre plein de disques et permet de faire des concerts, il est fini et il ne reviendra jamais. C'est un fait, le public néophyte n'a pas d'autres choix que de consommer la musique standardisée et le public averti a trouvé d'autres moyens de découvrir et consommer la musique - oui je sais le mot est laid mais il faut l'employer parce qu'au final, on parle bien de la capacité de chacun à remplir son frigo -. Et c'est pas une émission de jazz (d'une heure) en plus ou en moins sur TSF qui changera la manière dont fonctionne le business de la musique, ni même la qualité de programmation d'une à trois salles dans le premier arrondissement de Paris.

    C'est triste de le constater mais c'est comme ça. Et face à ça, il n'y a pas 36 solutions. C'est soit s'organiser et essayer de trouver d'autres moyens de toucher le public (l'avantage d'une webradio étant que si elle bonne, elle ne sera pas seulement écoutée mais aussi copiée par d'autres qui essayeront de faire aussi bien, voire mieux).

    Soit attendre que la scène musicale soit complètement dévastée, que les jeunes musiciens lassés de devoir bosser au MacDo pour pouvoir bouffer baissent les bras définitivement et que l'Etat, fort sourcillieux sur sa dépense, décide d'injecter de l'argent pour maintenir sous perfusion un cadavre qui se meurt déjà (Vous connaissez un orchestre classique qui fait des bénéfices sans mécénat ?).

    La deuxième solution, en plus d'être précaire au niveau budgétaire, n'exclut pas le formatage des musiques proposées, bien au contraire.

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  104. François Laudet18 avril 2011 à 13:39

    Je ne m'adresse plus aux anonymes, car ils se ressemblent tous et leurs propos n'ont aucune portée... C'est dommage d'ailleurs, parce qu'ils sont souvent pertinents... Quel gâchis!!!

    Pour le grand pianiste et musicologue Philippe Baudoin, co-fondateur du défunt Anachronic Jazzband, je sais que ce n'est pas toi qui signe P. Baudoin...

    Je reconnais bien volontiers que le jazz ne m'appartient pas, du reste il n'appartient à personne et c'est tant mieux... Maintenant, je ne suis ni aigri ni jaloux, juste consterné et très inquiet. Alors quoi? Il faudrait que je me taise? Et oui, mille fois oui, après 32 ans de carrière, ma parole a de la valeur et mérite du respect, ce que certains ne pourront visiblement jamais comprendre. Et je signe de mon nom...

    François Laudet.

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  105. François Laudet18 avril 2011 à 13:55

    Cela dit, le débat sur la démission du service public est tout à fait juste. Mais qui est en train de détruire le service public? Il n'y a pas que la culture et les médias, il y a l'éducation, la santé, les transports (ou ce qu'il en reste)...
    Quelqu'un a écrit "tout est lié" et je suis d'accord. Vidal, le Duc et TSF ne sont que des acteurs du secteur privé et tout ce qu'on peut leur reprocher, c'est leur soif de pouvoir et de profit. Ils ne font que fonctionner comme le monde qui les entoure...
    Tout cela est vrai, mais cela ne les excuse pas pour autant et quand on en a ras-le-bol, il faut bien commencer par quelqu'un, non?
    Parler d'aigreur et de jalousie est aussi injuste et déplacé que d'accuser les grévistes licenciés d'une entreprise quelconque d'être jaloux de leurs actionnaires. Ils sont justes furieux et leur colère est légitime...
    OUI, J'AI BIEN DIT "LEGITIME", comme l'est le coup de gueule de Laurent Coq... Merde, à la fin!!!
    François Laudet.

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  106. Les patrons de bar et de clubs sont dégueulasses ils se font un max de fric et pleurnichant qu'ils n'en ont pas. Les patrons de bar et de clubs sont aux jazzeux ce que les patrons de l'industrie sont aux ouvriers.

    Il faut (re)monter des structures associatives pour les pirater.

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  107. 1) Autoportrait. Juste mélomane, branché classique XXe siècle compris, musiques modales et chanson, je ne vais plus guère qu'à 2/3 concerts de jazz par an. J'ai lu, pour l'instant, les 210 premiers commentaires après les textes de Laurent Coq.

    2) Bien conscient du marasme du petit monde du jazz dont chaque commentateur fait ressortir tel ou tel point qui lui tient à cœur. Rien de nouveau sous le soleil. Didier Levallet avait écrit à peu près les mêmes partitions dans ses chroniques pour Politis au cours des années 1990...

    3) Mais ici je constate un manque. Je n'y ai pas lu combien on s'ennuie à nombre de concerts de jazz. Indépendamment du style qu'on aime ou pas, on trouve dans le jazz, trois catégories bien distinctes. Comme dans le conte, une autre discipline dont le nombre d'acteurs a explosé au cours de ces dernières décennies. L'excellent ou le bon d'une part et le médiocre ou le mauvais d'autre part. Et, entre les deux, un vaste continent que j'ai fini par nommer le scolaire. Ce n'est pas mauvais, souvent il n'y a guère de reproches à faire sur le plan technique. L'élève a bien assimilé ses leçons, cours et stages. Il a souvent une maîtrise technique de son instrument bien supérieure à celle des anciens. Et pourtant ça coince. Qu'est-ce qu'on s'ennuie à écouter le jazz d'école ! Le free semble guindé-corseté raplapla. Le swing a le cul trop lourd pour chalouper. Le soliste est plus bavard qu'inspiré. Le sideman est laborieux, j'en vois même parfois qui ne quittent pas des yeux leur partition. Combien de fois ai-je eu l'impression d'assister au concert de fin d'année d'un conservatoire ? Regarder sa montre en baillant ne donne guère envie de revenir au concert. Combien de disques asthéniques pour une belle envolée ? Sitôt écouté, sitôt oublié. Ça ne donne guère envie de tenter un autre achat plus ou moins à l'aveugle. Alors, nous public, votons avec nos pieds. On en reste aux valeurs sûres. Et on délaisse la découverte quand on a traversé trop de steppes arides...

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  108. François Laudet18 avril 2011 à 14:43

    Très joli commentaire de Hubert, que je ne connais pas. Il aborde un sujet qui nous gêne tous: la musique... Ce débat est embarrassant, c'est le moins que l'on puisse dire... Faut-il y entrer? Qui de nous peut dire que tel ou tel style, musicien ou groupe a sa place, et pas un autre? Mais Hubert fait partie du public et son avis compte autant que le nôtre, sinon plus... Moi je ne sais pas, mais je me refuse à balayer son argumentaire d'un simple revers de manche... Cependant, attention à ne pas donner du grain à moudre à nos employeurs... Ce serait trop facile de les entendre dire: "Si les clubs sont vides, c'est de la faute des musiciens"... Alors restons prudents, mais il est clair que moi aussi, je me suis fait bien chier dans certains concerts de jazz, même si les artistes étaient des copains... Mais les goûts et les couleurs...

    François Laudet.

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  109. Ça send un coup monté par le bolchéviques cette affaire ! Attention jeune gens à ne pas vous faire embobiner : mieux vaut une Duc magnanime qu'un soviet suprême.

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  110. Je rigole bien sur...

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  111. TSF… « Quarante-cinq minutes de musique sans pub » : tout est dit ! Cela signifie un quart d’heure d’agression publicitaire toutes les heures ! Sans compter le bla-bla sirupeux et insipide de ces émissions qui invitent des « VIP » (comme Arielle Dombasle nous expliquant qu’elle A-DORE John Coltrane pour avouer ensuite qu’elle ne l’a à peu près jamais écouté de sa vie…) dont les amateurs de musique n’ont rien à foutre. Mais d’ailleurs, peut-on encore parler de « jazz » face à une programmation aussi fadasse ?
    Que certaines concessions à l’égard du marché soient parfois nécessaires, admettons, mais cessons de prendre les gens pour des poires en faisant de la surenchère commerciale et du populisme de marché des vertus !
    La démarche de Laurent Coq, malgré ses quelques maladresses, est salvatrice. Elle exprime le ressenti de beaucoup de musiciens, et rejoint des combats qui, dans divers secteurs socioprofessionnels (autres artistes résistant à l’emprise du show-biz, libraires ou disquaires indépendants, fonctionnaires (éducatifs, hospitaliers, etc…)…), portent des exigences semblables : pouvoir travailler dans de bonnes conditions, pouvoir vivre convenablement de son métier (sans nécessairement dégouliner de pognon), produire des biens ou des services de QUALITE pour rendre ses semblables un peu plus heureux… Je ne sais si le « sarkozysme » en sortira ébranlé, mais des initiatives comme celle-ci contribuent sans aucun doute à résister contre cette grande entreprise de formatage généralisé (sur le modèle du management et du marketing) qui appauvrit le monde.

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  112. On parle ici du Periscope et de l'envie de monter des structures associatives qui "marcheraient" sur Paris.
    Pour info, le Periscope a peut etre une ame, ils ont tout de meme l'audace de payer ou de proposer des cacahuetes. C'est une chose pour un Parisien de jouer a La Fontaine pour 80 euros, c'en est une autre de se voir proposer d'aller a Lyon pour une meme somme....declaree.

    NON AU MISERABILISME DANS CE METIER. NOS TALENTS DOIVENT ETRE RECONNUS ET REMUNERES.

    Je lis aussi l'avis d'auditeurs "eclaires" qui disent s'emmerder a certains concerts. C'est exact et cela m'arrive aussi de meme que d'acheter un bouquin bidon....et bien je le jete et passe a autre chose. Vous croyez que la musique c'est comme appuyer sur un bouton, messieurs du public? VOUS AVEZ TORT.

    Enfin je tiens a dire que meme si l'idee de Laurent est legitime, la derive public/musiciens frustrés est penible a lire. Desole, mais tout le monde n'est/ne sera pas logé a la meme enseigne. C'est la vie.

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  113. Mais c est quoi cette phrase debile "nos talents doivent Être reconnus ??? et payés ??
    Ton talent n est pas reconnu ? personne ne vient te voir ?..peut Être parce que tu n as pas de talent...haa mais il faut te payer quand meme ?
    Explique nous qui doit te payer...de voir si on peut t aider...allons au musiciens anonymes voir si ils peuvent aider

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  114. Bonjour Mlle Rampal,

    Le lieu que vous décrivez existe à Paris, au tout au moins aux Lilas. Il s'appelle "le Triton." Peut-être faut-il se garder de généraliser quand on ne connaît pas suffisamment bien son sujet (mais vous n'êtes pas la seule, et le "Triton" n'est pas le seul lieu non-lombardien à Paris-Périphérie !)?

    Il est vrai que les musiciens de jazz en quête de reconnaissance médiatique savent qu'il faut passer (et souvent) rue des Lombards, car la presse papier-radio franchit bien rarement le périphérique - pour ne pas dire jamais.

    Pour autant, vous êtes, avec M. Pierre Durand et - malgré ses maladresses - Mme Gasparini, la seule à tenir un discours plutôt posé, novateur et constructif (pardon si j'en oublie). Puissent les vieux aigris serial posteurs entendre enfin vos propos à tous, histoire que ce blog stérile cesse enfin de tourner en rond !

    Cela dit on imagine bien que le recours aux structures institutionnelles existantes et la création d'un lieu (ou d'un festival itinérant, etc) demandent beaucoup de temps et d'énergie, et que les musiciens doivent avant tout faire de la musique.

    Ne pourrait-on envisager une forme ou une autre de regroupement (cf "Grands Formats" dans un domaine bien particulier) permettant de salarier des personnes compétentes pour redonner des moyens d'expression à cette musique, comme cela se fait pour les autres arts ? Ou bien les jazzeux sont-ils plus individualistes et incompatibles entre eux que les autres musiciens ? :-)

    Bien à vous,

    A

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  115. La Fédération des Scènes de Jazz (FSJ) a réagit à l'article de Francis Marmande dans le Monde avec cet texte qui a été adressée au journal. Je le poste ici (en deux parties) avec leur autorisation. Ils seront représentés à la réunion du 15 mai à l'UMJ.


    Clubs formatés, festivals sans imagination, telle est l’accroche de l’article de Francis Marmande paru dans Le Monde du 13/04/2011, en réponse au Blog « la révolution du jazzmin » lancé par le pianiste Laurent Coq.


    De quels clubs de jazz et de quels festivals parlez-vous ?
    A côté de Paris, hors de la rue des Lombards, « Ce qui est loin de résumer la "scène du jazz" en France » comme l’écrit Francis Marmande, il existe un autre monde… un monde certes peu médiatisé mais actif et aventureux, passionné et indépendant. Une cinquantaine de clubs et autant de festivals irriguent le territoire et offrent des espaces de création et d’exposition aux nombreux musiciens de jazz. Leur public n’attend pas de voir ces artistes à la télévision ou d’acheter leurs albums à la Fnac pour les découvrir et apprécier leur talent.

    Depuis 1997, la Fédération des Scènes de Jazz et de musiques improvisées (FSJ) réunit 30 de ces clubs de moins de 200 places répartis sur tout le territoire. Non seulement, ces lieux programment des concerts mais accueillent aussi des créations, des répétitions, produisent des festivals, des disques, animent des ateliers de pratique, sensibilisent les enfants, vont dans les écoles, les maisons de retraite, dans les villages, dans les prisons…
    Ces lieux sont en difficultés, leurs équipes sont précarisées, leurs financements sont globalement en baisse mais pourtant ils sont debout, vivants et fiers de défendre un jazz créatif, diversifié, en perpétuel renouvellement.

    Plus de 3200 musiciens et environ 1000 concerts sont programmés chaque année dans les lieux adhérents à la FSJ.
    Point de formatage ou de rentabilité dans ces structures associatives mais de la diversité, de l’exigence artistique, des rencontres, des prises de risques artistiques… avec pour socle la place de l’Homme, l’Homme artiste et l’Homme spectateur, l’Homme érudit et l’Homme curieux, l’Homme jeune et l’Homme âgé… pour simplement donner à voir et à entendre.

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  116. ... suite u texte de la FSJ.

    Et les adhérents de la FSJ ne sont pas bien sûr les seuls à promouvoir cette musique pour laquelle nous nous battons, beaucoup d’autres lieux, d’autres structures, d’autres personnalités le font. Il existe plus de 6 fédérations nationales réunissant nombre de professionnels oeuvrant pour le jazz et les musiques improvisées.

    Si nous revendiquons le fait d’être pris en considération, nous sommes aussi conscients des enjeux.

    Aujourd’hui, il y a trop de clubs et de festivals qui disparaissent. Il manque des clubs soutenus par les pouvoirs publics pour mener au quotidien un véritable projet artistique et culturel. Rien à Paris intra-muros, ni dans aucune grande métropole française, ou si peu ! Lille ? Lyon ? Bordeaux ? Toulouse ?
    Nous déplorons l’absence de moyens pour aider les associations prêtes à œuvrer pour le jazz.
    Et pourtant, paradoxalement, il n’y a jamais eu autant de musiciens de jazz, et de très bons musiciens de jazz.

    Cette rébellion révèle un malaise profond, celle des musiciens et de ceux qui les accompagnent, partout en France.
    Il n’est plus pensable que la diversité soit ainsi ignorée ni pensable que la richesse artistique soit malmenée. Globalement, c’est l’avenir de la création, de l’ouverture de l’esprit humain qui sont actuellement remis en cause ! Le jazz est un symbole, à la fois celui d’une lutte permanente et heureuse d’une musique libre faite de métissages et de revendications, et celui d’une des formes artistiques les plus délaissées, marginalisées.

    Afin que dorénavant musiciens et professionnels de cette filière puissent évoluer en dehors de la précarité inquiétante, et grandissante, nous appelons à des états généraux impliquant artistes, acteurs et responsables politiques, représentant l’Etat, les collectivités et sociétés civiles engagées dans le soutien du jazz et des musiques improvisées.

    Loin des chapelles, des clivages, des intérêts personnels, la FSJ souhaite participer à cette « révolution du jazzmin » et propose la mise en place d’un véritable débat, d’une réflexion globale sur la place du jazz dans les politiques culturelles actuelles, en interrogeant et impliquant l’ensemble de la filière.
    Le jazz est mort, vive le jazz !


    Le Bureau de la FSJ
    Le 18 avril 2011

    FSJ - Fédération des scènes de jazz et de musiques improvisées
    13 rue Galpin Thiou – 37000 Tours
    Tél : 02 36 97 05 96
    E-mail : contact@scenes-jazz.com
    Internet : www.scenes-jazz.com

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  117. Bonjour à tous,

    Comme suggéré par certains d'entre vous, j'ai mis en place une mailing-liste - grâce à mon frère Nicolas, excellent webmaster a qui je dois beaucoup - qui permettra aux abonnés de recevoir des mises-à-jours, des informations relatives au débat lancé ici, à la réunion à venir, et à toutes initiatives qui en découlera. Cette adresse est aussi un moyen de continuer le débat hors du blog puisque toute personne qui écrira un mail l'enverra à tous les autres abonnés.

    L'adresse pour s'inscrire est { membres-subscribe@revolution-jazzmin.org } Après y avoir adressé un mail (inutile de mettre un objet, ou de rédiger un courrier), vous recevrez une réponse avec un lien où vous devrez vous rendre pour votre inscription. Pour m'écrire directement, utilisez l'adresse { contact@revolution-jazzmin.org } et si vous voulez poster un lien sur vos sites ou facebook, l'adresse du site est { www.révolution-jazzmin.org } Sur chaque courriel de cette mailing-liste figurera un lien pour vous désinscrire.

    La réunion du 15 mai s'annonce bien. Déjà beaucoup de confirmations de participations. C'est encourageant. La lettre de la FSJ ce matin l'est aussi. L'idée de mettre en place des États Généraux du Jazz en France, avec tous les acteurs de cette musique (musiciens, programmateurs, producteurs, diffuseurs et mélomanes) et les pouvoirs publics semble aujourd'hui une évidence. Si la réunion du 15 mai permet de faire émerger une voix audible de la part des musiciens avec des idées et des revendications clairs, cela ne pourra que renforcer une initiative plus importante d'une grande table ronde qui serait organisée dans un avenir proche. Ce qui est manifeste aujourd'hui, c'est que, grâce à la prise de parole d'un grand nombre d'entre nous, les choses bougent.

    ... suite plus bas.

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  118. ... suite.

    Je tiens à éclaircir ici - pour une énième et dernière fois - plusieurs points :

    - Le nom de révolution de Jazzmin est un clin d'oeil. Loin de moi l'idée de comparer nos souffrances à celles des populations arabes qui se sont - et sont encore en train de se - soulevées. Il n'en demeure pas moins que ces mouvements collectifs sont une inspiration incontestable, et la réaffirmation d'une vérité absolue : l'union fait la force.

    - Vous ne lirez nulle part - ni dans mes lettre ouvertes, ni dans mes commentaires - que je me plains de ne pas jouer au DUC. Pour la simple et bonne raison que... j'y joue ! (ou plutôt y jouais jusqu'à la création de ce blog...). Je ne me suis pas plaint non plus que ma proposition d'émission n'ait pas été retenue. Je me suis plaint du silence intolérable de Vidal après que je lui ai envoyé un deuxième pilote. Silence qui traduit parfaitement le manque de considération qui se généralise dans ce métier. Je suis parti de cet énième épisode pour dénoncer des dérives qui ne sont plus tolérables aujourd'hui, mais dont nous sommes nombreux à souffrir depuis longtemps.

    - Sébastien Vidal, le Duc et TSF ont été pris à parti parce-qu'ils occupent une position dominante dans le paysage du jazz français. Ni plus ni moins. Vous ne trouverez aucune attaque personnelle dans mes lettres ouvertes et posts. Simplement la remise en cause de cette position dominante et des abus qu'elle entraîne. Je suis d'accords avec ceux qui disent que ce ne sont pas les seuls et qu'il ne faut pas trop se focaliser sur eux. Certes, mais n'oublions pas qu'il y a trois semaines, nous étions encore dans un silence assourdissant. Il y aura un avant et un après.

    Force est de constater aussi qu'un grand nombre de personnes, organismes, associations, collectifs, oeuvrent à assurer la diffusion du jazz dans sa grande diversité. La lettre de FSJ est là pour nous le rappeler, et aussi des collectifs de jeunes musiciens comme Pavé Jazz, par exemple (mais il y en a d'autres). Ce sont vers eux qu'il faut se tourner pour transformer cet élan en action positive et concrète. Cela ne se fera pas en un jour. L'idée encore une fois étant d'aider à la diffusion et la promotion du Jazz dans TOUTES ses formes d'expressions, variés riches et vivantes, tous styles, et toutes générations confondus. Je suis convaincu qu'il faut que s'ouvre un lieu à Paris qui soit plus accueillant afin que ces échanges se produisent avec le public de manière plus facile. Ce lieu manque cruellement aujourd'hui. Il ne positionnera pas en concurrence avec les clubs de la rue des Lombards puisqu'il n'adoptera pas du tout les mêmes modes de fonctionnement.

    Continuons de réfléchir afin de venir avec des idées et des propositions le 15 mai.

    Et que vive le printemps.

    Laurent.

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  119. Stephane Nicault19 avril 2011 à 04:21

    @Anonyme du 18 avril 2011 08:51 (vous faites c...., vous pourriez au moins prendre un pseudo ;o) )

    Je me suis énervé certes et ce que j'exprime est aussi caricaturé par ce que vous me renvoyez.
    Mais ce n'est pas bien grave car votre communication reflète une réflexion que je ne vois pas dans les réponses d'autres Anonyme.

    Il y a la forme et le fond dans ce débat.

    La forme : le Duc, Tsf, S.Vidal... les catalyseurs du coup de gueule de L.Coq.

    Le fond : l'état du jazz en France, le pourquoi il en est là, la relation avec le grand public, la notion de travail des ses acteurs, l'éthique de la pratique de la musique etc, etc, etc...

    Ce qui m'intéresse c'est le fond.
    Je n'en ai rien à foutre du Duc, de TSF, de Vidal... en effet ils sont dans une démarche commerciale, ils font de leurs mieux pour vivre ou survivre, peu importe, c'est leurs quotidiens, leurs vies, ce sont des gens que je ne côtoie pas et avec qui je n'entretien aucun intérêt ...

    Par contre il me semble normal de relever ce qui est néfaste dans leurs démarche vis à vis du "fond".
    - Non, TSF n'est pas la radio de "tous les jazz", c'est une radio de musique de jazz qui fait sans doute de son mieux mais qui n'a pas la légitimité de s'annoncer comme elle le fait puisque toutes personnes réellement concernées par le jazz et son histoire peuvent réfuter cette affirmation simplement en écoutant la programmation.
    - Je serais moins catégorique concernant le Duc des Lombards car je ne connais pas le lieu tel qu'il est actuellement et je ne me positionne que par ce que j'en lis ici.
    Pour moi il me semble qu'il y a un problème avec le fond de par son fonctionnement qui me donne l'impression que ça n'a rien à voir avec un club de jazz du moins dans ça dimension historique.
    Pour moi un club de jazz c'est un endroit où un groupe joue en soirée et où après avoir fini leurs gig dans des hôtels et autre restaurants des musiciens viennent faire le boeuf et créer la musique du moment présent.
    Cette idée je la tiens de ce que je connais de ce qu'il se faisait dans les années cinquante et de l’accouchement du be bop.
    Les clubs de jazz étaient des lieux de partage, des laboratoires d'idée nouvelles et étaient animés par des gens qui avaient un mode de vie lié à la passion qui les animait pour la musique.
    A priori plus rien de tel dans un Duc des Lombards moyen.
    Alors pourquoi pas, sans doute que les musiciens y sont pour quelque chose et que c'est une évolution normal de ce monde.
    Par contre ce qui n'est pas normal c'est que ce club se serve de l'image historique véhiculé par cette musique pour faire son beurre.
    Si j'ai bien compris il n'a plus aucun rapport avec un club de jazz tel que les amoureux de cette musique se l'imagine ou se le rappelle.
    La forme évolue mais elle ce sert d'un fond qui n'est plus en adéquation, donc il y a tromperie.
    - Concernant S.Vidal, je n'ai pas grand chose à dire, je ne le connais pas. Le seul truc est que, étant moi même à la programmation d'un établissement, étant musicien, je sais qu'il faut répondre aux sollicitations qui sont faites par ceux qui réclament une audience pour leurs travail. Je fais en sorte de toujours donner une réponse fût-elle négative. Je note donc un manquement de respect le plus élémentaire qui soit de la part de S.Vidal, soit un problème de fond.
    Mais on l'a vu, ce n'est pas un problème de fond à titre individuel, non, il n'a pas le temps de répondre à tout, ce que je veux bien croire.
    Oui mais pourquoi ?

    ----------------

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  120. Stephane Nicault19 avril 2011 à 04:22

    @Anonyme suite...

    Pour votre remarque concernant mon éventuelle position "puriste du jazz qui ne voit rien d'autre", sachez que pour ma part j'essai dans la mesure du possible de toujours travailler la musique classique (par le biais d'accompagnement de chant lyrique), qu'actuellement je joue principalement de la musique de variété et que j'espère très prochainement reprendre un projet créatif en jazz contemporain (que j'ai délaissé après 20 ans de travail avec divers groupes pour raison économique et pour pouvoir jouer plus de 10 fois par an en public).
    J'aime aussi beaucoup tout ce qui a trait à l'informatique musicale (il m'est même arrivé de tripoter des boucles de samples).

    Tout ça pour dire que mon énervement n'est pas dû à une lecture en diagonale mais au contraire une lecture qui voit le sens des choses derrière les phrases qui semblent anodines.
    Pour ma part je n'ai pas de grief particulier contre quelque genre de musique qui existe, au contraire je suis pour que tout existe et j'essaie de valider avec mes petits moyens et ma petite échelle personnelle cet état d'esprit dans ma pratique quotidienne.

    Le problème est qu'à l'heure actuelle certaines musiques sont en voie d'extinction.
    Pas uniquement par manque de diffusion mais aussi par manque d'intérêt du public ou par incapacité de ce public à avoir les moyens de s'approprier ces musiques.

    Et là on n'est plus dans des problèmes de forme mais de fond.

    Avec quelques jazzmen au milieu qui ont une spécialité de plus en plus déprécié.
    Créer la musique dans l'instant présent, avec tout ce que ça suppose de prise de risques, de grande réussite et aussi de ratages complet.

    Dans une société soit disant de l'excellence où tout doit être rentable et tout doit bien marcher, de telles pratiques commence à faire tâche dans le décors.

    Les musiciens de jazz ont donc mission de ne plus laisser de marge à l'erreur, si ils produisent de la musique elle doit faire mouche mais non plus parce qu'elle fait jaillir des personnalité hors du commun, lesquels sont faillibles, mais en formatant au maximum le son de façon à ne pas prendre de risque.

    La musique classique a vécu ça avec l'avènement du disque, impossible depuis à un concertiste de s'autoriser des faussent notes au profit d'une interprétation très personnel fût-elle flamboyante.

    La musique pop est passé aussi par là. Format radio pour ne pas dépasser 4 mn et ces dernières années compression du son jusqu'à le rendre inaudible pour des oreilles qui ont encore un peu de sensibilités.

    Le jazz qui est par essence la musique de l'instant présent, de la création collective spontanée et sa reconnaissance tout aussi spontanée des auditeurs qui comprennent, au moins instinctivement la valeur de cette démarche spontanée, est donc gravement menacé par l'orientation culturel qui est prise par notre société occidentale.

    Alors bien sur, il va y avoir des tas d'exemples qui vont être donnés par des tas d'anonymes qui vont prouver le contraire.

    Sauf que les gens qui travaillent l'instrument, qui vivent la musique, qui sont dans une démarche de tradition, de transmission du savoir, qui ont touché la grâce de dieu lors d'un solo (je dis ça et pourtant je ne suis pas croyant) ces gens, oui, ils comprennent ce que j'exprime avec mes petites phrases assassines.

    Ils savent ce que veut dire le mot travailler et ils savent à quelle vitesse sidérante ce travail se perd et peut disparaître à jamais.

    Et par là même leur humanité.

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  121. petit conseil en passant à tous les contributeurs : pour éviter de perdre "une longue diatribe" pour cause de bug du système de commentaires, je vous conseille vivement d'en garder une copie sur un doc - voir de la travailler sur un doc - avant de la copier/coller ici... C'est trop bête de perdre une heure d'inspiration et de réflexion, or c'est déjà arrivé à plusieurs d'entre-vous...

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  122. Euh, ce serait bien si le blog ne devenait pas :
    1) Un exutoire où chacun déballe dans les moindres détails (posts très longs) ses petites misères de musicien de jazz (il y a sur terre bien plus malheureux que les plus malheureux d'entre nous).

    2) Des dialogues sans fins entre 2 ou 3 personnes (téléphonez vous).

    Enfin, où sont les "grosses légumes" ? Les musiciens connus (pas besoin de donner de nom puisqu'ils sont connus ;-)

    Désolé, c'est un peu rabat joie.
    Mais je suis comme ça.

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  123. Pardonnez moi d'intervenir dans votre débat, bassman et S. Nicault...

    J'ai juste une question (naîve peut-être) : et si les tarifs d'entrée dans les clubs de la rue des Lombards étaient abordables pour le pékin moyen peu argenté, peut-être que le public serait davantage au rendez-vous, peut être que les "clubs" pourraient prendre davantage de risques, programmer des gens différents, les déclarer et les payer correctement...
    Peut-être....

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  124. Sur l'aspect régions et circuit.
    Il y a une possibilité de collecte des infos, venant des musiciens, sur les lieux et les fonctionnements, à partager sur un site ou un blog existants ou à créer.

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  125. Très bien dit, M. Goldberg, concernant les “ chat ” qui n'ont pas grand chose à faire ici, sur ce blog (à mon avis). Ça noie les commentaires variés, qui donnent chaque fois une dimention autre, une des nombreuses facettes à cette “ sphère ” bouillonnante de désir de créer, de réfléchir, d'avancer.
    S'il vous plaît, on en a que faire de vos dialogues-ci.
    Humblement merci.

    (s.: Gabriel Zufferey)

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  126. Bonjour,
    Un petit rappel je suis musicien amateur mais je joue également avec des professionnels mais après avoir lu pas mal de commentaires je me posais cette question pour quelle raison fait-on de la musique ? D’abord et ça semble évident pour se faire plaisir ainsi qu’à ceux qui nous écoutent, pour partager ce plaisir, se bonheur de communiquer quelque chose pour ma part sans tomber dans l’émotionnel si irritant par les temps qui courent. Et puis il faut bien le dire pour être vu, regardé ne serrait ce qu’un instant ça fait du bien à l’égo. Ce plaisir je l’ai également en jouant de la musique classique, d’une manière différente mais c’est un bonheur de faire sonner une section de contrebasses. Tout ça c’est ce qui me fait tenir car sinon j’aurais arrêté de travailler mon instrument quotidiennement depuis longtemps. Il y a aussi l’espoir qu’un jour je sorte le chorus qui me satisfasse alors je continue à chercher à percer le mystère.
    Ceci étant dit c’est quoi être professionnel dans la musique ? Il est très difficile de vivre uniquement du jazz, il y a pléthore de très bon musiciens, très peu de place, un nombre incroyable de CD qui sortent qui n’auront pour la plus part d’entre eux aucune chance d’être correctement diffusé et vendu autrement qu’à la sortie du concert alors ça devient un métier presque comme les autres : si on t’appelle pour jouer une musique qui ne te plait pas, quelque en soit le style tu y vas sans rechigner car il faut bien se loger, manger, c’est aussi jouer plusieurs instruments tout en en maitrisant un parfaitement, avoir l’esprit ouvert, maitriser un peu l’informatique, c’est tout ça le métier. Tout le monde ne peut pas être pédagogue mais transmettre ne serait ce que des notions fait aussi je pense parti de ce métier. Transmettre à d’autres générations. Le plus gênant dans tout ça n’est pas que Sébastien Vidal refuse les propositions de Laurent Coq, c’est son droit après tout mais c’est qu’il ne réponde pas, bref un manque de savoir vivre. Autre chose pour finir je suis allé vivre au USA pendant deux ans près de New York il y a pas mal d’années (les choses ont peut être changé) mais les musiciens de jazz avaient aussi énormément de mal à vivre de leur musique beaucoup avaient des métiers autres pour survivre. Le jazz y était marginal peut être cela a-t-il changé mais surtout l’état d’esprit était radicalement différent entre musiciens et peut être est ce la chose la plus difficile à changer chez nous (voire même impossible). Un lieu où les gens pourraient jouer, se rencontrer, échanger pourrait peut être y contribuer mais géré comment et surtout par qui sans susciter de jalousie ou de morgue et puis aussi sortir de Paris intramuros, qui enferme tout le monde entre quatre murs avec les problèmes de voisinage et tout le reste, aller en banlieue (des initiatives existent), regrouper toutes ces dynamiques, briser les chapelles. Et pourtant le jazz en France par rapport au reste de l’Europe n’a pas à rougir (Rome c’est le néant, Berlin pas mieux qu’ici et même pire, je ne connais pas la scène à Londres, peut être Bruxelles) .Le chemin sera long. Bon courage. Si possible je viendrais le 15.

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  127. Bonjour à tous,

    J'ai fait un peu le ménage dans les commentaires ce matin. Les derniers échanges entre Stéphan Nicault et Bassman en ont épuisé plus d'un. Quand Stephan dis qu'il "aime bien révéler la morgue de certains de [ses] contemporains", on se demande vraiment qu'est-ce que ça vient faire ici...

    Pour info, c'est la deuxième fois que je jete des commentaires. La première fois, c'était il y a une semaine avec un commentaires très insultant, et la réponse qu'il avait provoqué chez un internaute.

    Il faut quand même noter la qualité exceptionnelle d'une majorité de commentaires publiés ici, et je tiens à remercier tous ceux qui par leur précieuses contributions ont animé ce débat sans précédents. Ce ne sera pas en vain.

    Laurent.

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  128. @ laurent coq
    16 avril 2011 11:34 :post insultant
    jean-baptiste laya

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  129. à JB,

    Post effacé. Merci de l'avoir signalé.

    Laurent.

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  130. Stephane Nicault20 avril 2011 à 02:11

    @Laurent Coq,

    bonjour Laurent, désolé pour mon dérapage d'hier, ce sont de mauvaises habitudes prises sur des forums, et en effet ce n'est pas adapté à un blog tel que celui-ci.
    Mea culpa.

    Et merci d'avoir retrouvé mon message du 19 avril 04:21, j'étais vraiment contrarié de l'avoir perdu.

    Par ailleurs, je ne pense pas être présent le 15 mai et je vais sans doute mettre la pédale douce ici.
    En tout cas bravo pour ton initiative.
    Le procédé est singulier et décrié mais je ne vois pas quelle alternative il y avait à ce coup de pied dans la fourmilière.

    Un beau chorus novateur que tu nous as fait là.

    Bon courage.

    Stephane

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  131. @ laurent
    9 avril 2011 04:47
    Philippe Chagne et ces collabos (que j'ai déjà signalé) c'est pire!
    attention aux 2 poids 2 mesures...
    (bob mintzer a été très vivement congratulé pour son insultante contribution-quand on pensait que c'était lui..).

    Jean-Baptiste Laya

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  132. JB,

    Le commentaire faussement signé Mintzer (MAIS PAS DU TOUT ÉCRIT PAR LUI, on l'a bien compris) disait (de mémoire puisqu'il est effacé à jamais) en parlant de Vidal "he seems to be a real dick". Certes, c'est un peu insultant, mais bien moins que celui que j'ai effacé.

    Il y a une ligne fine entre l'apostrophe parfois violente qui est courante dans un débat comme celui qui se tient ici, ou les noms d'oiseaux parfois fusent, et l'insulte méchante et gratuite.

    Quand Chagne dit "pour moi les anonymes sont tous plus ou moins des collabos", il ne peut pas être taxé d'insulte ad hominem ou ad personam puisqu'il s'adresse à des... anonymes. Donc, non, ce n'est pas 'pire'.

    Chacun s'exprime ici librement, et si certains s'estiment diffamés, qu'ils nous traînent en justice.

    La meilleur preuve ? Tous les commentaires hargneux, injustes et sans arguments qui me mettent directement en cause - en faisant fi de la multitudes de contributions ici - afin de discréditer à la fois ma personne, et le débat que nous animons. Je ne les ai pas effacé. Point de "2 poids 2 mesures" donc.

    Laurent.

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  133. Laurent ,

    je constate avec chagrin (j'exagère) que tu as mis mon commentaire précédent à la trappe !

    A moins que ce soit un bug de blogspot !

    j'anime un blog consacré à la Zeuhl depuis 2 ans !

    je suis le seul à pouvoir y modérer les comments !

    j'en ai vu passer des milliers (env 4 000)

    j'y ai vu aussi des commentaires qui avaient "sauté" ( 7 ou 8 sur env. 4 000) cause plantage blogspot !

    si tu as viré mon commentaire (certes un peu exacerbé ) , c'est pas vraiment cool !

    car dessus , j'y stigmatisais ces prises de bec incessantes où prédomine l'égo et où sans savoir à qui on s'adresse , certains se permettent de cracher leur venin !

    la scène jazz , je crois bien la connaitre !

    depuis TRES longtemps !

    certains se sont ruiné le dos à travailler leurs instrus ?

    j'ai ruiné le mien à porter bénévolement des pianos pour certains jazzmen !

    très franchement ,

    j'ai la chance d'être ami depuis lurette avec beaucoup de musiciens de jazz !

    des plus inconnus jusqu'au plus célèbres !

    la rue des lomùbards , je l'ai arpenté avec mes pôtes Siegfried Kessler , avec Yochk'o Seffer , avec Faton , avec Didier Lockwood !

    j'y ai trainé mon ami Mc Laughlin que çà n'enchantait pas vraiment !

    c'était ya plus de 30 ans !

    je trouve dommage que tu te permettes de virer les commentaires de gens qui ont des choses à dire !

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  134. à epanou,

    Désolé pour ton commentaire, mais je ne l'ai pas viré ! Ou alors, par accident (mais sincèrement, je ne crois pas. Je suis trop attentif quand je jette des commentaires, parce-que je sais que c'est une action définitive).

    Comme je l'ai déjà dis, tout le monde est libre d'écrire ici, et jusqu'à présent, je n'ai enlevé que très peu de commentaires, (voir plus haut).

    Laurent.

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  135. @laurent coq
    à moi seul je connais déjà 3 ou 4 musiciens (que tu connais aussi) qui ont invoqué ce post pour justifier leurs non-intervention.
    collabo,comme antisémite ou nazie,c'est l'insulte suprême,après cela, il n'y a plus rien.
    Si le but de se blog est de rassembler les gens autour d'une cause je pense qu'il faudrait enlever ce passage non pas pour des raisons judiciaires ou légalistes mais parce qu'il attise la haine.
    Au sujet du deux poids deux mesures je ne parlais pas de toi mais du fait que que le faux mintzer a été remercié maintes fois pour son post qui comportait une insulte à la personne. Parce que c'est une sommité (pas le faux,le vrai), personne n'a relevé l'injure. Au contraire. Puis entre "con "et "bite", je ne crois pas qu'il soit possible d'établir une hiérarchie. Le con est le sexe de la femme, bite celui de l'homme et dans un blog à forte connotation libertaire comme celui que tu as initié avec talent il me semble que l'égalité des sexes est de rigueur...

    @ blog
    au sujet du mal de vivre qui suinte à grosses gouttes sur les tempes des musiciens accablés par le poids des années de travail acharné, baignant dans l'ingratitude la plus totale, une question se pose:
    sommes nous malheureux à cause du système et de ces "acteurs"....ou.....somme nous malheureux à cause de nous même?
    Les gens qui réussissent sont t-ils plus heureux?(c'est la même question)
    Peut on s'épanouir dans ce métier sans être reconnu, intégré, riche etc...

    Ce blog et sa suite, ont-ils pour but d'améliorer la possibilité aux musiciens d'exprimer leur art ou d'améliorer leur potentiel de réussite.
    dans un cas tout est possible:l'autogestion d'un lieu, la collectivisation de moyens de production, le financement par souscription des"consommateurs"..bref une décentralisation des pouvoirs décisionnaires et un déconditionnement aux valeures marchandes.
    dans l'autre cas,à terme on reviendra toujours aux même constantes:
    dans un système marchand
    c'est parce que les uns réussissent que les autres échouent(la réciproque marche aussi),quelque soit le produit que l'on veut vendre (musique lessive ou chaussure). Les consommateurs achètent en grande partie ce que le système a décrété comme mieux et ce n'est pas dans son intérêt de multiplier l'offre, la sélection et toutes les injustices qu'elle engendre est donc inévitable dans un système comme le nôtre.


    Jean-Baptiste LAYA

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  136. merci de me répondre , Laurent !

    replacé dans le contexte (c'est 2 posts plus haut !)

    :P

    çà me surprenais un peu que tu aies viré mon post car , je rabache , j'anime 1 blog Zeuhl depuis 2 ans et pendant x mois , je tenais à la libre expression !

    mais devant des débordements quotidiens (injures , spams ) , j'ai du me résoudre à modérer les comments , le coeur gros !

    depuis , j'ai constaté des bugs sur blogspot !

    certains de mes posts sont passés à la trappe alors que je suis le seul à avoir les clés du truc !

    Hihi !

    puisque j'en parle , la moindre des choses est de donner le lien pour notre blog qui a eu plus de 400 000 visites en 2 ans :

    http://zeuhlmusic.blogspot.com/

    je vous soutiens , les gars !

    les circonstances de la vie ont fait qu'aujourd'hui , je peux prétendre que pour un non - instrumentiste , j'ai pas mal de choses à dire sur le sujet !

    j'en ai vu ... et entendu !

    j'y reviendrais plus tard !

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  137. philippe chagne21 avril 2011 à 00:46

    ..je viens de lire JB LAYA;
    ce que je pense c'est qu'il faut peu de courage pour ecrire planqué derriere son ecran d'ordi ;et alors ecrire anonymement c'est carrement la honte ;(j'etais en train de lire un livre sur la resistance en france ds les années 40 et c'est la premiere impression que me faisaient certains commentaires )
    j'assume donc completement ce que tu consideres comme une insulte parce que je connais bcp de musiciens (je joue depuis 30 ans a paris et ailleurs) qui sont completement ok avec la demarche de laurent ,qui ont été floués 1000 fois sans jamais relever l'échine !..par peur de ne meme plus pouvoir ronger l'os qu'il leur reste ..tu me diras ,il n'y a pas de raison que les musiciens soient plus courageux que le reste de la population ..
    c'est meme une reflexion que je me suis souvent faite ;j'ai souvent été choqué par leur lacheté ;je suis désolé de devoir repondre a JB LAYA car c'est une perte de temps ;encore une fois je pense qu'il faut regarder devant ;le temps des constats est dépassé d'autant qu'il se profile a l'horizon plusieurs bonnes nouvelles ... et pour finir 99% des commentaires anonymes sont a contre courant de la demarche de laurent ..c'est bizarre ,non ?

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  138. Complètement d'accord avec son bon Chagne.

    C'est quoi cette histoire de musiciens qui auraient pu, mais n'ont pas pas voulu ? Soit ils signent anonymes, et par définition n'ont rien à craindre, soit ils signent de leur vrai nom, et ils ne sont pas concernés non plus.

    Quand Philippe évoque les "collabos", il parlent de tous les posts qui ont fleuris après que le blog ait enregistré plusieurs centaines de commentaires, pour venir contrer un mouvement devenu peut-être un peu trop voyant. Ce sont ces posts qui étaient visés. Je ne vois pas pourquoi cela devrait faire peur au musiciens de jazz. Si un telle chose les effraie, ils sont peut-être en effet trop sensibles pour faire ce métiers. Qu'on songe aux musiciens des années 60.

    Cette espace est libre, et on est pas dans le monde des bisounours non plus. La parole qui s'est libérée est chargée de frustrations. Il ne faut pas s'étonner qu'elle jaillisse avec parfois une certaine violence (voir mes premières lettre ouvertes). C'est un processus somme toute très sain.

    Laurent.

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  139. anonyme du public21 avril 2011 à 01:07

    petite remarque d'un auditeur/spectateur au passage, il me semble que des lieux de ce type (avec une programmation plus ambitieuse et exploratrice) existent à paris, comme le studio de l'ermitage dans le 20ème ou les petits joueurs dans le 19ème (bien ce soit une scène-restaurant, peut-être était-ce la condition d'une rentabilité (ou "soutenabilité") minimale mais bon ça reste un mélange musique-couverts qui peut être un peu gênant).

    Sinon j'ai aussi souvenir de tentatives (je crois que ça n'existe plus mais à vérifier) chouettes aux Disquaires dans le 11ème, où des concerts étaient organisés avec des artistes encore peu connus, le prix d'entrée était laissé à la discrétion du public (on paye ce qu'on "peut"), de beaux concerts là bas mais une salle souvent dégarnie (la cause de l'arrêt de ces sessions je suppose).
    Dans ce cas, seul le (l'absence de) public est à "blâmer", ou bien une promo insuffisante.

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  140. pas convaincu du tout par vos arguments, mais bon passons à autre chose.
    Un ordre du jour est-il prévu pour la réunion du 15 mai?

    Jean-Baptiste LAYA

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  141. Stephane Nicault21 avril 2011 à 01:57

    @Epanou

    je vois que tu as repris une phrase d'un de mes messages, celle sur le dos cassé des musiciens ( message que je ne retrouve plus).
    J'espère que tu as bien compris qu'elle était adressé aux contributeurs qui trouve le moyen d'entendre du jazz intello dès qu'une musique ne leur est pas accessible.
    Elle voulait simplement dire que les gens qui ont du respect pour le travail d'un musicien ne portent pas certains jugements désobligeant que j'ai pu lire ici.

    Et à noter que tout ce qui vient de Kobaïa ne peut être que bénéfique dans un blog tel que celui-ci. Hür !

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  142. JB

    Oui, un ordre du jour est prévu, merci de t'en soucier. Si tu veux en discuter, je t'invite à le faire sur la mailing list prévue à cette effet. Permet-moi juste ce petit conseil amical ; défais-toi de ce ton 'donneur de leçon', très politiquement correct et irritant à la longue.

    Je rappelle à tous ceux que ça intéresse que pour s'inscrire à cette mailing liste, il faut envoyer un email à { membres-subscribe@revolution-jazzmin.org } à la suite de quoi vous recevrez une réponse avec un lien où il faudra vous rendre pour confirmer votre inscription.

    Bonne journée à tous,
    L.

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  143. Stephane Nicault21 avril 2011 à 02:49

    Laurent,

    excuse-moi d'insister sur le sujet mais comme je ne suis pas seul à penser ça...
    Que ce blog donne naissance à un forum.
    Tu as un frère qui peut te le créer (si j'ai bien compris).
    Un forum donnerait une pérennisation à ce que tu as développé ici.
    Car quelques actions qui soient menées après ce blog, tu te doutes bien que d'ici un an il sera, sinon oublié, complètement dépossédé de son impact.
    Tandis qu'un forum permettrait aux musiciens d'échanger sur le long terme non pas seulement au sujet d'une révolution mais sur tous les sujets qui nous animent.
    Ce pourrait être une sorte de club de jazz à l'échelle nationale où malheureusement il ne serait pas possible de boeufer mais d'échanger des idées, des griefs, des infos comme on le fait devant une bière rue des Lombards (ou ex-rue des Lombards).

    Je t'ai même trouvé un nom pour ce forum :
    Tribune Jazz de France soit TJF (sourire).

    En fait rien d'exclusif à ce qui se passe ici, juste un complément.

    Voilà, une suggestion que j'espère constructive dans son expression (pour une fois (?) ;o) )

    Stephane

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  144. À Stéphan Nicault,

    J'entends ton idée, mais je crois que c'est une fausse bonne idée pour plusieurs raisons.

    Ce blog et les réactions nombreuses (pas seulement ici) qu'il entraîne me prend déjà un temps considérable. Je n'ai tout simplement pas le temps de gérer et de modérer un forum supplémentaire. Mon frère non plus. C'est pourquoi j'ai ouvert cette mailing-list qui permet de fluidifier les échanges.

    Des forums tel que tu décris, il en existe déjà plein, et ils sont vite moribonds. L'idée de ce débat c'est qu'il doit déboucher vite sur des actions concrètes, et sache que nous y travaillons activement. N'oublions qu'une réunion est à venir.

    Encore un fois, avec le blog et la mailing-list, je crois que nous disposons des outils nécessaires sans que cela accapare tout mon temps (je continue de jouer, d'enregistrer, d'enseigner, de manger, et de dormir un peu...).

    Amicalement,
    Laurent.

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  145. Stephane Nicault21 avril 2011 à 03:38

    Ok Laurent, c'est noté, je comprends tout à fait.

    Bien cordialement.
    Stephane

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  146. Merci pour le conseil, Laurent.
    Mais comme tu sais, on est toujours le donneur de leçon de quelqu'un...
    J'aurais plutôt aimé être critiqué sur le fond mais... ah, voilà que je recommence! C'est plus fort que moi.
    plus sérieusement,mes contributions n'avaient pas pour objectif de donner des leçons mais d'exprimer des opinions (parfois en dénonçant ce qui me paraissait être des dysfonctionnements),pour participé en essayant de tirer vers le haut,mais j'en conviens cela peut paraître prétentieux comme toute démarche revendicatrice (surtout quand on rejette toute critique).je ne me retrouve plus dans le coté manichéen de ce projet (qui n'est pas si collectif qu'il en à l'air),les bons,les gentils.... mais je continue a penser qu'il a de nombreux cotés très positifs.
    encore désolé de t'avoir irrité
    bon courage pour la suite
    Jean-Baptiste LAYA

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  147. JB

    Déjà, merci de participer activement comme tu fais. Ça c'est top, et je le dis sans ironie aucune. Ensuite, si le 'projet' te semble manichéen, j'en suis sincèrement navré. Mais de quel projet s'agit-il ? Nous sommes en pleine réflexion collective, et rien n'est encore arrêté, c'est pourquoi nous allons nous réunir le 15 mai. Toutes les idées sont les bienvenues.

    Je sens souvent de l'impatience à proposer des choses concrètes, impatience que je suis le premier à partager. Mais les choses solides ne peuvent se faire en quelques jours.

    Cependant, tu as mille fois raison quand tu nous alertes sur le danger de tomber dans le piège ; les bons d'un côté (nous), les mauvais de l'autre (eux). Merci de nous rappeler que ce n'est jamais aussi simple, et que ce n'est pas comme ça non plus qu'on avance.

    Pour la petite histoire, j'ai proposé à Sébastien Vidal d'organiser notre réunion ENSEMBLE. Je lui ai écrit il y a une semaine, et je lui ai dis que j'étais tout à fait disposé à m'excuser publiquement si je l'avais blessé, lui ou toutes personnes travaillant au Duc ou à TSF. Je lui ai dis aussi que ce serait vraiment très très fort de se retrouver côte à côte et d'essayer ensemble de faire bouger les choses. Je n'ai pas eu de réponse. décidément, c'est une manie chez lui...

    JB, tu l'auras compris, j'espère bien te retrouver le 15 mai, et continuer de te lire ici et sur la mailing list.

    Bien amicalement,
    Laurent.

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  148. je viens de lire que vidal n'a pas repondu a l'invit de coq pour cette reunion
    en fait il est tres coherent vidal
    il ne repond jamais a rien ni a personne
    peut etre qu'il s'est mis a la musique
    il n'a plus de temps pour rien

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  149. Salut à tous

    Merci Laurent encore une fois... Ton initiative aura permis d'ouvrir et de libérer la parole, et ça fait du bien...

    J'ai suivi ce blog depuis le début, je trouvais ça génial, salvateur, ça faisait du bien. J'avoue que j'ai fais une pause (faut continuer à jouer, les utilisateurs quotidiens insultants vous faites comment ???) et quand je suis revenu je suis tombé de haut. Effectivement il y a un risque que le blog se transforme en bureau des pleurs, j'ai un ami qui me disait « t enflamme pas ça partait bien mais ça se transforme en mur des lamentations ».

    La dernière série m'a fait encore retombé sur les embrouilles entre trois mecs qui ne seront surement même pas là le 15 mai pour parler à voix haute et qui ne peuvent peut être même pas régler leur différence entre eux... Leur débat certes intéressant au début, tourne en rond et ne propose et ne résoud rien, alors s'il vous plait, ne gâchons pas l'initiative en devenant juste des plaintifs sans propositions, des « corporatistes » jamais content... Oui il y a tant à dénoncer, oui je me reconnais dans nombre d'anecdotes et de scandaleuses situations, j'en aurai tant d'autres à raconter, mais une fois qu'on aura tous craché dans la soupe, on fait quoi ?

    Ca fait plusieurs fois que j'hésite à contribuer, alors je vais surement répondre à des choses qui remontent dans les premières pages du blog, pour lesquels plusieurs ont participé, donc désolé de la redondance et si ca devient hors sujet pour certain ou une redite pour d'autres.

    1/
    sur la proposition de rencontre, sur l'idée du 15 Mai, je me dis « enfin voilà une proposition concrète ! ».
    Mais ne soyons pas démago : faire un truc entre musiciens, mélomanes, et au mieux quelques managers, collectifs et salle de concert associatives, ça ne changera rien. On fera une bonne rencontre, des bonnes blagues tapes dans le dos, c'est trop drôle de charrier machin et de parler du son du Sunside, au mieux on fera un boeuf, de la pub pour quelques assos et des bons zikos et basta.
    Faire une charte, rien qu' entre nous ne sert à rien.
    Il faudrait avoir le courage et la possibilité (et donc ca prend du temps et du travail ...) de réunir TOUS les acteurs de la filière : les musiciens, les clubs, les salles de concerts privés comme celle subventionnés, les médias, radio, web, les réseaux pro, syndicats (tous), fédérations, les collectivités, le ministère, et si on veut que tout ça mène à qq chose et serve à améliorer un tout petit peu la situation du jazz et de la musique à Paris et en France, il faudra surement que TSF et le DUC soient invités ! Sinon ça rime à quoi ?

    Il faudrait donc trouver un médiateur de parole objectif ? Et quelqu'un qui synthétise les propos ? Et mettre à jour que nous ne serons jamais d'accord sur tout, mais qu'un minimum de compromis et de mise en collectif devient nécessaire ???
    Au passage, je me disais que si l'on veut avancer ensemble, il faut savoir mettre de l'eau dans son vin : il faudra bien que tous les zikos apprennent qu'ils ne sont pas « programmables » partout, que nous n'allons pas TOUS A 100% pouvoir vivre uniquement de nos cachets de concerts, et que la somme de nos frustrations ne fera jamais améliorer les choses...
    A l'inverse, les programmateurs sont des prescripteurs pour le public, (radio club presse festival j 'entends), et qu'on pourrait être en droit de leur demander une écoute critique et de nous faire des retours sur « pourquoi ça joue pas » un peu plus constructif pour nous que « pas de réponse » ou « j'aime pas, point ». Bon, ça devrait être OK pour tout le monde ces points là, mais le reste de la filière ? Quelle place et quel rôle ? Ne doit on pas inclure aussi nos écoles et conservatoires et faire une introspection sur la catastrophique situation de l'enseignement du jazz en France ? Tant qu'on y est ? Ca ressort dans beaucoup de contribution alors allons y aussi non ?

    Chiche ?

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  150. ...suite !


    2/ TSF.
    Sur cet aspect des choses, j'arrive en fait à comprendre et Laurent Coq, et le fait que TSF produise des émissions et des play lists grand public. Certes Laurent a eu son coup de sang non par le refus de Vidal mais par sa non réponse. Et je te comprend.
    Mais revenons au sujet de départ : quid de la place d'un jazz moderne new yorkais sur la FM à Paris ? Du point de vue d'une boîte privé comme TSF, je comprend que l'idée ne fasse pas monter le taux de vente d'espace pub qui fait vivre la boîte. Par contre, pourquoi ne pas proposer cette émission à des radios associatives ? Je prendrais en exemple Aligre FM que je connais bien. Une radio 100% sans pub, gérée uniquement par des passionnés. Mais oui, bénévolement. Dur. Désolé.
    Chaque bénévole est responsable de son émission. Et il est libre. Alors ça a de gros défaut : sans pub, peu de moyen. Le prix de la liberté. Et comme toutes les musiques et toutes les assos ont leur place à l'antenne, on passe d'une émission de country au rock au contemporain au trash metal au post rock au Ragga hop hop et jazz etc. et puis c'est une demi fréquence partagée avec radio Pays, la radio qui parle en basque et en breton... Alors j'en conviens pour fidéliser le « grand » public, ou tomber sur l'émission qu'on accroche, c'est très compliqué.
    Mais pour y faire des émissions libres, sans obligations financières, partenariales, sans pression de qui que ce soit, juste pour présenter une musique différente qui n a pas sa place ailleurs et qui vous fait vibrer, quoi de mieux ? Et il me semble que Aligre est loin d'être la seule à Paris pour faire ça. Et vous seriez étonné des retours des auditeurs. Il y a un public pour ça, captif, pointu, et souvent mieux connaisseurs que l'on ne pense !
    Je propose donc à Laurent, deuxième chiche, d'aller déposer ta proposition de pilote à Aligre FM !

    3/ le disque, la filière..

    Une phrase de laurent m'a fait tilté a tel point elle est vrai ; « Je constate d'ailleurs ce triste paradoxe; alors que les albums ne se vendent plus du tout, notre salut n'a jamais autant dépendu de nos sorties de disque ». A mon sens la crise se résume bien là. Calquée sur une industrie du disque, la scène du Jazz et de toutes les musiques continu de subir ces schémas; alors que le disque ne se vend plus depuis longtemps. Je n'ai pas envie de faire une trop longue contribution ici ( et pourtant,... désolé) , mais je connais bien ce sujet pour avoir vécu la différence entre un avant et un après disque distribué, tout en faisant toujours la même musique... On en parle à cette rencontre ? Il y a des pistes à creuser et surtout l'enjeu financier est de taille, on ne réglera pas ces questions en une journée...

    Mais pour être honnête, est ce que le disque n'est pas un filtrage idéal pour les programmateurs et la presse ? Je pose une question, ce n'est pas mon avis perso, mais ceci est à réfléchir en commun... D'ailleurs si on invite toute la filière, pour être logique, faudrait inviter des labels indés et les distributeurs non ? Puisque leur métier influe tellement sur le notre et sur la capacité à pouvoir jouer nos musiques ?

    Clairement mon avis ne se situe pas sur le « nous sommes la musique et pas vous ». tout n'est pas noir ou blanc. Il s'agit d'un travail de filière, chaque poste a son importance, et à nous de mieux l'organiser, la réguler, plutôt que de faire une guerre ouverte, qui ne servira pas la musique. Il faut remettre de la communication constructive au sein de cette filière! Sinon on sait qui va gagner la guerre : les positions dominantes, ceux qui ont le fric et les moyens de produire, et ceux qui sont bien installés près de l'oreille des élus et des ministres. Autant dire que nous allons perdre la guerre ! Travaillons ensemble !

    J'espère au 15 mai et d'autres fois aussi.

    A bientôt

    David Konopnicki

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  151. Dans le fabuleux disque “Lord am i aver gonna know?” (1961, Candid Records), Lucky Thompson se livre à une spoken introduction très poignante et instructive, dont je retranscris un extrait :
    « You know, just recently I’ve discovered the fact that not only are the musicians and entertainers guilty of not assuming their proper share of their responsibilities which are necessary to help make their profession a healthy one. But I feel that you, the public, also must share a bit of this responsibility because, you see, I think, that some of you should reappraise your values these days; because, are you really buying a ticket to your favorite theater or your favorite concert hall because it’s your choice of artists that are appearing there, or is it the choice of those behind our profession whose desire is to exploit the arts and the artists and are also working overtime to make sure that you, the public, lose your freedom of choice?
    For I say that to say this: That until you are sure as to whether or not the idols that you worship are of your own choosing, you are indirectly supporting those who are continuously exploiting our profession and the artist. And I just found out recently that all of us, whether large or small, whether recording companies, publishers, booking agents, et cetera, are completely dependent upon you, the public, for support. So reappraise your values and see if you can be the one to decide as to whether or not the artist or artists that you are idolizing happen to be of your own choice. This is all we ask”

    Ceci a été dit par un homme, un jazzman, qui a assumé dans sa chair un rare équilibre entre tradition et modernité. Et dans un moment ou la culture de masse, consumériste, était sur le point de prendre sa vitesse de croisière.

    J’ai l’impression, en regardant l’histoire, que le Jazz est une musique qui a réussi l’exploit de se développer en tant qu’art majeur, et ceci sans pouvoir vraiment escamoter le flirt avec l’industrie du spectacle. Une grande majorité d’artistes, toutes époques confondues, ont été obligés d’aménager des ponts avec le pouvoir établi pour garantir leur survie. Les créateurs historiques du Jazz n’ont pas pu faire exception, dans une période où, de surcroît, le pouvoir établi prenait une forme disproportionnellement contraignante pour un esprit non conventionnel : celle d’une industrie. La capacité de cette musique à faire de miracles se révèle dans tout son éclat quand on constate que parfois, même en mariage étroit avec l’industrie, elle a nous a livré des perles uniques.

    Le rouleau compresseur de la pensée unique est devenu très puissant au cours de ces trente dernières années. Vivre au contre courant, aujourd’hui, devient un métier à part entière

    Esaie Cid.

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  152. Juste à titre informatif, il est intéressant de voir ce qu'un musicien américain (qui joue avec toutes les pointures actuelles!!) doit faire pour faire vivre son projet.

    http://www.indiegogo.com/Jazz-Drummer-Johnathan-Blake-Debut-CD

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  153. pierrette devineau21 avril 2011 à 13:03

    Bonsoir

    J'aimerai sincèrement que ce mouvement initié débouche sur un "avant et un après ".

    Je pose juste la question : Quel espoir, Quelle utopie ?

    (Merci Leïla pour ton joli témoignage, je pense malheureusement que ceux dont tu parles et dont je fais partie ne sont pas beaucoup ici).

    Des réserves aussi sur ce blog qui pour moi tourne en rond et devient terriblement fastidieux.

    Ce n'est pas une cour de récréation, personne n'a jamais appris la concision ?

    Quelle logorrhée indigeste nous servez-vous au prétexte de pointer des problèmes existants depuis longtemps ? qu'au demeurant vous semblez découvrir et&ou sur lesquels vous vous lâchez parce qu'il y a un peu de place ici ! c'est assez navrant.

    Je pense nécessaire effectivement de couper certaines contributions intempestives ou déplacées qui en aucun cas ne servent
    à crédibiliser une pensée.

    J'aurai aimé vous le dire le 15 mai, mais je ne serai présente pour cause de concert - il n'y a pas que les musiciens qui sont pris dans ces cas-là !

    Et puis juste pour terminer :


    «Les personnes qui ne donnent pas une seule chance
    à la musique de changer le monde sont celles qui
    n’aiment pas la musique »
    Ben Harper

    Pierrette Devineau
    CCPRODUCTION &PARIS JAZZ FESTIVAL
    pierrette@ccprod.org

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  154. @ Steph ,

    j'ai bien apprécié ton post/réponse que tu adresse à 1h 57 (on est à l'heure NYC ici ; c'est bien çà ?)

    on s'est un peu tous flingué le dos pour notre passion et pour des cacahuètes !

    les zicos comme les très nombreux "fans" bénévoles !

    à ce propos , j'ai pas eu de bol !

    Siegfried Kessler était mon ami !

    il était hors de question qu'il m'"indemnise" pour participer à porter son piano !

    manque de bol : simultanément , Faton était mon pôte aussi !

    il m'a jamais rien demandé mais je me suis bien ruiné le dos à participé à déplacer son piano avé les amis !

    ya toute une frange de "fans" qu'il faut pas oublier , je pense !

    ces gars qui n'ont jamais touché un kopeck et qui ont filé le coup de main quand yavait besoin !

    on est nombreux ! Et on a été vaillants !

    c'est bien d'ailleurs !

    j'aurais jamais mangé et communiqué avec Ahmad Jamal si un soir où j'étais backstage , je m'étais pas proposé à filer un coup de main aux 2 seuls roadies qui étaient octroyés !

    pour déplacer le piano , à 2 , c'était pas gagné !

    on l'a bougé à 8 ( 6 bénévoles et les 2 roadies ) , c'était sans prob !

    on a fini au resto ; grand moment !

    nous sommes foultitude de gens qui donnons de notre temps etc , etc ....

    pas payés !

    les musiciens (au lance - pierres ) et des fervents "fans"/copaings , toujours prêts pour "donner la main" !

    ya un truc (yen a plein) qui déconnent dans la jazz économie !

    @ Laurent ,

    à mon humble avis , tu devrais envisager de créer 1 forum !

    j'ai participé à en créer un et je continue de l'animer axé Zeuhl (and beyond)

    c'est pas difficile à mettre en place et çà permet une meilleure visibilité !

    j'anime aussi 1 blog , je précise !

    là , on approche 600 commentaires ; yen a plein qui vont être noyés quand certains qui ont des choses à dire viendront se greffer !

    c'est pas la mer à boire à mettre en place !

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  155. en fait , ce que je voulais dire , c'était surtout que , çà a été reproché que des anciens , les septuas , ne viennent pas se positionner ici !

    si ya pas classement/focus , ces anciens (ceux qui connaissent bien la scène) ne se prononceront jamais ici !

    ils savent que leur parole a du poids !

    avant de s'exprimer , il leur faudra tout lire !

    çà prend env . 9 h actuellement !

    je peux pas parler pour eux , mais , Laurent , tu pense que Texier ou Vander (qui était au Duc , ya peu avec Magma ) ou mon ami Mc Laughlin ou Didier Lockwood vont passer 9 h à lire nos comments avant de s'exprimer ?

    Ils ont pas le temps !

    faut synthétiser !

    et puis , faut pas rêver !

    Christian ne s'exprimera pas à ce sujet !

    John qui comprend très bien le français ne s'exprimera pas , non plus !

    Normal !

    Hélas !

    ils sont intelligents et s'ils n'en pensent pas moins , ils savent que leurs propos pourraient être utilisés à plus ou moins bon escient !

    c'est pas leur truc de tourner 4700 fois leur langue avant de .....

    donc , pour faire simple

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  156. suite :

    ce serait bien mieux , je pense , de créer 1 forum avec rubriques dédiées !

    ou sinon de rester sur 1 blog mais avec des posts différents !

    là , on arrive à un stade où ya personne qui n'a pas suivi depuis le début qui osera s'exprimer !

    il lui faut lire les 569 comments avant !

    pour "cerner" le truc !

    c'est 9 h de lecture !

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  157. kamême ,

    faut que je file les liens pour notre blog et notre forum !

    sur notre forum , notamment , ya pas mal de zicos (des bassistes surtout ! Et aussi pas mal de batteurs ! kom par zazard ! on est Zeuhl and beyond )

    vous y êtes invités , les gars !

    c'est expression libre , là bas !

    suis le seul à "modérer" les comments !

    mais ya des centaines de gens qui nous visitent quotidiennement ....

    dont beaucoup de la "scène" jazz parisienne !

    notre forum :

    http://zeuhlmusic.proboards.com/index.cgi

    @ Laurent ,

    on peut y créer 1 rubrique "révolution de jazzmin"

    à toi de voir !

    perso , je serais indemnisé pareil soit nada !

    komdab !

    :P

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  158. @ Michel Delorme ,

    j'ai vu que tu étais crédité parmi les intervenants

    j'ai lu tous les posts et j'ai pas vu ce que tu disais !

    j'ai "raté" ton pseudo (ou ton nom) quand j'ai lu la totale !

    une question bête qui n'a rien à voir avec la choucroute :

    je sais que tu as contacté Christian Vander car tu as des bandes enregistrées à Juan en 69 , si je ne me trompe !

    c'est de la jam avec Jack De Jo , Dave Holland , Mal Waldron ,non ?

    ya Chick Corea aussi ?

    c'est bien çà ?

    tu les as fait parvenir à Christian ?

    je sais qu'il était tout fou quand il a appris qu'il existait 1 enregistrement de cette jam !

    bises , Michel !

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  159. À "Epanou"
    Éviter ABSOLUMENT : "une question bête qui n'a rien à voir avec la choucroute…".
    On n'a pas que ça a foutre de lire ce genre de commentaire.
    Merci

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  160. Ah mépôvzenfans,si vous aviez la moindre idée de la "puissance de feu" qu'aurait une section SYNDICALE jazz forte de quelques centaines de membres,vous ne gapilleriez pas votre belle jeunesse à découvrir,tout frémissants,les prémices du corporatisme...Renseignez-vous...

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  161. Merci, anonyme : je suis illuminé !
    LOL

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  162. @ Michel Goldberg ,

    t'es qui toi , pour te croire permis de m'apostropher ?

    si t'as pas que çà à foutre (sic) comme tu dis élégamment , t'es pas obligé de lire , mon petit gars !

    je faisais juste un aparté pour Michel Delorme qui est un type qui mérite notre respect , pour le moins !

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  163. après ....

    tu fais sans doute partie de ces jazzmen ki se situent à une telle hauteur k'1 jam entre Christian Vander ,Jack De Jo , Dave Holland , Mal Waldron et sans doute Chick Corea , çà compte pour kedalle !

    t'es si virtuose que tu puisses te permettre de dédaigner une jam entre de tels musiciens ?

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  164. Epanou, s'il te plaît, calme toi et ne prend pas tout cet espace au risque de fragiliser l'ensemble.
    La réflexion d'un juriste aimant profondément le Jazz, donc les artistes qui le font vivre, est que l'UMJ doit reprendre des forces, grâce au courageux et légitime coup de gueule de Laurent Coq. Partir de ce qui existe, créé par les musiciens.
    La question qui est soulevée (concentration du pouvoir, manque de respect des artistes de Jazz, difficultés à être diffusés et à faire connaître un travail souvent important) ne relève pas, de mon point de vue, de l'action syndicale stricto sensu.
    D'où l'importance d'une association comme l'UMJ, chargée de faire pression pour la promotion du Jazz et donc la valorisation des musiciens de Jazz.
    Un objectif essentiel pourrait être de créer des alternatives ayant progressivement un effet "boule de neige", ce qui suppose de mettre au point des modèles économiques nouveaux tout en facilitant les aspects administratifs.
    On doit pouvoir créer une offre nouvelle de concerts de qualité dédiés à des lieux qui accueillent rarement des musiciens de Jazz, y compris certains spectacles. Idem sur la distribution (FNAC et VIRGIN sont devenus tellement pauvres en Jazz...) et sur la radio (faciliter l'émergence de web radios créant une saine "émulation" avec TSF grâce à une plus grande ouverture de la programmation), etc.
    On doit aussi pouvoir rendre publiques certaines mauvaises pratiques, pour les dénoncer avec la force d'une organisaton (l'UMJ) à laquelle appartiendraient la plupart des musiciens en activité, dont ceux ayant une grande notoriété.
    Ne laissons pas Laurent Coq assumer seul l'expression légitime de la colère ou du désarroi d'un nombre important de musiciens de grande valeur.
    Merci d'avoir lu ce message.
    Cordialement
    Jean Vincent

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  165. Depuis l'Anjou,

    Merci à Jean Vincent pour cette synthèse limpide. Je n'ai pas trop le temps de venir sur le blog en ce moment, et comme je l'ai dit, encore moins de modérer un forum.

    En revanche, je travaille activement à préparer la réunion du 15 mai, et à poser des choses concrètes.

    Je rappelle à tous ceux qui veulent intervenir ici, qu'ils sont tous les bienvenus. Surtout quand ils laissent de côté les attaques personnelles, et les chamailleries qui n'apportent rien et au contraire fragilisent l'impact de ce débat et de la parole magnifique qui s'est libérée depuis un mois.

    Bon week-end de Pâques à tous,

    Laurent.

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  166. Stephane Nicault23 avril 2011 à 03:59

    Ces deux derniers messages me semblent empreints d'une grande sagesse et d'une bonne dose de lucidité.
    J'en prends acte pour ma part. :o)

    Bon we à tous.

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  167. Merci Laurent pour cette prise de parole audacieuse. Tu as lance un gros pave... il faut maintenant proposer des alternatives et sortir de la simple querelle.
    Je suis le debat de New York , il me replonge dans une bien triste realite.
    J'attend la suite.

    Affections musicales,

    lois.

    http://jass-life.blogspot.com/

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  168. "J'ai bien conscience qu'en envoyant ce mail à toi, et à quelques autres, je me grille. Du reste n'est-ce pas déjà fait, puisque j'entends dire que tu n'acceptes pas que les musiciens qui jouent "chez toi" jouent aussi ailleurs dans la rue des Lombards. As-tu définitivement pété les plombs ? Sais-tu la dureté de ce métier pour te permettre de penser et dire des choses pareilles ? Crois-tu qu'un gig tous les trois mois (au mieux) au Duc te permette d'exiger une telle exclusivité ? Même à NY, personne ne pense comme ça."

    Tellement vrai que le silence dans ce jazzoir de poche qu'est le cul de sac de la rue des lombards, entre Sunset, Baisé salé, et Duc, est à l'aune de la peur de ne plus pouvoir jouer. Et ne plus pouvoir jouer, cela va vite. Tu t'engueules avec la patronne du N.M, tu ne ris pas immédiatement des blagues vaseuses du petit branleur mercanti du S. et c'est la fin des haricots: restent les bistrots de la rue de l'Echiquier ou les bonnes œuvres kabyles ou le set est payé à la 33 record. J'en ai connu pas mal des recalés et des tricards en tout genre, des qui avaient pas même passé la ligne radiophonique ou encore gravé un seul sillon. Au moins ont-ils pu se faire entendre et aimer au moins une fois. C'est pas grand chose mais c'est tout quand tu vois toutes ces vies déçues et désillusionnées filer comme file l'eau qui tourne dans le fond du siphon.

    Jackie Paris qui ne bossait pas chez Pudlowski cracha un jour dans l'assiette d'un con qui faisait exprès de faire du bruit en tortorant pendant une de ses chansons et en paya volontiers le prix: 6 mois de chômage car dans la 52 ème rue, tout les patrons de club se connaissaient.

    Mais allez, Laurent, crache dans la soupe, elle est si fade!

    Bannister.

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  169. Valentine Quintin Ann Ballester25 avril 2011 à 03:04

    Bonjour tout le monde,

    l’UMJ va donc acceuillir la réunion du 15 mai, et quelques inexactitudes lues par ici nous incitent à cette mise au point rapide.

    Créee par et pour les musiciens il y a 19 ans, la motivation de base de l'association était de défendre la présence des musiciens français dans les festivals; ensuite faire entendre leur voix dans les institutions, puis donner place et audience aux jazz, sans jamais se positionner comme un syndicat. (NB : il y a toujours une permanence juridique.)

    L'UMJ ne fonctionne que sur le bénévolat, hormis les régisseurs, et est doté de quelques subsides de fonctionnement, à ce jour insuffisants pour être à l'équilibre.
    L'association, a tant bien que mal continué de fédérer, induire des rencontres, accueillir des débats et monter des projets, fidèle à sa vocation, jusqu'à ces toutes dernières années. Malgré des difficultés abyssales, et compte tenu de GDF (Grandes Difficultés Financières), le Conseil d'administration de l’UMJ a choisi de se recentrer sur les studios pour conserver ce lieu (qui ne peut pas faire de diffusion faut-il le rappeler). C’était ça ou la disparition.
    Mais surtout :
    Tant que certains Musiciens continueront à penser qu’il y a un « machin » ex machina, un Utopique Machin de Jazz qui ne sert que de studios de répèt, d'un côté, et eux-mêmes de l'autre, l’U restera inutile.
    Depuis quelque temps déjà il semble que la militance et l’engagement aient disparu du paysage.
    Malgré un appel au secours à candidatures, on a eu à peine de quoi renouveler le CA. (Même si la nouvelle équipe est dynamique et volontaire, elle a besoin d'être portée.)
    Si le malaise profond qui s’exprime ici impulse un regroupement militant vers des buts collectifs, l’ UMJ pourrait exister de nouveau ; elle n’est fantômatique que par manque d’implication et de motivation.

    L’UMJ est un outil, faites en quelque chose, l’UMJ c’est vous.

    Solidairement ,

    Valentine Quintin, Ann Ballester.

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  170. http://www.jazzhot.net/PBCPPlayer.asp?ID=571153

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  171. Ces messieurs du jazz font ils trop de gammes qu'ils oublient de lire et relire ces textes indispensables de Garcia Lorca et Rilke ?

    http://usuaris.tinet.cat/picl/libros/glorca/gl001202.htm

    http://www.amazon.fr/Lettres-jeune-po%C3%A8te-Rainer-Maria/dp/2070327884/ref=sr_1_5?ie=UTF8&qid=1303747183&sr=8-5

    Pourquoi vous plaignez vous que le jazz devient un produit ? à qui la faute ?..

    signé un anonyme optimiste

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  172. Bonjour monsieur (ou madame) l'anonyme.

    Garcia Lorca a été fusillé et jeté dans une fosse commune (ses positions républicaines ne sont pas étrangères à sa cruelle fin).
    Pourriez vous nous donner votre avis plutôt que nous refiler un lien en espagnol.

    Merci.
    PS : aucun risque d'être fusillé et inutile de donner l'impression que les musiciens sont des cons illettrés.
    Signé Michel Goldberg (un peu pessimiste je l'avoue)

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  173. In fine, l’élan de Laurent Coq est un de ces tourbillons poujadistes dont la France a le secret, qui oublie l’essentiel, à savoir que c’est dans le développement d’une esthétique, le jazz, porteuse de valeurs humanistes et philosophiques, avec ses modes d’échange et de transmission démocratiques, que se trouve l’avenir des musiciens de jazz, en France comme ailleurs.
    Comme pour le jazz, ce n’est pas l’étiquette qui fait le contenu et ce n’est pas ici un jeu de mots aux allures de slogan (« jazzmin » pour « jasmin ») qui fait la révolution, si tant est que l’autre en soit une, ce qui n’est pas notre impression et n’est pas le sujet.
    Jean Szlamowicz avec la complicité d'Yves Sportis

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  174. si coq est poujadiste vidal est un grand guitariste de jazz

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  175. c'est petit anonyme 11:25 ça le serait déjà s'il jouait encore mais franchement là c'est nul !

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  176. @Laurent Coq : c'est moi qui ai posté le lien de Jean Szlamowicz (pas celui sur Garcia Lorca), voyant qu'il n'était pas cité et que tu ne semblais pas en avoir connaissance, voilà tout. Article que je ne trouve pas "infecte" pour le coup... et du calme !!! Concernant la lecture des commentaires (que j'ai lus): beaucoup s'étendent pour ne parler de rien (d'eux) ou pour dériver vers des revendications politiques (rien à voir). Ceci étant, Jean Szlamowicz n'est pas non plus un triple idiot et mérite une autre attention et un autre ton que "ton article est absolument infecte". On ne fait rien dans l'énervement.

    L'illustre anonyme plein de bonnes intentions

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  177. dans l'énervement on fait ce blog sur lequel tu peux t'exprimer.
    Et quelques autres choses encore.
    L.

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  178. Bonjour M. Goldberg, loin de moi l'idée de vouloir faire passer les musiciens pour des "cons illettrés". Je suis moi même musicien, con et illettré.
    Le texte que j'ai mis en lien n'a rien de politique, Lorca n'était pas que républicain, et il a été vivant avant d'être fusillé.
    Je l'ai mis là parce que je pense que la Musique ou l'Art ont une place importante dans le débat, et également le rapport entre le musicien et la musique. Et aussi le rapport avec le public. C'est quelque chose de subtil, d'intime, de propre à chacun, mais qui a sa place dans le débat. Je ne savais pas comment aborder le sujet autrement qu'en partageant ces textes qui me tiennent à coeur.
    (traduction : http://www.caute.lautre.net/spip.php?article43)
    en tant que public, je trouve pas mal de concerts de jazz ennuyeux, je ne sais pas si c'est du à moi, à l'enseignement, aux programmateurs, aux institutions, aux musiciens ou au professionnalisme etc...
    A part ça je suis optimiste parce que je sais que le jazz sera encore vivant même sans TSF, sans duc des lombards, sans ministère de la culture, sans CNSM, sans annexe 8 et 10, sans subventions etc etc...

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  179. philippe chagne25 avril 2011 à 12:33

    pour jean Szlamowicz.
    c'est tres penible ta prise de position
    sur la forme et sur le fond
    relis le blog depuis le debut et tu eviteras qq ecueis ..
    c'est penible par ce que ça nous remet 3 semaines en arriere
    parlons du fond:
    la prise de parole de laurent coq n'etait pas corporatiste ni le fait, a mes yeux, d'un musicien frustré (connais tu le cv de laurent ? tu saurais qu'il ne peut pas etre frustré) Simplement je pense que le point de depart de ce blog etait un ras le bol epidermique de certaines derives et une furieuse envie de tout mettre sur la table et de se parler pour de vrai ;
    d'ailleurs depuis il a proposé a vidal de se retrouver tous ensemble pour parler de ça et il n'a obtenu aucune reponse
    ils sont pourtant nombreux les posts qui confirment les derives en question ...je pense que vidal est soit ,suicidaire soit, il se situe au dessus de la melée
    ce qui est pus grave a mon sens !
    et puis sur la forme garde tes insultes pour toi ("poujadiste" )
    si tu connaissais la vie de laurent tu ne dirais pas ça
    c'est d'ailleurs une insulte que j'ai entendue sebastien vidal proferer a l'encontre d'un musicien dont l'engagement ne fait aucun doute ...(je tais le nom de ce musicien ).. c'est bizarre la meme insulte ! et completement a coté de la plaque aussi ...le pauvre vidal en est ressorti tout piteux (crois -moi)
    allons jean reprends toi !
    qu'est ce qui t'arrive ?

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  180. Oui Vander très bien mais le site Zheul musique, on est obligé de s'enregistrer pour voir de quoi il s'agit, je reviendrais plus tard dessus si vous permettez. J'apprends par ailleurs qu'il est interdit de parler de choucroute dans ce blog, soit mais quelles sont les alternatives?
    Je conçois tout à fait qu'on ne puisse pas vivre en jouant uniquement à Paris mais qui paye les frais de déplacement pour aller jouer en province ou ne serait-ce qu'en banlieue parisienne?
    Je ne sors plus pour écouter de la musique tellement le prix des clubs est exorbitant.
    Ne faut-il pas revoir le taux des charges patronales et salariales sur un cachet d'intermittent et les charges d'imposition des lieux de spectacles.
    Je n'y connais rien mais il semble que l'art vivant dés qu'il se passe après 22h est surtaxé par l'état, par les villes ou je ne sais qui encore.
    Personne ne dit rien quand le bruit d'un véhicule dépasse la norme autorisée mais dés qu'il s'agit de musique, qu'un musicien fait ses gammes aux heures autorisées par la loi, on menace d'expulsion, de règlement de compte.
    Est-ce qu'il ne faudrait pas s'unir entre musicien et exploitant de lieux de spectacle, plutôt que se disputer?

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  181. Stephane Nicault25 avril 2011 à 14:10

    J'aime bien cet article de Jazz Hot qui commence en disant (en gros) Laurent Coq ne parle que de lui et de son microcosme, poursuit en disant que l'umj fait de même, pour terminer en disant que Jazz Hot est la seule autorité qui mérite droit de cité pour s'exprimer sur le problème qui nous anime.

    "Faite c'que j'dis mais ne faites pas c'que je fais", ça vous va bien monsieur "Jazz hot", ne trouvez-vous pas ?

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  182. Oui, il y a bien un réel et profond malaise chez les musiciens de jazz et musiques improvisées !
    La réaction de Laurent Coq à permis de mettre ce malaise en évidence, même si les «cibles» concernées ne sont de mon point de vue pas les bonnes: des structures privées n'ont de comptes à rendre qu'à leurs clients et/ou à leurs actionnaires... Les seules revendications que nous pourrions mettre en avant auprès de ces structures ne pourraient être que de l'ordre de la revendication salariale, du respect de la législation du travail. C'est bien du côté des collectivités territoriales et de l'Etat, donc des politiques culturelles, qu'il faut se tourner. Certains d'entre nous parmi les musiciens (pas assez, bien évidemment), dont je fait partie, tentons de faire bouger les choses de l'intérieur depuis quelques années en s'investissant dans des structures qui réfléchissent et/ou prennent des décisions en matière de politiques culturelles, mais force est de constater que cette position n'est pas facile à tenir et qu'en plus nous ne nous sentons pas toujours très suivis ni très aidés par la communauté des musiciens. Ce serait donc bien que ces derniers, y compris parmi ceux qui aujourd'hui s'insurgent (non sans raison) contre leur absence de programmation dans un club de jazz de la rue des Lombards ou une radio privée soient aussi motivés pour réfléchir, proposer et se battre quand besoin est, collectivement et avec tous les acteurs du jazz et des musiques improvisées, pour une réelle politique en faveur de ces musiques, vivantes et bien d'aujourd'hui.
    Mais il est urgent de prendre aussi en compte le fossé qui s'est creusé entre artistes – publics – médias alternatifs d'un côté et ce que l'on pourrait qualifier d'«élites» culturelles et médiatiques de l'autre. Nous avons de plus en plus l'impression de vivre dans des mondes différents, des mondes qui ne se comprennent plus, ce qui explique aussi la violence des réactions, parfois même très «populistes», voire insultantes, de certains.

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  183. Notre quotidien nous apporte les preuves qu'il n'y a pas de rejet de nos propositions artistiques de la part de toutes sortes de publics dans toutes sortes de lieux (milieu rural péri-urbain, périphéries des grandes villes, secteur scolaire, cités de banlieue...) mais que, au contraire, elles suscitent un réel intérêt et une adhésion souvent sans réserves. Le seul problème, et il est de taille, est donc bien d'avoir des opportunités de le(s) rencontrer ! Et nous en sommes à créer nous mêmes ces opportunités, faute d'interlocuteurs motivés... C'est à l'heure actuelle surtout le soutien de ces publics en perpétuel renouvellement, en plus de l'ouverture que nous a offert internet, qui nous portent. On serait en droit d'en attendre au moins autant des scènes dont c'est la mission... Or je constate que nous jouons plus souvent dans des lieux non dédiés au jazz et musiques improvisées, ce qui ne cesse de m'étonner.
    C'est bien ensemble que nous devons nous battre pour une réelle reconnaissance de la richesse et de la diversité de nos propositions artistiques, leurs spécificités, et la nécessité d'aider à leur diffusion, de la part de l'Etat, des collectivités territoriales et des médias. S'en prendre à des individus ou à des structures privées non seulement ne mène à rien mais peut dé-crédibiliser ceux qui ont décidé de se battre pour que la parole des artistes soit enfin prise en compte.
    Oui à des «états généraux» du jazz et des musiques improvisées (que nous réclamons depuis longtemps) avec l'ensemble des acteurs concernés . Mais dans un esprit constructif et, surtout, en tenant compte de la parole des artistes, sinon nous retombons dans les mêmes travers.
    La plateforme des acteurs du jazz et des musiques improvisées en Rhône-Alpes : "Jazz(s) RA", expérience unique en son genre à ma connaissance, nous prouve qu'un travail collectif mettant en scène des artistes, des collectifs d'artistes, des organisateurs, des représentants de structures de formations, des responsables de festivals de toutes tailles, est possible et pertinent. Même si tous les problèmes ne se sont pas réglés pour autant, loin sen faut. Le travail de fond mené par des collectifs de musiciens en dehors de la région parisienne (que j'ai volontairement quitté il y une dizaine d'années) sont aussi à mettre en avant.
    Je préfère pour ma part maintenant chercher à inventer avec tous nos partenaires d'autres modes de relations, plus égalitaires, moins "commerciaux" et, surtout, plus en rapport avec les réalités du terrain, plutôt que de continuer à hurler avec les loups dans le désert.

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  184. Bruno,

    Merci pour ces commentaires limpides et lumineux auxquels on ne peux que souscrire. L'idée d'organiser des États Généraux avec les pouvoirs publics et tous les acteurs du Jazz en France semble une évidence aujourd'hui tant il y a urgence à sortir du Statu Quo. C'est j'espère ce qui, entre autre, ressortira de la réunion du 15 mai où il est impératif que nous fassions entendre un message fédérateur, clair et fort.

    Face à la faillite des pouvoirs public, la production, la programmation et la diffusion du jazz sont essentiellement dévolues aux structures privées. C'est pourquoi nous les musiciens devons nous faire entendre afin de rétablir un équilibre, un respect et une diversité et ne plus voir nos musique confisquées. Les pouvoirs sont de plus en plus concentrés et ce n'est pas bon ni pour la musique, ni pour les musiciens, ni pour leur public.

    Les structures associatives telles que celles que tu évoques sont la solution si nous voulons voir un changement s'opérer. Je pense qu'il est urgent qu'une telle structure voit le jour sur Paris afin de prendre en charge un lieu, une programmation et des échanges entre le jazz dans toute sa diversité et un public qui n'a pas les moyens de se payer la rue des Lombards. Il faudra là encore que nous soyons aidés.

    Je suis d'accord avec toi quand tu dis que c'est ensemble que nous réglerons les problèmes. J'ai proposé à Vidal d'organiser la réunion du 15 mai ensemble. Il ne m'a pas répondu. Si des États Généraux du Jazz se mettent en place, je garde espoir qu'il s'y joindra.

    L.

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  185. Bonjour à Tous,

    très bien ce Blog !

    Je suis contrebassiste (surtout de jazz), et je me dis professionnel puisque j'essaye d'en vivre...
    Je prends un peu de temps sur le (peu de) temps que j'ai pour travailler mon instrument pour écrire quelques lignes.

    Il y a beaucoup de commentaires vraiment intéressants, mais il y a selon moi quelques éléments absents du débat et qui ont malgré tout un rôle important dans le fonctionnement et l'état du jazz en france :

    - Le CNSM (que je n'ai pas fait) : fonctionnement ? Elitisme ? Selection ? Il y aurait beaucoup à dire, y compris par ceux qui y sont passés et ceux qui y sont actuellement.

    - Le CMDL (que je n'ai pas fait non plus).

    - D'autres club à Paris : par exemple, le 38 riv'. Les conditions pour les musiciens y sont difficiles financièrement, mais la personne qui s'en occupe me semble (sans la connaître très bien, mais pour y avoir jouer quelques fois) honnête et ne touche aucune subventions. L'accueuil pour les musiciens comme pour le publique est agréable, les consos ne sont pas hors de prix, l'entrée non plus, et la programmation assez ouverte il me semble. Pourquoi ne pas commencer par soutenir (en y allant) des lieux comme celui-ci ? Il y en a peut-être d'autres... à discuter bien sûr.

    quand j'aurai un peu plus de temps (je viens de passer déjà 1h30 à lire TOUS les commentaires) je développerai un peu si ça n'aura pas déjà été fait.

    bien cordialement,
    Philippe Monge

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  186. le Lundi 9 Mai à 20h30
    Question d'improvisation création libération révolution
    "De quoi le Jazz est-il le nom?"

    Le film d'Audrey Lasbleiz (Arte) "Libérez les artistes" sera projeté
    suivi de nombreuses interventions de :
    Francis Marmande, Bernard Stiegler, Jean-Louis Chautemps, Géraldine Laurent, Revue Cassandre Horschamps, Charles Silvestre, François Corneloup,
    Philippe Lacarrière, Marc Chemillier, Gérard Assayag, Blaise Merlin, Fabien Barontini, Robert Latxague, Raphaël Quenehen, la Cie Lubat...

    Participation aux Frais Poïélitiques: 10 euros

    Musicalement,

    Flora Couhault
    flora.couhault@uzeste.org
    05 56 25 38 46

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  187. Texte inséré dans l'édito d'Alex Dutilh du dernier numéro de Jazzmen.
    LE JAZZ ET LE PATRON  par Bernard Lubat
    Duc des Lombards, 20 et 21 mars 2009, nous fêtions moult retrouvailles (trente ans plus tard, même rue, « Chapelle des Lombards » retour sur les lieux du « grime ») en Compagnie Lubat surcompressée : Jean-Louis Chautemps, Jacques Di Donato, Bernard Lubat historiques membres fondateurs, Fabrice Vieira (guitare,voix), Fawzi Berger (batterie), François Malarange (sax), Louis Lubat (batterie), membres actuels, Raphaël Quenehen et Yoann Durant (de la classe jazz du Conservatoire de Paris), invités réguliers. Ainsi donc, alors que nous jouions joyeux une musique giboyeuse, insolente, bien freecassée et largement désagréable à l’oseille (un peu comme ces prolétaires indélicats et si bien mal élevés qu’ils cassent des œufs sur la tête de leurs patrons), un type, corpulent et bien mis sur lui quitta énergiquement le club en proférant le slogan suivant : « c’est pas du jazz, c’est d’ la merde ! » c’était Guillaume Sarkozy, de son nom complet Guillaume Georges Didier Sarközy de Nagy-Bocsa, personnalité française du monde des affaires, frère aîné de « Monsieur » (semble-t-il connaisseur de vrai et bon jazz puisqu’il avait réservé une table pour dîner en famille au balcon restauration du Club).
    Il faut dire (!) que dans l’anarchie bruitale musicale manifestivement free groovy que nous déversions avec délectation, je fus euphorisé à m’entendre redire devant tout le monde (on ne se refait pas) ce que moquent tout bas les musiciens d’aujourd’hui : « travailler plus – à la maison son instrument – pour jouer moins – nulle part ailleurs ».
    Toujours est-il que cette anecdote (le diable est dans le détail) rend compte du fait qu’il est toujours possible d’être amusichien assez gauche pour être mal à droite : mettre les doigts dans la crise, comme dit Michel Mompontet de « Mon Œil » (France2)… ou pas !
    Amis du jazz, des bêtes et des hasards, bonsoir.

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  188. D'Uzeste d'où je me suis retiré(?!)-comme c'est barjoliment dit dans le programme du dernier festival Banlieues-bleues à l'occasion de la présentation du concert « Improvista »(le duo Portal et moi) je vois les choses d'ici d'en bas,décentré,décentralisé,décapitalisé et comme disait l'autre en parlant de lui : ne pas confondre Jazzconcubin et jazzconsanguin.
    À l'artiste Aldo Romano .« l'artiste doit faire croire à la postérité qu'il n'a pas vécu » (Flaubert)
    ce n'est pas une raison pour tout confondre,sans humilité pas de fierté et reste en vieux restes : la vanité. Bon c'est pas grave, c'est aigu .
    De toute façon TSF ou pas, quand on mélange art et publicité c'est la pub qui gagne, c'est a dire le sacro saint marché.
    Le jazz en tant que Show-biz-bis fait peine à voir(et à entendre) y'a pas d'Andy Warhol qui tienne !
    Il faudrait arrêter de croire, ou de faire semblant de croire que l'économie soit la mesure de toute chose.
    Et comme dit l'autre, paraphrasé par mes soins  « si l'ordre est le plaisir de la raison saison ? le désordre est le plaisir de l'imagination l'improvision.Et quand on ne fait pas confiance à l'improvision elle se venge. Et oui tout est là, avoir ou pas, faire ou pas, des improvisions...
    ne pas confondre animal et bestial (le diable est dans le bétail) apprendre à se tenir à table, on ne mange plus son voisin. « L'inaccompli bourdonne d'essentiel René Char»
    « Qui mieux que les artistes - lorsqu'ils restent artistes, c'est à dire résistants – et , au-delà, tous ceux qui comprennent l'importance du symbolique au monde – peut porter et transmettre cet enjeu primordial : la nécéssité pour l'être humain de se construire par l'imaginaire ? »(Nicolas Romeas directeur de la revue Cassandre Horschamps l'art principe actif culture(s) politique(s) société(s))

    Ce n'est qu'un combat continuons le début !
    Rendez-vous le lundi 9 mai au New Morning à partir de 20h00 ( 10 € participation aux frais poïelitiques :location de la salle par Cie-Lubat Uzeste-Musical
    « question d'improvisation création libération révolution , de quoi le jazz est -il le nom ? »
    .

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  189. A Jean-Paul Bazin,

    Je trouve très louable de se battre comme tu fais, mais ce blog n'est pas l'endroit pour poster les annonces de stages de la SAMUP ou d'aucun autre syndicat, désolé.

    J'espère te voir le 15 mai à l'UMJ.
    Laurent.

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  190. Jean-Paul BAZIN30 avril 2011 à 01:09

    Vive la liberté. Nous en parlerons le 15 mai.
    j'informerais donc les intervenants de ce blog, directement par mail de la tenue du stage gratuit d'information du SAMUP et de l'APPI et de la censure exercée sur ce blog concernant des informations qui vont dans le sens d'une meilleure connaissance de leurs droits afin qu'ils puissent mieux se défendre dans leurs activités professionnelles.
    Cordialement

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  191. Stephane Nicault30 avril 2011 à 07:35

    Hum...
    Je t'aime bien Laurent Coq mais je connais le combat de Jean-Paul, je pense que tu fais une erreur en le rembarrant.
    Tu devrais lui passer un coup de fil afin d'éclaircir quelques points avec lui mais se serait idiot de se passer de lui dans le cadre de ce que tu as généré.

    Sinon, pour les messages au dessus, c'est bien le grand Bernard Lubat qui a écrit tout ça ?
    A la vu du style on dirait bien mais comme il y a déjà eu des usurpateurs...

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  192. À Stéphane Nicault,

    Je ne rembarre par du tout Jean-Paul Bazin ni ne pratique aucune censure (la preuve, tu as pu lire son message). Je dis simplement qu'ici n'est pas l'endroit pour faire l'auto-promotion d'un syndicat, ou de tout autre chose d'ailleurs. Sinon, ça va très vite devenir n'importe quoi.

    Je cherche à choper le numéro de Jean-Paul pour lui parler directement. Si il lit ces lignes, qu'il m'envoie son numéro par email (il le trouvera sur ce site).

    Amicalement à tous les deux.

    Laurent.

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  193. Stephane Nicault30 avril 2011 à 07:57

    Tiens Laurent, mon mail snicault@sfr.fr je t'envois son phone dès que ta demande sera arrivé.

    Mes termes n'étaient sans doute pas approprié car je n'avais pas lu le message primitif de JP par contre j'ai bien vu qu'il y avait quelques détracteurs ici de ce syndicat.
    De mon point de vu, moi qui ai écris pas mal de posts ici, je commence à faire tomber cette affaire dans l'oubli, pas par volonté mais.. la vie comme on dit.
    Et on a bien vu que ces derniers jours le blog a été moins alimenté. (ce n'est pas forcément un signal d'affaiblissement bien sur).
    C'était prévisible et ça a été prévu.
    Là où je veux en venir c'est qu'un appui comme celui du Samup peut sans doute en partie éviter une éventuelle défection de tous pour "la cause".
    La bagarre est un peu la raison d'être d'un syndicat, ce sont des gens qui sont rompus à cet exercice.
    Quand en plus ces gens savent avec quelles armes il faut se battre c'est encore mieux.
    A priori Jean-Paul souhaitais donner des moyens de lutte à ceux qui peuvent en avoir besoin, j'imagine qu'il l'a encore formulé d'une façon un peu abrupte mais il ne faut pas lui en vouloir, c'est rustre un militaire (rire, Jean-Paul, j'espère que tu sauras apprécié mon (petit) trait humour ;o) )

    Allez, en route pour le "Jazz Power" !!!!
    C'est de ça qu'il s'agit camarades !!!!

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  194. philippe CHAGNE1 mai 2011 à 05:31

    juste un petit mot pour dire qu'on est là ...le blog est moins alimenté mais il y a un rdv qui va deboucher sur du concret .merci a lubat pour se contribution-promo !
    merci a jp bazin car toutes les forces sont les bienvenues !
    j'ai encore rencontré pleins de musiciens ces jours-ci completement ok avec tout ce qui est dit ici mais qui ne ressentent pas forcement le désir de s'exprimer ... ce qui est respectable ;je suis etonné tout de meme de la quantité de gens informés de la demarche de laurent .vive internet !
    pour ma part je quitte paname 15 jours mais serais present le 15 mai .

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  195. "Jean Szlamowicz avec la complicité d'Yves Sportis"

    Deux pauvres types que le monde du jazz a savamment laisse sur la touche apres la demise de JazzHot et de sa revue de secte.
    On vous souhaite bon debarras et une retraite anticipee les gars, on espere ne plus jamais entendre parler de vous, de vos remarques racistes sur les blancs et les noirs (ou quand le PC fait la politique du FN n'est-ce pas Yves Sportis??????)

    Je tape anonyme mais Yves Sportis me reconnaitra.

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  196. ce qui est incontestable c'est que le duc des lombards permet ce genre de situation : http://www.tvonzeweb.fr/epk/getreau/

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  197. Bruno Tocanne2 mai 2011 à 05:54

    Merci de ta réponse Laurent.
    Mon texte a permis qu'une discussion constructive s'instaure avec de nombreux acteurs (journalistes y compris parmi ceux qui ne me sont pas très favorables, organisateurs, musiciens, collectifs...). Ce qui m’intéresse, et au delà la majeure partie des acteurs du jazz et des musiques improvisées, c'est bien d'aller au delà d'un débat qui tourne autour de problèmes structurels parisiens (ce sont les mêmes dans toutes les grandes villes et Lyon qui est à 40 km de chez moi n'y échappe pas) et ce bien que je sois né à Paris et que j' ai vécu en région parisienne jusqu’à il y a un peu plus de 10 ans. Je suis très heureux que beaucoup d'entre vous nous rejoignent enfin dans ce combat que nous menons depuis toujours mais je souhaite qu'il se situe dans un cadre beaucoup lus large. Enfin nous n'en sommes pas à nous retourner vers les seules structures privées devant l'abandon de l'Etat et des collectivités territoriales... C'est un peu caricatural, heureusement. La France a mis en place de nombreux systèmes d'aides qu'il faut défendre et développer dans lesquelles nous pouvons nous investir avant de se préoccuper des clubs privés ou radios commerciales. Il suffit d'aller à l'étranger ou de passer quelques jours au Jazzahaed de Brême pour comprendre à quel point nous bénéficions de stuctures d'aides (export, enregistrement, création, diffusion...) mais auusi à quel point leur utilisation psoe problème. Amicalement

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  198. « NE VOUS TROMPEZ PAS DE CIBLE »

    Bonjour,
    Julien ALIBERT, membre de l’association d’un Jazz Club à Lyon.
    Je suis bénévole non musicien et amateur de jazz.
    Nous tenons un petit Club de province qui subit à son échelle ses victoires et ses déboires dans un milieu où les musiciens qui participent à nos actions (ceux qui mettent la main à la pâte !), se distinguent très souvent de ceux qui ignorent ce qu’est la gestion réelle d’un club. Ceux-là nourrissent la jalousie et les racontars, et nous blessent injustement.
    La gestion d’un Jazz Club comme le notre est une activité à temps plein pour laquelle nous prenons des risques. Arriver à faire vivre une telle structure est un combat permanent. Nous ne pouvons malheureusement pas payer des cachets à tous les musiciens. Notre perspective de développement et notre capacité à rémunérer sont faibles. Toutefois nous remplissons notre première mission en mettant à disposition des artistes et du public une programmation jazz équilibrée, un accueil attentif, une scène respectable et une équipe de bénévoles passionnés.
    Ce que nous faisons, nous le faisons par amour de la musique et des musiciens.
    Votre problème est bien plus complexe qu’un club qui ne peut pas vous programmer ou vous payer, qu’un agent isolé qui croule sous la paperasse et disparaît… salement (on pense à toi Hélène de Dunkerque) ou qu’une radio, en grand magnat, qui vous ignore.
    Je pense que c’est le système public qui devrait être dans votre ligne de mire. Il ne colle pas avec votre musique. Ca swing pas. L’école formate de futurs profs ou intervenants qui nourrissent du dédain pour les musiciens de terrasses de restaurants, et l’intermittence est lourde administrativement parlante et pas assez souple en terme de négociation.
    Bon sang ! Le Jazz provient de la rue et aujourd’hui il se joue jusque dans les Opéras. On parle de musique libre avec des maîtres à penser bien trop souvent liés à la fonction publique. Bien sûr que la situation est étouffante. Le système n’est pas adapté.
    Comment se fait-il que vous ne revendiquiez des droits qu’aux jazz clubs, aux festivals et à la radio ? Nous autres sommes limités aux fonctions de médias. Je rejoins Coq et Tocanne quand ils pestent sur le « tout business » du milieu ! Certes, il est nécessaire de se faire valoir mais on parle de Jazz, on est loin du star system. Vous ne prenez aucun risque à retourner bosser dans les bars comme vos aïeux. Je ne dis pas ça péjorativement, je pense qu’il s’agit là de quelque chose de positif pour tout le monde même si le droit actuel le rend difficile d’accès. Imaginez une ville où ça jouerait partout. J’ai travaillé dans le CHR, les entreprises ont les moyens de se payer un trio au moins une fois par semaine seulement il y a ces foutus licences, ce GUSO inutile et la paperasse de l’intermittence. En réalité, dans l’état actuel des choses, vous faites peur aux patrons.
    Et la solution étatique, la pire de toute à mon avis. Je pense aux musiciens qui se sont spécialisés dans les concours, les résidences, l’enseignement et la course aux subventions. Bien souvent, elle dé substantialise leur musique, les couvre d’honneur et leur fait perdre la tête et la niaque.
    L’industrie du disque ? C’est finit. Place à l’ère hybride ; au numérique et aux terrasses de café !
    Vous êtes les représentants des Jazz(s) vivants. Réagissez, vous faites bien ! Mais ne vous trompez pas de cible.

    Amicalement,

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  199. Bravo Laurent et merci pour cette source d'effervescence, beaucoup de bulles surgissent et surgiront encore !
    Je serai là le 15 mai et j'espère que nous saurons fédérer nos énergies. Cela ferait du bien en effet d'avoir un lieu d'expression pour la créativité musicale, mais aussi un réseau qui puisse centraliser les infos, réunir et mettre en relations les différents acteurs du jazz, notamment avec les nouveaux collectifs d'artistes. Car dans le paysage actuel, comme l'ont dit d'autres sur ce blog avant moi, le musicien doit être capable de défendre sa musique, de s'occuper du booking, parfois de produire ses disques et de les fabriquer, puis de les diffuser... pour jouer ! De plus en plus de musiciens ont déjà pris l'initiative de s'associer et de créer ensemble : le collectif 11H11, le label Paris Jazz Underground, Musicunit...
    Je crois que ce mouvement va se généraliser du fait de l'évolution de l'industrie du disque et qu'en facilitant la communication entre tous les réseaux existants, nous pourrions lui donner une dimension plus large.
    Ce serait bien d'ailleurs que ces collectifs soient représentés à la réunion car ils ont certainement un rôle à jouer, ou du moins une expérience à partager. Je pense aussi à l'IRMA et à Pascal Anquetil qui ont une mine d'informations extraordinaire et seraient des partenaires précieux.
    Salutations parfumées ;-)
    Leïla Olivesi, pianiste et compositrice

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